Le monde de
Elder Scrolls Online reprend les univers des anciens volets de la série. Durant la présentation, nous avons vu des bouts de
Daggerfall et de
Morrowind, mais on nous annonce aussi que des contrées encore inexplorées de Tamriel feront leur apparition. Les développeurs nous ont indiqué que le monde serait beaucoup plus grand que ceux des volets solo. Côté graphismes, le titre se débrouille bien pour un MMO, mais reste en-dessous de
Skyrim. Peu importe, ce qui est montré à l'écran est largement satisfaisant pour un jeu de ce genre.
L'E3 a été l'occasion de prendre part à une session de jeu d'une quarantaine de minutes sur les serveurs de
Bethesda spécialement installés pour le salon. Du coup, peu de joueurs étaient présents dans la ville de Daggerfall, et la plupart suivaient le même but, le nombre de quêtes de cette démo étant limité.
En gros, la ville est sous la menace d'assassins qui viennent buter les habitants et l'une des quêtes vous invite à enquêter sur l'origine de ces attaques. Cette quête est l'occasion de parler aux autochtones, d'explorer quelques lieux comme les soutes d'un bateau et une taverne, et bien sûr d'affronter des ennemis. Vous pouvez mener plusieurs quêtes en parallèle, juste pour le trip nous avons lancé une seconde quête dans laquelle il fallait commencer par suivre un chien, mais nous n'avons malheureusement pas eu le temps d'aller plus loin. Les objectifs des quêtes s'affichent à droite de l'écran, pour plus de clarté. D'une manière générale, l'interface est claire et rapidement accessible. Elle se veut plus sobre qu'un
Skyrim, sans doute pour éviter aux joueurs de passer trop de temps dans les menus et ainsi interrompre l'action, MMO oblige.
Concernant le gameplay, on reste très proche de
Skyrim et des
Elder Scrolls en général. La démo se situait après quelques heures de jeu, avec un personnage ayant déjà acquis quelques compétences. La démarche est logique, le début d'un
Elder Scrolls peut vite se résumer à marcher pendant une heure et à se faire buter par le premier rat venu si on ne fait pas attention. Pour l'E3, il valait mieux éviter la douloureuse séquence de gain des premiers points d'XP et entrer directement dans le vif du sujet.
Les combats nous ont paru brouillons, on est dans un style similaire à
Diablo où il fallait cliquer comme un enculé et se défendre sans trop savoir ce qu'on faisait. Dès qu'il y a du monde à l'écran, l'action devient confuse, surtout que d'autres joueurs peuvent intervenir pendant les combats pour vous donner un coup de main. Gageons que les développeurs travaillent sur ce point et rendent les combats plus riches et plus lisibles.
Enfin, le monde de cet
Elder Scrolls Online semble riche et très interactif. De nombreuses actions sont possibles en extérieur comme buter des poulets qui traînent dans les fermes des autochtones, et en intérieur il est possible de fouiller de nombreux tiroirs et autres caisses. Si le monde du jeu bénéficie toujours de ce même niveau de détail, le loot peut s'annoncer plus varié que dans les autres MMO.