Le principe du jeu reste le même, vous êtes à la tête d’un commando d’élite composé de quelques hommes surentraînés et spécialisés (sniper, voleur, etc.). Vous devez réaliser des missions périlleuses nécessitant souvent une infiltration discrète au cœur d’une base, d’un poste avancé, etc. Du sabotage à l’assassinat d’un homme de pouvoir, vos objectifs seront divers et variés. La victoire de la seconde guerre mondiale repose évidemment sur la réussite de ces missions chirurgicales. A vous d’utiliser chacune des fonctions des hommes à votre disposition pour mener à bien votre objectif.
On prend les mêmes et on recommence
Au niveau du gameplay sur ce volet le nombre d’homme disponible pour chaque mission est faible et ne dépassera que rarement 3 hommes. L’interface est assez bien faite mais difficile à assimiler. On a parfois du mal à se rappeler sous quel bouton se trouve le sous-menu dans lequel on cherche ce que l’on veut. De plus étant donné la criticité de la situation vous aurez tout intérêt à apprendre les principaux raccourcis clavier si vous ne voulez pas perdre la partie. Bien plus que dans les volets précédents, les lieux en intérieurs sont prépondérants. Utilisez à bon escient, par exemple, une galerie d’égouts pour vous faufiler d’un endroit à l’autre sans être vu.
On retrouve les éléments qui ont fait le succès des deux anciennes versions, à savoir la possibilité de connaître le champ visuel d’un ennemi, splitter la vue en plusieurs afin de surveiller simultanément différents lieus.
Les personnages gardent disposent d’un large éventail de fonctions et objets propres à chacun. Grimpez, assommez, ligotez, … Au cours de certaines missions vous serez également amener à piloter des unités alliées (soldat, artilleur, etc.) qui vous apporteront un soutient fort appréciable.
Réservé à une élite
Au début du jeu on a évidemment la possibilité de faire un rapide didacticiel, mais malheureusement celui-ci s’avère bien faible et n’apprend vraiment que les bases minimales du jeu. Résultat bon nombre de débutants n’ayant jamais joué aux précédents volets auront tout intérêt à se documenter, car ce troisième épisode s’avère extrêmement difficile et ce dès les premières missions.
Point important le mode solo se déroule en 3 campagnes indépendantes, ainsi vous ne resterez pas bloqué bêtement sur une mission.
Le mode multijoueur lui s’avère assez différent du mode solo. Il est beaucoup moins technique et stratégique. Vous avez le traditionnel mode deathmatch, mais qui à tendance à nous irriter pour avoir voulu imiter un FPS sans en être. En effet chercher sans cesse un ennemi qui se cache et qui ne sera visible que dès qu’il entrera dans votre champ de vision devient rapidement lassant. Un mode « collect the flag » existe également mais sans grand intérêt puisqu’il consiste principalement à être le plus rapide au mouvement et clic de souris. Bref, et ce n’est pas une surprise l’intérêt du jeu réside essentiellement dans le mode solo.
Un lifting réussi... mais peut mieux faire
Visuellement on retrouve notre bonne vieille 3D isométrique, et malgré des décors très bien conçus et indéniablement variés, personnellement j’ai été déçu par le niveau graphique du jeu. La modélisation des personnages notamment laisse un peu à désirer, les décors sont parfois ternes, on aurait pu espérer mieux. De plus gros inconvénient, les options de réglages graphiques du jeu se limitent à un choix « basse qualité/haute qualité », on a même pas la possibilité de choisir la résolution d’écran, ce qui est fort dommage au vu de l’aliasing fortement présent. Il vous faudra donc régler l’anti-aliasing de votre carte graphique au maximum, car le soft ne semble pas gérer cette donnée. Les effets notamment météorologiques sont quant à eux irréprochables.
Les soldats ennemis sont parfois difficiles à distinguer mais heureusement on dispose d’une touche mettant ces derniers en surbrillance. La caméra dispose d’une fonctionnalité de rotation par pas de 90°, très utile pour savoir ce qui se cache derrière un bâtiment, mais également un grand piège qui vous fera perdre votre sens de l’orientation, à utiliser avec modération donc. En intérieur observer les lieux à la recherche d’un soldat ou d’un objet devient parfois un casse tête frustrant. Vous disposez également d’un zoom.