Cossacks European Wars, contrairement aux autres jeux de stratégie en temps réel, possède un background assez original, car c'est la première fois que l'on peut revivre les batailles du XVIème et XVIIème siècle dans un jeu. Pour l'occasion, les plus grandes batailles ont été reconstituées, avec, entre autres, la Guerre de Trente Ans, la Guerre de Sept Ans et la guerre de Succession d'Espagne. Le jeu comprendra ainsi quatre campagnes avec des dizaines de missions. Seize nations différentes seront représentées dans le soft avec la France, l'Espagne, la Prusse, le Portugal, l'Algérie, la Hollande, pour ne citer qu'elles.
Un énième clone du produit de Microsoft ?
Au premier abord, Cossacks ressemble beaucoup à Age of Empires. Le jeu fonctionne quasiment de la même façon, tout aussi bien au niveau de l'interface, qu'au niveau du gameplay (différents âges à traverser, découverte de nouvelles technologies). On pourrait croire que les développeurs n'ont créé qu'une pâle copie de Age of Empires, sans aucun apport de nouveautés, mais il n'en est rien.
Une gestion du relief réaliste
En fait, le réalisme de Cossacks est très pointu. Gérer au mieux le terrain dans lequel vous affronterez les nations ennemies sera la clé de votre réussite. En effet, comme dans quelques autres jeux du genre, le relief est géré. Les développeurs ne se sont pas limités à ça, puisque le nombre de fantassins différents, et même des autres unités comme les cavaliers ou l'artillerie, est colossal. Les développeurs ont carrément créé une soixantaine de fantassins différents pour l'occasion.
Cossacks est un jeu cohérent
De plus, finies les incohérences comme on en voyait dans Age of Empires ou Warcraft : toutes les unités ne seront pas aptes, par exemple, à détruire un bâtiment. Pour ce faire, il faudra faire appel à l'artillerie. Autre exemple : certaines unités haut gradées et ayant un moral élevé pourront rallier des unités ennemies à votre cause. Les fantassins pourront même capturer quelques bâtiments pour limiter la puissance de vos adversaires. Nous nous arrêterons ici, car les exemples sont trop nombreux pour tous être cités.
Un système de ressources nouveau
Toujours pour accroître le réalisme de leur jeu, les développeurs ont programmé un système de ressources révolutionnaire. Le prix du coût des unités est avantageux par rapport aux autres jeux de stratégie, mais il faudra les nourrir par la suite et même payer les unités les mieux gradées. Si vous ne les alimentez pas, vos soldats et vos paysans mourront un à un, donc il est nécessaire d'avoir un grand nombre d'unité de blé en stock. Mis à part cette nouveauté, les six ressources exploitables sont classiques : le blé, le bois, la pierre, l'or, l'argent et le charbon.
Pour prouver la véracité de tous les éléments du jeu, CDV Software a prévu d'intégrer une encyclopédie à leur soft, mais aucune information n'a été donnée à son sujet.
Des milliers de soldats à l'écran !
Dans Cossacks, l'accent a été mis sur la rapidité avec laquelle les unités sont produites. Quelques secondes suffisent à construire un fantassin et ce dernier coûte un prix minime. Vous serez donc amené à en créer des dizaines, voire des centaines pour détruire votre adversaire, ce qui donnera lieu à des batailles épiques pouvant mettre en scène des milliers de soldats ! Selon les développeurs, le jeu serait capable de gérer 8 000 unités simultanément, donc imaginez l'ampleur des batailles...
Un graphisme décevant
Pour terminer, parlons un peu du graphisme. Ce dernier n'est pas d'une beauté extraordinaire et est même plutôt moche dans certaines scènes. En regardant le jeu de près, on peut trouver qu'il ressemble à
Theocracy. Nous ne pouvons pas trop nous prononcer là-dessus pour le moment car cet aspect n'est pas encore finalisé. De toute façon, inutile de blâmer les développeurs car un certain effort a été fourni au niveau des échelles très bien respectées, et au niveau de la fluidité du jeu, car comme je vous l'ai dit, il est possible d'afficher des milliers d'unités à l'écran, ce qu'un soft plus abouti graphiquement ne peut pas faire, comme
Age of Empires 2 ou
America.