Preview : DmC Devil May Cry - PC

DmC Devil May Cry - PC

DmC Devil May Cry - PC

Genre : Reboot de Beat'em all

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Alors que le Tokyo Game Show se dégarnit chaque année tel le crâne d’un trentenaire avancé, Dante lui, comme nous l’avions vu en juin dernier, prend un coup de jeune. Mais son look tout droit sorti d’un boys band des années 80 suffira-t-il pour donner un nouveau souffle à cette série un poil essoufflée ?
A l’occasion du Tokyo Game Show, il nous a été possible de tester trois différents types de parcours. Un tutoriel pour apprendre les mouvements de base, un boss et un parcours plus technique et plus dur demandant d’utiliser tout ce que l’on a appris durant les phases précédentes.
Le tutoriel nous permet de comprendre les nouveaux mécanismes du jeu dont le plus important reste l’utilisation d’un fouet. Avec ce dernier on peut soit s’accrocher à un mur et s’y propulser, soit attirer des éléments du décor vers soi pour créer un chemin. Autre mécanisme important, pouvoir insuffler de l’énergie angélique ou démoniaque à son arme de base lui donnant ainsi différentes formes et fonctions. En utilisant l’énergie angélique avec le saut on peut également sauter plus haut et se propulser en avant pour traverser de longs précipices. Le tutoriel nous permet ainsi de nous familiariser avec toutes ces commandes en enchaînant combats avec des sous fifres et séquences de plateforme pour pouvoir avancer dans le niveau.
Ce tutoriel nous permet également de remarquer le travail colossal effectué sur les graphismes, l’ambiance et l’animation. Alors que la voix assourdissante d’un démon nous appelle par notre prénom, les murs qui nous entourent commencent à s’assombrir et se flétrir, un peu à la Silent Hill lors des passages vers l’enfer. Puis ces derniers commencent à se briser pour se refermer sur Dante qui se voit obligé de foncer droit devant pour ne pas se faire écraser. Tout cela, c’est du gameplay. C’est le joueur qui contrôle Dante et qui doit être réactif car durant son avancée l’environnement se déforme, se tord, se détruit. Même si tout est scripté, il est assez impressionnant d’évoluer dans ce beau bordel, surtout que la façon dont les éléments du paysage se déforment reste assez malsaine, bien dans l’ambiance gothique que l’on recherche dans un Devil May Cry.
Le second parcours est un boss, une espèce de ver géant qui n’arrête pas de crier Fuck You dans tous les sens. Boss oblige, il nous faudra le dézinguer au travers de plusieurs phases qui vous demanderont d’utiliser toutes les techniques que Dante a en sa possession comme le grappin pour se propulser mais également pour attirer vers soi. Mis à part l’humour omniprésent dans l’interaction entre Dante et le boss, cette phase n’avait que très peu d’intérêt. Une phase de boss classique qui permet de mettre Dante en avant dans des poses classes malgré le danger omniprésent qui l’entoure.
Le troisième parcours reste le plus intéressant à la fois visuellement et au niveau du gameplay. On évolue dans une ville gigantesque mais … inversée. On a la tête en bas et les pieds en haut. Difficile de décrire cela par écrit mais le rendu était réellement bluffant. Encore une fois il fallait évoluer en utilisant le grappin pour se propulser de plateforme en plateforme avec de temps en temps la nécessité de combiner avec le Dash aérien. Une nouvelle arme fait son apparition, les gants enflammés qui permettent de détruire des éléments du décors pour se frayer un chemin, mais également de détruire les boucliers gênants de certains adversaires.
On rencontre également un truc un peu bizarre pour la série, de la réflexion. En effet, de nouveaux ennemis font leur apparition et vous ne pourrez les détruire qu’en utilisant des armes de base angélique comme le fouet, ou au contraire démoniaque comme le marteau ou les gants. Alors oui ça ne demande pas une réflexion hors du commun mais ça permet de rajouter un peu de piment au jeu et de se retrouver dans des situations peu confortables.
Devil May Cry surprend finalement, on retrouve les sensations des premiers épisodes accompagnées d’un bon vent de fraicheur qui fait vraiment du bien. De la fraicheur tant sur le plan artistique que sur le plan du gameplay. Devil May Cry promet, surtout s' ils arrivent à nous pondre un scénario intéressant qui nous tienne en haleine. Du coup on attend avec impatience !
20 septembre 2012 à 20h55

Par Wildchoc

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Wildchoc

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Tanuki lubrique

Le wildchoc sauvage est un petit animal farouche au poil soyeux. Passionné de jeux vidéo il ne sort que très peu souvent pour subvenir à ses besoins naturels tels que se nourrir et se reproduire. Il est cependant facile d'en capturer un en faisant résonner à l'extérieur de sa tanière une douce musique Chip tune. Pourquoi en attraper un ? Ils font en général de très bon coussins.

Twitter : @wildchoc01

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