Test : Zeus : Le Maître de l'Olympe - PC

Zeus : Le Maître de l'Olympe - PC
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Après le très sympathique Caesar 3 et le décevant Pharaon, Impressions Games nous sort maintenant Le Maître de l'Olympe, Zeus de son petit nom. Saura-t-il rectifier le tir ?
Zeus est un jeu de gestion/stratégie où vous devrez bâtir une cité, avec ses habitations, ses marchés, ses industries, ses temples, ses hôpitaux, son armée, etc. Une fois votre ville construite, vous devrez remplir plusieurs objectifs, variant selon les campagnes, du style : "Atteignez 1000 habitants" ou "Il faut que 500 habitants de votre cité habitent dans des pavillons". Ces objectifs seront bien sûr plus corsés par la suite et les campagnes, au nombre de sept, promettent de très longues heures de jeu, avec 45 missions au total.

Passons maintenant au vif du sujet

Après une introduction fort jolie vous présentant les débuts de la Grèce, deux choix s'offrent à vous : soit vous commencez par le didactiel, que je recommande vivement aux débutants, soit vous commencez directement une des sept campagnes, ou encore un des trois niveaux en jeu libre, dont un mode "bac à sable" où tout est permis. Ensuite, vous arrivez directement sur le terrain. On découvre alors que le graphisme du jeu est beaucoup plus fin et joli que ses ancêtres. Les personnages et surtout les bâtiments sont beaucoup plus beaux, dans un style cartoon qui change des graphismes trop classiques de Pharaon, et surtout, c'est très coloré. La musique qui vous accompagnera tout au long du jeu sera envoûtante pour ceux qui aiment le style de l'époque, tandis que les autres ne pourront pas la supporter plus de cinq minutes.
Après quelques minutes de premier contact, vous construisez vos premières habitations, l'hôpital, la fontaine, les bâtiments de maintenance, le grenier, le port pour la pêche, l'indispensable agora -le marché de l'époque- et, surtout, le palais du gouverneur où vous pourrez stocker l'argent des impôts. Tout un petit monde s'anime alors dans la ville et il est toujours possible d'interroger un habitant, d'ailleurs, les voix françaises sont toujours aussi décevantes.

Quelques innovations de taille

La principale innovation de Zeus : Le Maître de l'Olympe est l'invocation des demi-dieux, tels que Hercules. Dans certaines missions, ils sont indispensables et ils vous demanderont un certain nombre de gymnases, des théâtres, que de nombreux habitants soient dans la ville. Par contre, leurs demandes sont parfois un peu exagérées. Une fois dans la ville, ils pourront réaliser des miracles... Cependant, les dieux ne vous seront pas toujours favorables et pourront bien sûr vous jouer de mauvais tours, comme une épidémie, un incidie, ou bien l'arrivée de monstres, tels qu'un Hydre. Rassurez-vous, vous aurez tout le temps de voir venir cela.
La seconde nouveauté réside dans la présence active des autres cités. Même si on ne peut toujours pas les visiter, leur concurrence est plus présente que jamais, vous aurez l'occasion de voir les marchands des cités voisinnes se promener dans votre ville et vous pourrez les soumettre en leur demandant des tributs ou en les pillant, comme c'était le cas en vrai.

Un rythme un peu lent

Le principal reproche que j'émettrai à Zeus : Le Maître de l'Olympe est son rythme parfois trop peu soutenu. Par exemple, le premier niveau de la seconde campagne est très lent, car il faut à la fois avoir 500 personnes habitant dans des pavillons, récolter 20 de laine par an et gagner 500 drachmes de bénéfice en un an. Mine de rien, cette objectif peut paraître simple, mais il faut savoir que si, à la fin de l'année, vous n'avez pas gagné ces satanés drachmes, vous devrez attendre encore un an et la vitesse du jeu ne peut pratiquement pas être accélérée... Mais ne blâmons pas les développeurs, car ce défaut est typique aux jeux de gestion et les fans du genre ont l'habitude. De toute façon, rien ne vous oblige à jouer ces missions, puisqu'un mode "bac à sable" est inclus.

Nom de Zeus : Le Maître de l'Olympe !

A part ce défaut et les voix ridicules, Zeus : Le Maître de l'Olympe peut se vanter de ne pas être couvert de bugs : c'est beau, c'est intéressant, c'est long et les défauts de Caesar 3 et Pharaon ont été corrigés, notamment en ce qui concerne les maisons qui ne s'écroulent plus au bout de dix minutes. Enfin, terminons sur un dernier point positif : la documentation fournie avec le jeu est exemplaire, amusante et très épaisse, de plus de 180 pages !
Zeus, le Maître de l'Olympe est un très bon jeu de gestion corrigeant tous les défauts rencontrés dans les précédentes productions du développeur. Cependant, sa relative lenteur risque de décevoir quelques joueurs...
12 juin 2000 à 11h20

Par

Points positifs

  • Le mode "bac à sable"
  • Graphisme mignon
  • Défauts de Pharaon et Caesar 3 corrigés

Points négatifs

  • Voix ridicules
  • Lenteur de certaines missions

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
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