Preview : LEGO Indiana Jones : La Trilogie Originale - PC

LEGO Indiana Jones : La Trilogie Originale - PC
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Alors que le nouvel opus de la saga cinématographique débarque dans nos salles noires la semaine prochaine, voici que Mr Lucas nous offre une version preview du « résumé » de la trilogie remasterisée en version Lego. Nous nous souvenons tous des extravagantes aventures de Lego Star Wars, Lucas Arts aura-t-il réitéré l’exploit ou nous aura-t-il plutôt pondu un soft (justement) soft qui ne fera que suivre les pas de l’aventurier le plus typique de toute l’histoire du cinéma depuis la naissance de Wonder Boy ? Allez, sans plus nous attarder, laissons parler l’artiste qui sommeille en nous et déblatérons un peu plus en profondeur sur cet avant goût du titre à sortir au mois de juin prochain.
Indiana Jones, un nom que tout le monde connaît mais qui peut sembler un petit peu obscur pour les plus jeunes d’entre nous, c’est pourquoi un point d’histoire s’impose avant de commencer. « Indiana Jones, de son vrai nom Henry Walton Jones Jr., est un personnage de fiction créé par George Lucas et Steven Spielberg. Fortement inspiré des héros des films d'aventure de l'âge d'or du cinéma américain, il est le héros de quatre films, d'une série télévisée, d'une bande dessinée et de plusieurs jeux vidéo. Les aventures d'Indiana Jones se déroulent principalement dans les années 1930, juste avant la Seconde Guerre mondiale. La série et le prologue du troisième volet cinématographique retracent l'adolescence d'Indiana Jones au début du XXe siècle. » Comme le dit si bien URL Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Indiana_Jones. Et juste comme ça, sachez que le professeur Jones tient son nom (Indiana) de son (très gentil) chien familial, à croire que Henry Walton ne lui plaisait pas… allez savoir.

Mon nom est Jones, Henry Walton Junior Jones. Pour vous servir !

Avant de dévoiler tout ce que vous n’avez jamais su sur l’aventurier au feutre et au fouet, sachez qu’Harrison Ford est (surtout) un vénérable enseignant d’archéologie dans une grande université américaine. Raflant le cœur de toutes ses étudiantes, le bougre ne se rend même pas compte du mal qu’il fait tant ses pensées sont occupées à ses histoires de quêtes et autres déserts emplis de trésors et de méchants. C’est donc à la sonnerie de la cloche que notre homme se transforme en mystérieux (???) héros en enfilant ses bottes et son si célèbre chapeau. Et c’est là que débute l’aventure, du moins celle de « La dernière des Croisades », car ce n’est qu’un tout petit bout de l’épopée d’Indiana. Ce qu’il y a de bien ici, avec Lego Indiana Jones, c’est que les trois premiers épisodes sont représentés, ce qui offre donc la possibilité de (re)découvrir toute l’histoire au fil du jeu. Bourré d’humour et de clins d’œil en version accélérée à la série, l’auteur ainsi qu’à tous les joueurs ayant un minimum envie de se détendre en prenant leur pad en main.
D’ailleurs, l’envie de se détendre est véritablement un atout lorsque l’on se lance dans l’aventure, cela évite de se prendre trop la tête avec des énigmes qui ne sont au final pas si compliquées que ça et que, si vous cherchez trop, vous pouvez réussir à ne pas résoudre. Vous le savez désormais, ce Lego est un jeu très accessible, qui ne demande pas une grande maîtrise de la console et qui est véritablement agréable à jouer. Un gameplay simple et efficace, il semblerait que ce soit la clef du succès, mais les développeurs ne s’en sont bien sûr pas arrêtés là, pour notre plus grand bonheur.

C’est bien, c’est beau, c’est Lego

Comme ils ne pouvaient pas s’arrêter en si bon chemin, après nous avoir pondu un jeté de lasso de folie qui permet autant de taper des pots de fleurs en briques lego afin de récupérer de la « monnaie », d’assommer des ennemis, de récupérer des objets que d’attraper votre partenaire (lorsque c’est une donzelle) pour la « pécho », ce dernier vous sera tout le temps utile. Cependant ce n’est pas le seul accessoire qui sera au programme, vous disposerez de pelles, de torches, de bouteilles ainsi que tout ce qui vous passera sous la main pour le balancer où bon vous plaira. En plus de ça, vous découvrirez même les talents de judoka d’Indiana avec les quelques prises qu’il est possible de réaliser lorsque vous vous battez au corps à corps, que du bonheur j’vous dis ! Mais bien évidemment il n’y aura pas que de la baston qui vous attendra puisque notre héros reste un scientifique, il est bon de lui (/vous) attribuer une part de réflexion dans son (/votre) parcours. C’est ainsi que de temps à autre, et certaines fois un peu plus que d’autres même, vous devrez vous triturer le cerveau et retourner une partie de l’environnement pour trouver quoi faire et comment, car tout ne vous tombe pas du ciel comme ça. Du linéaire mais pas trop, à point comme on l’aime.
Enfin, le tout accompagné d’une présentation simple mais claire, d’une B.O. méga O et de tout un tas d’objectifs annexes, vous en aurez pour votre argent lorsque viendra l’heure d’investir dans un titre qui s’annonce plus que prometteur. Avec plus d’une cinquantaine d’avatars à débloquer, ceci se faisant en les rencontrant lors de vos périples, vous aurez également du monde à voir avant de pouvoir dire « J’ai tout fait j’ai tout vu » ! Le statut d’aventurier ne sera pas offert non plus à tout le monde. Vous pouvez lire depuis tout à l’heure des passages tels que « dans votre aventure », « dans votre périple », et d’autres bidules chouettes du genre, mais seuls les plus assidus et « acharnés » auront le droit d’arriver au rang d’aventurier. Tous les autres, tous ceux qui ont pour habitude de passer un niveau comme ils mangent un Pepito, ne se verront attribuer aucune médaille et ni aucune récompense, hormis la satisfaction d’avoir fini le parcours qu’ils viennent de tracer. Un petit plus qui se remarquera seulement en fin de partie en terme d’or récupéré.

Je suis le plus riche et le plus beau

Même pas vrai, ce titre n’est qu’un futile mensonge, mais c’est tellement bon de se l’entendre dire. Sinon, à défaut de finir virtuellement riche, vous pourrez au moins profiter d’un jeu détaillé et qui se révèle très beau malgré le simplisme des backgrounds et des personnages. Nous aurions pu nous attendre à du cubisme pur et dur, les histoires de Lego étant un prétexte ultra valable, et bien ce n’est pas le cas et c’est un grand coup de chapeau (même si ça fait mal) que nous donnons aux développeurs de chez Lucas Arts pour leur performance. Seuls petits points noirs dans le décor, l’absence de voix et les temps de chargement. Mais rien de trop grave étant donné que tous les dialogues ont été remplacés par des « Humm Humm » et que tout est expliqué très explicitement, et en très simplifié également et que les temps de chargement, bien que longs, nous permettent de découvrir la carte du monde dans lequel nous allons évoluer avec le traditionnel trait rouge qui se trace vers votre destination. Pour résumer, du bon, du bon, du bon, du presque pas bon qui se révèle finalement plutôt bon et encore un peu de bon. Un bon programme qui s’annonce pour le 6 juin prochain.
Cette preview de Lego Indiana Jones aura donc été très enrichissante et laisse d'ores et déjà présager un titre très prometteur en provenance directe des studios de M. Lucas. En plus de cet éloge, il est vrai que l’univers d’Indiana Jones se prête tout à fait à l’humour transporté par les développeurs dans cette adaptation, très fidèle, de la trilogie. Rendez-vous au mois de juin pour un test en bonne et due forme qui vous révèlera tout le potentiel de la version finale du jeu.
16 mai 2008 à 23h16

Par Neji

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