Preview : Defiance - PC

Defiance - PC

Defiance - PC

Genre : Flingage d'aliens massivement multijoueurs

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Alors que sa sortie approche à grands pas, Defiance s'offre une dernière phase de bêta fermée, l'occasion pour nous de visiter la baie de San Francisco après terraformation. Nous nous en sommes donc donné à cœur joie. Et voici nos impressions.
Comme vous le savez sans doute, Defiance est un projet conjoint entre Trion Worlds et SyFy, le premier s'occupant du jeu, et le second, de la série télé. Les deux étant sensés interagir l'un l'autre, la question est : comment, et dans quelle mesure ? Et bien cette bêta apporte déjà quelques éléments de réponse. En effet, dès le départ, on rencontre Joshua et Irisa Nolan, les deux protagonistes de la série, avant qu'ils arrivent dans la ville de Defiance, au début du show télé. À ce moment-là, ils cherchent encore à joindre l’Antarctique qui, d'après la rumeur, est devenu un paradis depuis la terraformation. Il faudra donc s'attendre à voir débarquer des personnages de la série dans le jeu et vice et versa. Mais ce n'est pas pour ça qu'ils squatteront le haut de l'affiche. Les deux baroudeurs ici présents ne prenaient pas part à la mission principale, étant cantonnés à des missions dites « épisodiques ». Ces dernières bénéficient d'une narration aussi travaillée que celles de la quête principale, offrant, dans le cas présent, une intrigue sympa. On attend de voir la première saison pour voir si on aura des interactions plus profondes.

Un EGO à toutes épreuves

Au début du jeu, vous activerez votre implant EGO. Ce dernier vous permet de communiquer avec une intelligence artificielle qui vous fournira des informations utiles lors des missions, mais pas seulement. C'est implant permet également d'activer un pouvoir et des bonus passifs. Concrètement, l'EGO se présente sous la forme d'une grille divisée en quatre parties. Au centre de ces dernières, un pouvoir. Ces derniers sont l'invisibilité, le leurre, la surcharge, qui augmente les dégâts occasionnés par vos armes, et le flash, qui vous permet de charger vos adversaires. Ces aptitudes ont plusieurs niveaux de puissance, permettant, entre autres choses, de diminuer le temps d'attente entre chaque utilisation. Autour de ces pouvoirs sont disposés des bonus passifs dont vous pourrez faire l'acquisition à chaque level-up. Notez que ces derniers n'engendrent aucune hausse de statistiques, mais vous octroient un boost d'EGO, vous permettant de faire ladite acquisition. À chaque fois que vous achèterez une de ces compétences passives, vous débloquerez celles qui lui sont adjacentes, les rendant disponibles pour un prochain achat. Pour ceux à qui ça parle, le fonctionnement de l'EGO est similaire à celui de la grille des permis de Final Fantasy XII.

Bienvenue à New San Francisco

Pour cette bêta, seulement deux zones étaient accessibles : le Mont Tam et Madera. Mais à elles seules, elles offrent déjà pas mal de contenu, et donc d'heures de jeu, rien que pour les missions jouables en solo. Globalement, le jeu est franchement joli pour du MMO. La map est vaste, fournie, et colorée. Bref, c'est beau. On a bien constaté quelques petits bugs et de petits lags ça et là, mais rien d'alarmant. N'oublions pas que tous les MMO traînent leur lot de casseroles au moment de leur lancement. Et Defiance ne dérogera visiblement pas à cette règle. Cependant, il devrait bien s'en sortir. On croise les doigts. Durant nos pérégrinations, on a pu croiser trois factions ennemies : les mutants EMC, les écorcheurs et les messorans. Les deux premières sont constituées d’humanoïdes, alors que la dernière regroupe des créatures de type arachnide. Chacune de ces factions regroupe différents types d'ennemis aux patterns variés, rendant les affrontements intéressants, malgré un gameplay un peu rigide.
Régulièrement, la zone devient le théâtre d'une retombée d'arche. Ce qui donne lieu à des affrontements dantesques durant lesquels les joueurs ont pour but de détruire le cristal situé au centre de la zone de combat pour récupérer le butin. Chaque retombée d'arche voit se succéder plusieurs de ces affrontements, le dernier prenant la forme d'un boss plus ou moins imposant. Les ennemis étant particulièrement retors dans ces phases de jeu, s'attaquer seul à un cristal relève, la plupart du temps, du suicide.

Mod moi ça

Le gameplay TPS du soft est assez classique dans le fond. Il fait même l'impasse sur le système de couverture, pourtant devenu la norme de nos jours. Il comporte cependant certains éléments intéressants. Tout d'abord, les armes sont variées. On a bien sûr les classiques fusils d'assaut, à pompe, de précision, etc... Mais quelques armes moins conventionnelles, à base d'arcs électriques et de rayons plasma viennent s'ajouter à l'arsenal. De plus, il est possible de placer des mods sur ces armes, améliorant sensiblement leurs caractéristiques, chaque arme pouvant accueillir jusqu'à 4 mods. Jusqu'ici, on a rien vu de bien spectaculaire comme ajout, mais certaines améliorations se sont tout de même montrées bien pratiques. Ajoutez à cela que certaines armes jouissent d'effets élémentaires, un peu à la manière d'un Borderlands. À ceci près qu'ici, il ne se déclenchera pas systématiquement.
Nous ayant laissé plutôt froid lors de notre premier contact lors du dernier E3, Defiance s'est montré nettement plus convaincant ici. Si son gameplay est toujours un peu rigide comparé à ce qui se fait dans un jeu solo, sa profondeur rattrape un peu le tout. En plus, découvrir la baie de San Francisco totalement ravagée par la terraformation est un réel plaisir. Quant à la question : devez-vous vous jeter sur ce jeu à sa sortie ? Tout dépend de votre position par rapport à la série. Si vous comptez la suivre, le jeu pourrait être un complément intéressant à l'histoire. Dans le cas contraire, vous pouvez éventuellement attendre notre test.
27 mars 2013 à 10h23

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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