Difficile de ne pas spoiler pour vous raconter un petit peu la situation dans laquelle vous vous trouvez dans
Assassin's Creed : Brotherhood. Desmond s'est échappé et la nouvelle base de ses acolytes et lui s'est établie sur les vestiges de ce que fut la ville d'Ezio Auditore, Monteriggioni. Après avoir triomphé de Rodrigo Borgia mais sans le tuer (ce qui pour un assassin ayant liquidé des hordes de gardes pour en arriver jusqu'à lui est vraiment curieux, voire complétement stupide avouons-le), Ezio rentre à la maison, retrouve la famille, les amis, et surtout les gonzesses bien sûr. Le souci, c'est que laisser la vie à un Borgia était certes débile, mais en plus celui-ci a un fils qui utilise les fonds de l'Eglise pour monter sa petite armée de templiers et faire de l'Italie un pays sous le joug de son organisation plus si secrète que ça. Ce qui devait arriver arriva, et un beau matin, alors qu'Ezio profitait des faveurs d'une de ses dames au fond du lit, il fut réveillé pour sauver la ville de ses envahisseurs...
Dans le solo d'
ACB, il semble qu'une place plus particulière ait été offerte à Desmond, le descendant d'Ezio que vous incarnez dans le présent. Dès les premières minutes de jeu, celui-ci se voit visiter les ruines de ce qui fut le repaire d'Ezio, parcourant les couloirs en revivant les souvenirs de son ancêtre. Si pour ce que nous en avons vu, Desmond se contente d'intervenir uniquement dans des phases de plate-forme, on espère fortement que les techniques d'assassinat qui coulent dans ses veines lui serviront un minimum dans cet épisode, au moins pour se venger des salopards qui l'ont retenu dans
Assassin's Creed 1 & 2. Ezio, quant à lui, devra se faire une place à Rome pour combattre la famille Borgia, encore et toujours. Sans entrer dans les détails, la notion de gestion semble avoir une place plus importante dans la capitale italienne. De plus, au cours de nos explorations, nous avons remarqué quelque chose qui pourrait faire gagner du temps au quidam qui en a peut-être assez de parcourir la ville en sautant sur les toits et en se faisant insulter par tous les passants (oui, ça n'a pas changé, tout le monde se retourne sur vos cabrioles en les commentant) : vous pouvez maintenant rénover des tunnels dans la ville, qui vous permettront de vous déplacer discrètement et très rapidement partout où vous en avez besoin.
Le gameplay, s'il est resté le même que dans les autres épisodes dans les grandes lignes, semble avoir tout de même gagné en maturité. Les combats sont un petit peu plus complets avec l'arrivée du fameux coup de pied aux burnes permettant de faire tomber la garde de l'adversaire. Les ennemis ont légèrement moins tendance à attaquer les uns à la suite des autres et forcent un petit peu plus à attaquer qu'avant. Mais la bonne vieille méthode défensive reste apparemment la meilleure, un bon contre dans la tronche, on n'a toujours pas fait mieux. Plus discret que le flingue en maintenant une distance honorable, on voit apparaitre l'arbalète dans le dos d'Ezio : pratique pour éliminer en silence des ennemis difficiles à atteindre. Mais là n'est pas l'intérêt de ce
Brotherhood. Le principal attrait de cette version, tout de même très proche du dernier opus, c'est l'arrivée de la confrérie pour se battre aux côté d'Ezio. Ici, vous pourrez et devrez recruter des assassins pour les placer sous vos ordres avec un système simple mais plutôt ingénieux. Pour recruter, il faut trouver un habitant de la ville qui se rebelle. Sauvez-le en vous battant à ses côtés, cela le convaincra de rejoindre vos rangs. Après quoi, il sera à vos ordres. Vous pourrez lui proposer des missions différentes un peu partout en Europe afin d'aguerrir ses compétences et de vous faire gagner de l'argent. En fonction du type de mission et de la difficulté, un pourcentage de chances sera attribué à votre homme de main. Si ses chances sont trop faibles, envoyez donc plusieurs hommes sur le coup, tout en acceptant bien sûr que les points d'expérience soient dispatchés entre vous. Toutefois, si vous avez besoin d'aide au cours d'une de vos missions, par exemple en éliminant quelques gardes qui barrent votre passage d'un coup, veillez à ne pas envoyer tout le monde en mission pour garder quelques renforts. Sinon, vous aurez beau appeler, personne ne viendra à votre secours.