Test : Need For Speed World - PC

Need For Speed World - PC
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C'est alors que je me demandais ce que j'allais bien pouvoir m'offrir pour mon anniversaire qu'Electronic Arts a eu la judicieuse idée de m'offrir son dernier Need For Speed (ça fait un peu prétentieux dit comme ça mais aujourd'hui j'ai le droit). Un épisode qui s'aventure sur le terrain des MMO. Une nouvelle piste explorée par l'éditeur pour tenter de relancer une de ses séries phares sur la pente descendante depuis quelques temps déjà.
Passé le téléchargement du client, qui prend étonnement peu de place sur le disque dur, la première chose à faire est de créer son pilote. Une tache au combien fastidieuse durant laquelle il faudra choisir son pseudo et une icône parmi la petite trentaine qui vous sont proposées.

Ensuite, il faut passer à la douloureuse. Vous disposez de 35 000 crédits pour vous acheter une des 6 charrettes alors disponibles. Il vous en restera pour la repeindre. Les plus économes préfèreront certainement garder ce surplus pour pouvoir acheter rapidement une caisse (un peu) plus puissante. Vous êtes désormais prêts à affronter le monde de Need For Speed.

Welcome !!!

Vous voilà maintenant lâchés en ville. Et ce qui frappe, c'est que malgré la config modeste de mon PC portable, c'est pas trop moche. C'est même plutôt joli. Avec toutes les options graphiques sur medium, on a droit a des voitures assez bien modélisées malgré la pixelisation sur les contours de celles-ci. Quant au décor, les textures sont un peu baveuses et certaines bosses et courbes, un peu anguleuses, mais rien qui pique les yeux non plus. L'ensemble est suffisamment plaisant à regarder.

Pour ce qui est de la map, elle est assez vaste et offre une variété de décors intéressante. Du quartier résidentiel à la zone industrielle en passant par le centre ville. On peut même s'essayer au hors piste sur un terrain de golf. Le tout est plutôt vallonné, ce qui permet des sauts sympathiques au dessus du trafic à l'occasion. Mais il lui manque le charme d'une Paradise City ou l'atmosphère d'une Liberty City. Bref, il lui manque une âme.

Not so fast and not so furious

On pourra aussi reprocher à Need For Speed World son contenu trop limité dans l'ensemble. L'offre gratuite pour commencer, on a accès qu'aux huit véhicules de la première catégorie, ceux qui se trainent. Et passé le niveau 10, la progression est bloquée. Ce qui fait en gros cinq à six heures de jeu. Celles-ci sont de plus assez répétitives. Car en plus du peu de véhicule disponibles, il n'y a que trois types d'épreuves : la course, le sprint et la course poursuite. Cette dernière se déclenchant au grès de nos collisions avec les forces de l'ordre. Et pour ne rien arranger, la plupart des épreuves accessibles lors des 10 premiers niveaux sont concentrées sur une petite partie de la carte. Ce qui fait que, même en changeant de tracé à chaque fois, on se retrouve souvent à arpenter les mêmes rues. Etait-ce si compliqué de répartir les épreuves de départ aux quatre coins de la ville ? Pas besoin d'avoir fait l'E.N.A. pour comprendre que ça aurait été plus vendeur. Et ça n'aurait pas été du luxe. Parce que les 17 voitures voitures supplémentaires peinent à convaincre de mettre 20€ dans le starter pack.
Pour ce qui est du gameplay à proprement parler, c'est de l'arcade dans la plus pure tradition des Need For Speed. Mais le pilotage n'en est pas dénué de subtilité pour autant. Roulant la plupart du temps pied au plancher, la moindre baisse de régime inutile peu permettre aux autres concurrents de nous rattraper. Il devient vite primordial de soigner ses trajectoires afin de minimiser ces pertes de vitesse. Heureusement on a quelques power-up pour nous aider. Si la plupart sont relativement insignifiants (je me demande encore à quoi peuvent servir certains), il y en a deux qui ont retenus mon attention : le boost, classique mais très utile, et le trafic magnet qui transforme le leader de la course en aimant à voiture. Une idée qui m'a fortement séduit car elle peut donner à la course un aspect cocasse quand on est sous l'effet de ce malus.
Malheureusement la sensation de vitesse est aux abonnés absents. Et ce n'est pas la trainée rajoutée derrière les véhicules qui va y changer quelque-chose. Si bien qu'au final, on a presque l'impression de piloter une 4L. Et j'exagère à peine. Ceci dit, je tempère cette dernière affirmation en précisant que je n'ai pas eu l'occasion de tester les véhicules Tier 3, les plus rapides. Mais sachez qu'avec les véhicules Tier 2, la catégorie intermédiaire, testés lors de la bêta, le problème est toujours là.
Pour finir, je dirais que Need For Speed World avait des atouts à faire valoir mais qu'il souffre de trop gros défauts pour justifier l'investissement. Que ce soit par son contenu, sa répétitivité, ou sa conduite mollassonne, ce nouvel opus en décevra plus d'un. Cependant, il permet tout de même de s'amuser un peu à moindre frais et certains fans de la série y trouveront certainement leur compte.
16 août 2010 à 21h30

Par

Points positifs

  • Ne demande pas une grosse config
  • Une map vaste et variée
  • C'est un free to play......

Points négatifs

  • ..... mais l'offre gratuite est un peu faiblarde
  • Tout comme l'offre payante
  • C'est un peu mou tout ça
  • Répétitif

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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