Preview : The Elder Scrolls V : Skyrim - PC

The Elder Scrolls V : Skyrim - PC
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Lorsque JoKeR m'a proposé d'aller jouer à Skyrim en avant première, ma première réaction fût strictement d'ordre physique et située au niveau de l'entrejambe, si vous voyez ce que veux dire. Il m'aura fallu une grosse préparation mentale pour arriver à contrôler mon excitation et ne pas passer pour un gros boulet de fan-boy. Au final, je ne pense pas avoir fait tâche au milieu de mes confrères. Et c'est vous, bandes de petits veinards, qui êtes les grands gagnants dans cette histoire, puisque vous pouvez désormais lire cette fantastique preview.
Arrivé dans les locaux de Bethesda, qui jouissent d'une vue imprenable sur Paris, on a pas vraiment eu à se faire prier pour prendre place aux stations de jeu et débuter nos parties, le buffet étant, pour une fois, royalement ignoré. La démo nous proposait, pour commencer, de créer un personnage, nous demandant de choisir, sexe, race et autres attributs de notre avatar. On retrouve la plupart des races présentes dans Oblivion, argoniens, khajiits, elfes des bois, impériaux, nordiques, orques et rougegardes étant à nouveau de la partie. Et force est de constater qu'un grand pas en avant a été fait au niveau de la modélisation des visages. D'ailleurs, ces derniers sont entièrement paramétrables, comme à l'accoutumé. Et ça fait plaisir d'arriver à créer un visage crédible sans y passer trois plombes. Cinq minutes suffisent pour créer un sosie de Géralt de Riv. Dans cette création d'avatar, on notera comme nouveauté, l'apparition des cicatrices, qui rendent n'importe quel visage stylé en lui donnant un petit côté warrior.

Un univers enchanteur

La création d'avatar terminée, on a été projetés 45 minutes après le début du jeu, une manière pour les équipes de Bethesda de ne pas trop nous en dévoiler sur le scénario du titre. On ne s'en plaindra pas, loin de là. On est donc téléportés dans l'univers de Skyrim, livrés à nous même, et un constat s'impose : c'est beau. Si la version testée tournait sur Xbox 360, ça ne l'empêchait pas de nous éclater la rétine. Il y a certes quelques petits soucis, quelques textures un peu baveuses, un léger clipping, mais rien de vraiment condamnable dans un environnement ouvert de cette envergure. D'autant plus que la démo date de l'Eurogamer Expo et que les équipes de développement pourront retravailler quelques textures d'ici la sortie du titre. Mais si on passe outre ces petits défauts, c'est surtout parce que le monde qui se dévoile devant nous est incroyablement vivant. On croise fréquemment des animaux comme des lapins, des renards ou des cerfs. La végétation est touffue et très colorée via les innombrables plantes que l'on peut cueillir. Un soin tout particulier a été porté sur le rendu de l'eau qui est, on le voit tout particulièrement sur les rivières, d'excellente qualité. Bref, on n'a qu'une envie : envoyer balader toutes les quêtes et se perdre dans le royaume de Skyrim.

Riverwood

Mais on tombe vite sur le village de Riverwood, bâtit au milieu d'une forêt au bord d'une rivière, d'où le nom très recherché. Qu'est ce qu'il fout là ce con ! On va être obligés de sociabiliser maintenant ! Du coup on va faire un petit tour dans le bourg pour se présenter aux villageois. On rencontre Alvor, le forgeron, qui nous demande de fabriquer une dague en fer. Faut toujours qu'il vous demande de faire un truc celui-là ! Mais ça va nous permettre de vous parler du système de craft, et d'augmenter votre compétence de forgeron. Accessible via les forges, le système de craft vous permet de fabriquer des objets (armes, armures, etc...) pour peu qu'on est le matériel nécessaire à sa confection. On pourra également utiliser la meule qui se trouve sur place pour aiguiser ses armes. Une fois que ce feignasse d'Alvor nous lâche, on en profite pour aller faire un tour chez le marchand du coin. L'entrée se situe à l'étage, accessible via un escalier. Étrange, mais on va pas épiloguer là dessus. En entrant, on entend une dispute entre un homme et une femme venant de l'étage inférieur, on va voir de quoi il s'agit. À notre entrée dans la pièce, ils stoppent leur conversation et la dame s'en va. En parlant au bonhomme, on comprend que les deux sont frère et sœur, et que la dispute portait sur un énième cambriolage. Ce n'est pas là ce qui nous intéresse, mais plutôt la quête que le bonhomme va nous proposer : récupérer sa griffe d'or.

Une interface remaniée

Selon le marchand, ce sont des bandits ayant élu domicile dans une grotte située pas très loin du village qui détiennent cette fameuse griffe d'or. Étant donné qu'il faudra très certainement occire du manant, une petite préparation s'impose avant de partir à l'aventure. L'occasion pour nous de voir ce que donne la nouvelle interface. Plus besoin de passer par le menu pause pour accéder à son inventaire, une simple pression sur le bouton B vous ouvrant la voie vers diverses sections du jeu. En bas, vous avez la map, à droite, il y a l'inventaire, et en haut, votre arbre de compétence. Nous filons à droite pour ouvrir l'inventaire qui prend la forme d'un menu présentant les différents types d'objets sur la gauche de l'écran. On a les armes, les armures, les ingrédients, les potions, etc... Il y a même les sorts. Pour choisir les armes et armures dont on souhaite s'équiper, les développeurs ont procédé à un ajout bien pratique : un petit triangle apparaît devant les meilleurs objets de leur catégorie. Ce qui simplifie bien la tâche quand on a une grande quantité d'objets dans la dite catégorie. Pour ce qui est des armes, vous pouvez choisir dans quelle main la mettre d'une pression sur la gâchette correspondante. Mais on peut avoir besoin de modifier notre équipement suivant les situations, et pour faciliter ces changements successifs, il sera possible de mettre certains objets dans une liste de favoris qui sera accessible directement via un appui sur le bouton haut de la croix directionnelle. On peut y mettre tous les objets qu'on souhaite comme les armes, armures, potions et sorts. Même si le jeu se met en pause à l'ouverture du menu, cet ajout constitue un plus inestimable pour le rythme du jeu.

La caverne de la griffe d'or

Une fois bien préparés, on part vers l'est, en direction de la grotte où se terrent les bandits. Un obstacle de taille se dresse rapidement entre nous et notre objectif, pour être précis, il s'agit d'une montagne. On jette un petit coup d’œil sur la carte pour pour trouver un chemin de contournement. La carte est plutôt jolie et toute en 3D. On regrette seulement de pas pouvoir déplacer la caméra comme on le souhaite, mais au fond, on s'en branle, parce que la grotte est sur les hauteurs de ce mont enneigé. Alors on longe la montagne à la recherche d'un passage pour monter, et on grimpe. Très vite, la végétation laisse sa place à des ruines enneigées, et des bandits font leur apparition, et vous agressent. Il convient de sanctionner leur insouciance comme il se doit, avec un bon coup d'épée dans le bide. Le temps de calmer les hardeurs de ces trois malotrus suffit à augmenter les compétences armes à une main et parade. Mais une flèche siffle à nos oreilles. Il en reste un, il s'était caché le fourbe. Alors on sort son arc et on l'aligne à ce sale fourbe. On en profitera pour améliorer nos performances au tir à l'arc. On peut enfin se diriger vers l'entrée du donjon, c'est ici que les choses sérieuses commencent. On avance prudemment dans ces sombres couloirs, il ne faudrait pas tomber sur un piège ni attirer prématurément l'attention sur nous. Quand on entend des voix, on s’accroupi pour faire moins de bruit et lancer une attaque surprise. Ce qu'on fait à distance avec notre arc, la furtivité de l'attaque impliquant un bonus de dégâts conséquent et fort appréciable. Bien entendu, la première flèche déclenche l'alerte et les occupants de la grotte se mettent activement à votre recherche. Mais en la jouant fine, on arrive à tuer l'un d'entre eux avant qu'ils nous repèrent. La flèche fatale le faisant décoller. On constate que des progrès sont encore à faire au niveau de l'animation, l'ennemi restant complètement raide lors de son vol plané.

Dans l'antre du monstre

On s'enfonce toujours plus profondément dans le donjon, en prenant soin de résoudre les quelques énigmes et d'éliminer les présences hostiles, mais sans qu'il y ai la moindre trace de cette griffe d'or. Arrivés à un certain niveau, on se rend compte que les toiles d'araignée deviennent particulièrement envahissantes, à tel point qu'il est parfois nécessaire de donner un coup d'épée pour dégager le passage. On entend quelqu'un appeler à l'aide, alors on va voir ce qu'il se passe. On atterri dans une grande pièce dans laquelle un homme est coincé, empêtré dans les toiles d'araignée. Alors qu'on s'apprête à l'aider, une putain d'araignée géante débarque depuis un trou dans le plafond. Un combat sans pitié débute alors. Après quelques tentatives infructueuses au corps-à-corps, on décide de s'éloigner un peu et de cramer le monstre avec le sort flamme, pouvant être lancer des deux mains en simultané pour plus d'efficacité. Un combat dantesque et quelques augmentations de talent plus tard, le monstre est vaincu et on passe au niveau 2. En appuyant sur la touche B, on s'aperçoit que la section skills (arbre de compétence) a changé de nom pour devenir level up (niveau supplémentaire). On va donc jeter un œil à la dite section pour rendre cette augmentation effective, là on nous demande si on veut augmenter notre santé, notre réserve de magie, ou notre endurance, un choix pas forcément évident. Mais ce n'est rien comparé à la suite. En effet, on a un point de compétence à attribuer à un emplacement de votre arbre de compétence. Le problème, c'est que vous n'en avez pas qu'un, mais un par compétence, et ces dernières sont nombreuses. Jugez plutôt : destruction, restauration, altération, enchantement, illusion, conjuration, forge, alchimie, armure lourde, armure légère, parade, armes à une main, armes à deux mains, tir à l'arc, crochetage, pickpocket et discours sont autant de capacités que vous pouvez augmenter, et donc autant d'arbres de compétences à faire fleurir. Voilà qui promet une durée de vie gargantuesque.

Un environnement mortel

L'araignée géante passée de vie à trépas, on va voir le bonhomme, Alves de son prénom, pour l'aider. Mais avant toute chose, on l'interroge sur la griffe d'or. Bingo ! Il l'a sur lui et nous révèle en plus qu'elle est la clef qui donne accès à un grand pouvoir enfoui dans cette grotte. Alléchés par cette révélation, on le libère pour qu'il nous conduise à la source du dit pouvoir. Mais à peine arrivés à la première salle à traverser, quatre cadavres se réveille et nous attaquent. Si se débarrasser du premier fût chose aisée, le feu étant très efficace contre ces créatures, il aura tout de même fallu user toute notre magie pour le réduire en cendre. Et les trois autres, qui ont largement eu le temps de massacrer Alves pendant ce temps là, se ruent sur nous. Alors on tente, tant bien que mal, de rester hors de portée de leurs lames en attendant de récupérer un peu de magie. Ce faisant, on repère une dalle suspecte à l'entrée d'un couloir. Ça sent le piège à plein nez. Alors on file dans le dit couloir en prenant garde de ne pas marcher sur la dalle incriminée et on se retourne en espérant que les morts-vivants se fassent avoir. La chance est avec nous, l'un d'eux commet l'erreur et une porte ornée de pics bien affutés s'abat sur les créatures. Deux de moins, plus qu'un, on y va à la spartiate, le glaive à la main. On pourra utiliser d'autres pièges de cette manière dans la grotte. Plus tard, on remarquera qu'une substance bizarre recouvre le sol par endroits. Il s'agit en fait d'un liquide inflammable qui pourra s'avérer très utile contre les groupes d'ennemis, surtout dans les passages étroits. Enfin, on arrive devant la fameuse porte nécessitant la griffe d'or. Mais avant de l'insérer dans la serrure, on a une petite énigme à résoudre. Rien de bien sorcier, mais elle peut devenir un vrai casse tête si vous n'avez pas récupéré tous les indices aidant à sa résolution. Ceci étant dit, arrivés dans la pièce en question, un son étrange se fait entendre. Ça vient du fond. Alors on s'enfonce dans la pièce, on monte les quelques marches qui nous séparent du piédestal et on remarque un détail étrange. Des lettres gravées sur le mur brillent. On s'approche d'elles quand en jaillit un flot de particule qui vient droit nous. Complètement aveuglés pendant un bref instant, on revient à nous avec un monstre à combattre et un nouveau pouvoir.

À suivre...
Ce premier contact avec Skyrim était foutrement bandant. L'immense univers qu'on nous propose d'explorer prend vie devant nos yeux ébahis grâce à un fourmillement de détails impressionnant et une faune bien plus présente que dans un Oblivion. La nouvelle interface est un vrai régal à utiliser, même si elle nécessite quelques minutes d'adaptation. Et que dire du gameplay, une vraie tuerie. On attendra la version définitive pour voir si les quelques soucis techniques ont été résolus ou amoindris. Mais même sans ça, The Elder's Scroll V : Skyrim vaudra largement le détour, et il est fort probable que le 11/11/11 marque le début d'un génocide de vies sociales.
17 octobre 2011 à 14h00

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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