Preview : Call of Juarez : Gunslinger - PC

Call of Juarez : Gunslinger - PC
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Annoncé en septembre dernier, le prochain Call of Juarez s'est fait discret depuis. Ubisoft a décidé de remédier au problème, nous donnant l'occasion de manier le six coup lors d'une mission. Et voici nos impressions post-gunfight.
Après l'échec cuisant de la tentative de western moderne qu'a constitué The Cartel, l'équipe de Techland s'est fixée une mission : reconquérir les fans. Le retour au western classique allait donc de soit. Le jeu met en scène Silas Greeves, un chasseur de prime qui raconte ses faits d'armes dans un saloon, un verre de whisky dans une main, et un cigare dans l'autre. C'est donc lors de flashbacks que l'on va prendre les commandes du bonhomme. Dans le cas présent, on traquait la bande à Billy the Kid sur les lieux de son dernier méfait : un train qui a déraillé. Esthétiquement, le jeu est plutôt jolie, optant pour un rendu cell-shading un peu particulier. En effet, certaines textures étant un peu granuleuses, le rendu visuel fait un peu bizarre par moments. Mais c''est juste une impression dont on se défait assez vite, au bout de quelques minutes à peine.

Pour quelques dollars de plus

Ce qui frappe d'emblée, lorsqu'on qu'on prend les commandes du justicier Greeves, c'est son inertie. Là où dans la grande majorité des FPS actuels, on est habitué à se déplacer d'un pas léger, ici, on ressent bien le poids de son personnage. Encore une fois, ça fait un peu bizarre, et cela demande un certain temps d'adaptation, mais cette maniabilité se marie bien au contexte du jeu, car il ne faut pas oublier que ce ne sont pas des soldats surentraînés qui s'affrontent ici, mais des cow-boys portés sur la gâchette et la bibine. Pour le reste, le gameplay du titre fait dans le classique, le six coups remplaçant le beretta, et la winchester, l'AK-47. On peut même balancer de la dynamite sur nos ennemis.
Le jeu comporte deux jauges dans les coins supérieurs de l'écran, une pour le slow-motion, et une pour le sense of death. Si l'utilité de la première coule de source, la seconde permet, une fois pleine, d'esquiver une balle normalement fatale et d'obtenir un répit supplémentaire.

Le monde se divise en deux catégories...

Le titre comporte également un système de scoring, récompensant les headshots et les combos. Les points engrangés faisant aussi office d'expérience, on gagne quelques points de compétence à dépenser sur trois arbres de compétence consacrés au combat à deux armes, au combat rapproché et au combat à longue distance. A la longue, on devrait finir par obtenir un personnage plus rapide, résistant, et précis.
La mission s'est terminée sur un duel. Bien que les mécaniques de ce dernier aient été simplifiées pour l'occasion, celui-ci était tout de même assez technique. Il fallait maintenir un réticule centré sur la tête de notre adversaire, viseur rétrécissant de plus en plus. Ensuite, il suffit d'appuyer sur RT pour dégainer, avant de viser avec le stick droit et d'appuyer une nouvelle fois sur RT pour tirer. Il y a deux façon de gagner un duel : avec ou sans honneur. Tout dépend si vous dégainez avant ou après votre opposant. Si gagner le duel est déjà une bonne chose, le faire avec avec honneur permet de garder nos points, et donc les capacités acquises lors de la mission.
Globalement, le titre s'est plutôt montré plaisant. Honnête d'un point de vue technique, il offre quelques beaux panoramas et de bonnes scènes d'actions, mais rien de bien transcendant non plus. Là où le titre de Techland peut se démarquer, c'est sur la narration toute en voix off qu'il adopte. En effet, durant cette session, on a pu voir un petit retour en arrière permettant au narrateur de corriger son histoire. Rien d'exceptionnel, mais si le titre exploite judicieusement ce genre d'idées, il pourrait bien tirer son épingle du jeu.
24 avril 2013 à 09h10

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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