Preview : Need For Speed : Most Wanted - PC

Need For Speed : Most Wanted - PC
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Si on a déjà pu nous essayer à Need For Speed : Most Wanted version Criterion, ce ne fût que pour des sessions relativement courtes, et essentiellement en multijoueurs. Ce n'est que tout récemment que nous avons pu approfondir le solo pour nous faire une idée de ce qu'il aura à offrir. Voici ce qu'on en a retenu.
Criterion ayant annoncé que dans son prochain Need For Speed, toutes les voitures seraient accessibles dès le départ, pourvu qu'on les trouve, c'est avec une grande curiosité, et aussi une pointe d'inquiétude, qu'on aborde le mode solo de leur titre. En effet, sans voiture à débloquer, qu'est ce qui peut bien motiver le joueur et le pousser à gagner des épreuves proposant un challenge parfois retors ? Et bien il semblerait que le studio anglais ai trouvé au moins quelques éléments de réponse dans l'intégration du tuning. S'il ne sera apparemment pas possible de modifier l'esthétique de son bolide comme on le souhaite, on pourra néanmoins changer quelques pièces de manière à améliorer leurs performances dans divers domaines. On pourra donc choisir un jeu de pneu tout terrain, pour sortir des sentiers battus, ou auto-gonflants, pour résister aux herses de la police. De même, un nouveau châssis pourra vous permettre de défoncer plus aisément un barrage installé par ces derniers. Il est également possible d'installer une nouvelle carrosserie, un nouveau système de transmission ainsi que de la nitro. On a pu voir deux types de kit nitro à l’œuvre. On a d'abord eu le boost normal, qui est une version un peu moins puissante de celui qu'on a pu voir dans Hot Pursuit. Mais on a également pu tester l'overboost. Très court, mais extrêmement puissant, celui-ci est idéal pour les sauts. Nul doute qu'il permettra aux joueurs de littéralement s'envoler. Toutes ces pièces sont a gagner via des courses, d'où l'intérêt d'y participer.

Most Wanted

Mais les petits gars de Criterion ont légèrement menti avec l'annonce reprise au début de cette preview. En effet, si la plupart des véhicules sont disponibles dès le départ, il en reste dix à débloquer. Pour y parvenir, il vous faudra gagner un certain nombre de speed points pour avoir accès à l'épreuve Most Wanted désirée. Ensuite, ben il faut gagner la course. Celle-ci vous oppose à la caisse que vous tentez d'obtenir, avec les flics qui tentent de vous arrêter. Mais remporter la victoire ne suffit pas pour obtenir votre nouveau bolide. Il faut ensuite infliger un takedown à votre adversaire pour récupérer votre récompense. Tiens, ça me rappelle un autre jeu...
Pour gagner des speed points, les solutions sont multiples. Vous pouvez bien sûr gagner des courses, c'est ce qui rapporte le plus. Mais il est également possible d'en engranger en faisant des dérapages et autres cascades en tout genre, en se faisant flasher par les radars disséminés un peu partout, etc...

Fairhaven, Paradise City, même combat

Le coup du takedown pour débloquer un véhicule vous aura certainement mis la puce à l'oreille. Ce Need For Speed emprunte beaucoup à Burnout : Paradise City. Si les deux villes diffèrent largement par leur structure et leur ambiance, on y retrouve le goût des équipes de Criterion pour les décors démesurés à la sauce what the fuck permettant de faire des figures insensées. On a donc droit ici à un cimetière d'avions dans lequel on trouve des carcasses d'avions (sans déconner !!!!) à l'intérieur desquelles on peut passer pour faire des sauts et autres cascades du genre. Mais on aura aussi la possibilité d'exploser des panneaux aux couleurs des différents studios emblématiques d'Electronic Arts tels que Dice ou Bioware. On en trouve également portant la fiche Autolog d'un de vos potes sur le service. Mais ce n'est pas tout, ce Need For Speed va jusqu'à reprendre le menu Easy drive de Burnout Paradise. Ce dernier sert ici, en plus de lancer des parties multijoueurs, à lancer des épreuves, changer de voiture, de pièces (pneus, châssis, etc...).

Most Wanted à toutes les sauces

Si on s'est surtout exercé sur la version console du titre, il était également jouable sur PC et PSVita. L'occasion pour nous de faire un petit comparatif entre les différentes versions. Et y a pas photo, c'est sur PC qu'il vaut mieux s'adonner aux courses de rue en 2012. JoKeR, si tu lis ceci... Si sur PS3 et Xbox 360 le titre reste beau, très beau même, il souffre d'un aliasing omniprésent, contrairement à son homologue PC qui, en plus, paraît légèrement plus fluide. Il fallait s'y attendre, la puissance des PC gamers actuels ayant dépassée celle de nos chères consoles, âgées de 5 et 6 ans maintenant. Mais elles ne déméritent pas, vu la quantité d'éléments à afficher. Quoiqu'il en soit, sur ces supports le titre nous a paru bien fini, aucun bug notable ayant perturbé notre partie.
La version Vita est sans conteste la moins convaincante. Décors plus clairsemés, textures parfois bien baveuses, des concessions d'ordre technique ont visiblement été nécessaires pour ce portage. Et le pire, c'est que le titre souffre encore de quelques ralentissements. Mais vu la réputation de Criterion qui met un point d'honneur à faire tourner ses jeux à 60 images par seconde, ces derniers seront certainement de l'histoire ancienne au moment de la sortie du titre. Il reste encore, cependant, quelques problèmes de collision, le bas de caisse de vos voitures ayant tendance à passer à travers la piste.
Pour conclure, ce Need for Speed : Most Wanted est bien parti pour surpasser son prédécesseur. Ce qui n'est pas franchement difficile vu la bouse que c'est. Plus sérieusement, il s'annonce comme la fusion (parfaite?) entre Burnout Paradise et Need for Speed : Hot Pursuit. Et si ce qu'on en a vu était fort plaisant, on reste inquiets quant à l'intérêt du titre sur le long terme, ce dernier ne proposant que dix véhicules à débloquer. On verra si ces inquiétudes sont fondées avec le test.
12 octobre 2012 à 10h21

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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