Preview : Call of Duty : Black Ops II - PC

Call of Duty : Black Ops II - PC
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Deux ans après Black Ops premier du nom, Black Ops 2, le nouveau Call of Duty développé par Treyarch était présenté à l'E3, dans une version malheureusement non jouable. La démo était cependant suffisamment longue pour commencer à se faire une idée sur les nouveautés et l'ambiance générale du titre.
Le scénario est découpé en deux parties suivant la vie de Raul Menendez : la première partie se passe dans les années 80 et Menendez n'est "qu'un" terroriste entraîné par la CIA. La seconde partie se passe quant à elle en 2025, et met en scène une sorte de guerre froide opposant les Américains aux Chinois. Pourquoi une guerre froide ? Tout simplement parce que la Chine dispose d'un quasi-monopole sur la production mondiale en minéraux servant à construire les appareils de haute technologie, et que cette situation commence à devenir un handicap pour les USA. Les deux pays sont donc armés jusqu'aux dents en prévision d'un véritable conflit, mais entre temps, Menendez a réussi à pirater les systèmes informatiques américains et les drones se retournent contre eux, d'où l'intervention des Black Ops.

Toi aussi, viens te battre à côté de l'E3 !

Le premier niveau qui nous a été montré se déroule dans le Downtown de Los Angeles, à proximité du Convention Center, et on y voit même le Staples Center. La ville est littéralement défigurée par le conflit et vous apercevrez de nombreux bâtiments en flamme... s'ils sont encore debout. Le jeu commence juste après un accident de bagnole sur le périph' provoqué par une armée de drones. Fidèle à la tradition, ce Call of Duty s'annonce très explosif : la ville est remplie de drones et d'exosquelettes hostiles, et vous serez sans cesse mitraillé de tous les côtés. Cette surenchère est limite caricaturale, vous avez parfois au moins une cinquantaine de drones au-dessus de la tête !
Nous avons pu assister à de nombreuses séquences scriptées (pont qui explose, voiture qui nous tombe dessus, grand plongeon en s'accrochant à un câble suspendu en hauteur, etc.). Tous ces scripts donnent malheureusement l'impression d'évoluer dans un couloir et de ne pas avoir de liberté d'action. Une partie de la démo nous montre que l'on pourra piloter des avions, notamment au travers d'une mission où il faut protéger des véhicules. Dans les airs, la modélisation s'annonce relativement simpliste, reste à voir si la carte est étendue ou si le jeu reste dirigiste.

Un nouveau mode de jeu

Le deuxième niveau présenté était une démonstration du nouveau mode de jeu baptisé Strike Force. Il s'agit d'une mission de 20 minutes ayant lieu dans le port de Singapour dans laquelle il faut protéger des points stratégiques. Jusque-là, rien de bien original me direz-vous. Oui, mais ce mode tranche radicalement avec l'esprit habituel de Call of Duty car le conflit dans son ensemble est modélisé sur une carte et vous pouvez choisir vous-même quelle unité contrôler ! Le jeu prend donc une dimension stratégique car vous devrez jongler entre les différentes zones de la map histoire d'empêcher l'ennemi de prendre du terrain.
On imagine rapidement que les possibilités offertes peuvent devenir très nombreuses. Du coup, ce mode soulève énormément d'interrogations, et on se demande par exemple comment vont se comporter les unités que vous ne contrôlez pas, ou bien si l'ergonomie sera suffisamment bien pensée pour pouvoir switcher facilement d'une unité à l'autre. L'idée est sympa, mais le mode reste encore expérimental selon les dires des développeurs. Il faudra attendre de l'essayer pad en main pour se faire une idée plus précise.
Excepté le nouveau mode Strike Force, ce Call of Duty s'annonce dans l'exacte lignée de ses prédécesseurs et sent le réchauffé. Notons que durant la présentation, les développeurs n'ont pas parlé du mode Zombi ni du multi, quelques surprises peuvent se dissimuler sur ce plan-là, même si c'est peu probable.
09 juin 2012 à 17h35

Par Monsieur Tomate

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
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