Preview : End of Nations - PC

End of Nations - PC
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Qui a déjà entendu parler d’un MMORTS ? Trion Worlds présente End of Nations, un jeu dans lequel les joueurs opposent leurs armées par dizaines. Mélange entre les MMORPG et les RTS, ce premier jeu du genre vise les publics de deux des genres les plus prisés sur PC.
Starcraft II vient de sortir, devenant comme prévu l’ultime référence du moment en matière de jeux de stratégie. Et si vous imaginiez des batailles réunissant jusqu’à 100 joueurs ? Ce serait un joyeux bazar, certes, mais intensément fendard. C’est un peu le principe d’End of Nations, pas du tout dans un univers de science-fiction mais en prenant pour background notre bonne vieille planète bleue, premier MMORTS prévu pour l’année 2011. Il nous a été présenté à la Gamescom par Michael Legg, président de Petroglyph, le studio de développement. En visant deux publics à la fois, parviendra-t-il à trouver sa cible ?

En effet, le principe du jeu est d’appliquer le MMO au RTS. Ou inversement. On se retrouve donc avec un système d’upgrade basé sur l’expérience, une armée de véhicules remplaçant le traditionnel avatar unique des MMORPG. Le joueur possède un QG, qu’il améliore au fil de sa progression, lui permettant d’agrandir son armée et d’améliorer ses véhicules (principalement des chars). On trouvera également un système de combats contre des armées dirigées par l’ordinateur, remplaçant les habituels monstres des univers RPG. Il sera nécessaire, par exemple, que 20 joueurs s’associent pour venir à bout d’un super-tank gros comme la Maison Blanche, l’équivalent d’un dragon dans un MMORPG.

Mais le côté PvE ne nous a pas été montré lors de cette présentation, pour se concentrer sur l’aspect PvP. Jusqu’à 100 armées peuvent se retrouver sur le champ de bataille, réparties en 2 camps belligérants s’affrontant pour conquérir les différentes zones de la map. Plus une équipe contrôle une zone, plus elle lui rapporte de points, et le combat est terminé une fois une certaine limite franchie. À propos du combat lui-même, il ne s’agit pas que d’envoyer des unités au casse-pipe pendant qu’on en fabrique d’autres derrière. Non, le joueur a droit à 20 véhicules maximum, qui ne sont pas entièrement détruits lorsque leurs points de vie sont à 0. Ils restent un moment sur place à effectuer des réparations avant de reprendre part au combat. Le système de combat emprunte aussi aux MMO, avec une timeline de « sorts » tels que l’écran de fumée, l’invisibilité, ou un boost de puissance. En fait, on retrouve deux timelines sur l’écran, l’une qui sera familière aux joueurs de MMO avec une liste d’actions, l’autre qui parlera aux joueurs de RTS avec la liste des unités et leurs points de vie. Il existe aussi un système de classes, pour choisir son style de combat lors de la création de son armée.

Concernant le background du jeu, vous évoluerez dans un monde en plein chaos. Une crise économique sans précédent a entraîné l’effondrement des nations tel qu’on le connaît, accompagné d’un boom du développement de l’armement militaire. Un gouvernement mondial s’est formé, sortant le monde de ses difficultés, mais en employant des méthodes radicales et despotiques. Le temps est venu où des armées du monde entier tentent de s’opposer à cette tyrannie, plongeant la Terre dans une nouvelle ère de guerre. On trouve donc des zones de combat sur tous les continents, ce qui permet de varier les types d’environnement (déserts, plaines, etc.). Un système de téléportation permet d’envoyer son armée rapidement à l’autre bout du monde pour prendre part à une bataille, pour simplifier les déplacements.
Le concept est donc tout à fait séduisant. End of Nations est le premier de son genre, et promet d’attirer au moins les joueurs de RTS. Pour ce qui est des habitués des MMORPG, bien sûr on retrouve un système de progression similaire, mais trop peu de choses nous ont été dévoilées sur un éventuel scénario évolutif et sur le système PvE pour être certain qu’ils trouveront leur compte sur cet aspect. C’est un titre à surveiller, pour le moment annoncé en 2011.
27 août 2010 à 12h54

Par SiMouth

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