Test : Pure - PC

Pure - PC

Pure - PC

Genre : Course

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Pure s'est fait remarquer ces derniers mois pour être le concurrent potentiel du MotorStorm que Sony avait lancé à peu près en même temps que la PS3. Doté d'une réalisation soignée, de possibilités de customisation poussées et d'un gameplay dopé aux amphet', y'a pas à chier : Pure, ça décape !
Dès le lancement du jeu pour la première fois, vous êtes invité à effectuer une petite série de tutoriaux pour vous familiariser avec les subtilités du gameplay de Pure, une étape obligatoire avant de pouvoir entrer dans le vif du sujet. La précharge vous permet de mieux négocier les sauts en vous balançant d'abord vers l'arrière (à l'aide du stick analogique), puis vers l'avant. Ne préchargez pas assez et vous n'aurez pas le temps de réaliser quelques figures. Préchargez trop et vous perdrez en vitesse. Les figures, quant à elles, s'inspirent fortement de la série SSX : pendant que vous voltigez dans les airs, appuyez sur un des boutons et déplacez le stick analogique dans une direction. Plus vous réaliserez de figures, plus vous remplirez une jauge d'adrénaline, cette dernière pouvant être utilisée soit pour réaliser des figures de plus en plus complexes pour gagner plus de points, soit pour vous donner un petit coup de turbo, histoire que vos concurrents ne puissent admirer que votre sexy arrière-train. Si votre jauge est pleine à craquer, vous pourrez alors utiliser tout votre boost pour réaliser un saut de la mort, et réaliser une figure spéciale, qui remplira instantanément votre jauge. Cependant, gare aux atterrissages, car les chutes sont lourdement sanctionnées. Et cela arrive plus souvent qu'on ne le croirait à cause d'une caméra pas toujours bien placée dans les sauts, qui a un peu de mal à vous montrer où est-ce que vous allez atterrir.

Ouesh gros, ziva tune ton quad, quoi !

Comme c'est à la mode, il paraissait impensable de prendre les commandes d'un véhicule sans pouvoir le trafiquer dans tous les sens. Et sur ce plan-là, on ne peut pas dire que les développeurs de chez Black Rock Studio se soient tournés les pouces : l'intégralité de votre bécane est personnalisable à souhait, du chassis aux pneus en passant par le siège, la carrosserie, les manettes, le moteur, les suspensions, les radiateurs, et j'en passe et des meilleures. Chaque partie de votre quad peut être remplacée par une série de pièces que vous débloquerez au fur et à mesure de la partie, vous attribuant des caractères toujours équilibrés, à condition d'opter pour des pièces de performance (plus rares) qui pourront vous offrir un avantage sur vos enfoirés d'adversaires. De même, vous pourrez sauvegarder plusieurs de vos oeuvres afin de toujours avoir sous la main un quad équipé aux bonnes conditions, selon les types de courses. Astucieux ! Avec 65 000 combinaisons différentes, vous aurez de quoi faire... Enfin, parce que c'est assez rare pour le signaler, notons que les menus sont tous d'une finition exemplaire et que l'ergonomie de l'ensemble s'avère très agréable. Ca change de tous ces titres bâclés de seconde zone.

Tu seras un homme, mon fils

Le gros du morceau se situe dans le mode carrière. D'autres modes tels que l'entraînement et le mode online (jusqu'à 16 joueurs simultanément) sont certes disponibles, mais ils sont bien trop anecdotiques pour qu'on s'y attarde ici. Et comme Pure a commis l'erreur impardonnable de ne pas proposer de mode en split screen, j'ai décidé de boycotter les autres modes, na ! Bref, le mode carrière vous propose tout d'abord de construire votre quad et de choisir votre perso parmi les six disponibles (chacun possède une figure spéciale différente). Vous aurez ensuite le choix entre dix championnats, sachant qu'un seul est disponible dès le départ. Vous débloquerez les autres au fur et à mesure que vous remporterez des courses (un quota de points est imposé pour pouvoir passer au championnat suivant), ce qui vous permettra aussi de mettre la main sur de nouvelles pièces et sur des moteurs de plus en plus puissants. Cependant, on reprochera sa faible durée de vie puisqu'il ne vous faudra qu'une dizaine d'heures grand maximum pour en venir à bout.

Les modes de jeu

Ce mode carrière vous fera alterner trois types de courses différents : les courses classiques, le sprint et le freestyle. Les deux premiers modes sont à peu de choses près similaires et consistent à arriver le mieux classé possible sur la ligne d'arrivée. La seule différence réside dans la longueur des courses : le mode sprint est beaucoup plus court et intense, ce qui vous incitera rapidement à utiliser un quad doté d'une forte accélération plutôt que d'une vitesse de pointe élevée. Le mode freestyle quant à lui est le mode le plus original du jeu : votre performance ne sera évaluée que sur votre nombre de points. Cela signifiera que vous aurez beaucoup plus à gagner à bien négocier tous les sauts et à enchaîner de nombreuses figures pour déclencher des combos, plutôt qu'à essayer d'aller le plus vite possible. Histoire de pimenter l'affaire, les développeurs ont pensé à ajouter des bonus tels que la possibilité de remplir sa jauge d'adrénaline instantanément, d'avoir le droit d'effectuer sa figure spéciale, de remplir votre réservoir, etc. Parce que la particularité de ce mode, c'est que la course s'arrête une fois que vous n'aurez plus d'essence ! A vous, donc, de bien veiller à ne pas en gaspiller en accélérant inutilement dans les airs, ou à accélérer trop brutalement lorsque l'occasion ne s'en fait pas sentir.

Une réalisation technique impeccable

Jusqu'à maintenant, on ne savait pas trop à quoi s'attendre de Black Rock Studio, dont la qualité des jeux était méchamment irrégulière (pour info, ils sont les auteurs de la série des MotoGP sortis sur PC et sur les deux Xbox, et des ATV sur les consoles de Sony). Cette fois-ci, il faut bien reconnaître que le studio semble avoir trouvé ses marques en offrant aux joueurs l'un des jeux de courses les mieux réalisés du moment : des quads à la modélisation sans faille, avec des persos qui ne le sont pas moins puisque vous verrez même les tee-shirts voler au vent, des décors souvent riches et colorés, malgré deux ou trois environnements un peu vides, et un framerate toujours au mieux de sa forme, même en début de course. Ajoutez à cela un moteur physique bien couillu et une jouabilité impeccable, et vous aurez effectivement un sérieux concurrent à MotorStorm, dont la finition laissait à désirer à cause des contraintes imposées par Sony pour que le jeu soit disponible en même temps que la PS3, et qui n'a jamais su réellement se rattraper malgré ses patches.
A l'heure où j'écris ces lignes, Pure peut sans problème prétendre au titre du meilleur jeu dans sa catégorie, à savoir les courses en terrains boueux et sableux, à bord de quads survitaminés. Son concurrent direct ? MotorStorm. Son atout ? Le deuxième opus doit débarquer avant la fin de l'année. En attendant, n'hésitez pas : Pure est une véritable bouffée d'air frais, pour peu qu'on s'intéresse un minimum au genre.
13 octobre 2008 à 23h21

Par

Points positifs

  • Gameplay très bien réglé
  • Moteur graphique performant
  • Possibilités de customisation assez riches

Points négatifs

  • Absence de split screen !!
  • Pas assez de circuits
  • Caméra pas toujours bien positionnée dans les sauts
  • Absence de mini map

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
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