Le but du jeu est assez simple. Comme tout bon banlieusard qui jalouse ses voisins, votre objectif est d'avoir le plus beau château. Pour ça, il vous faut de l'or que vous obtiendrez en pillant la demeure de vos petits camarades de jeu. Le titre se divise en deux phases bien distinctes. La première s'apparente à un tower-defense, le but étant de construire son château, en y disposant les monstres et les pièges qui vont bien pour protéger son trésor. La deuxième lorgne du côté du hack'n slash. Il y est question de piller les châteaux des autres joueurs. Le gameplay du jeu est asynchrone, comprenez par là que vous n'affronterez jamais directement les autres joueurs. Cependant, il est possible de leur lancer des défis.
Quand Ubisoft Montréal embauche Valérie Damidot
Pour commencer, il vous faudra donc construire votre demeure. Et dans cette entreprise, le titre ne vous donne qu'une obligation : y inclure une entrée et une sortie. Le but étant de protéger votre trésor d'éventuels voleurs, il se devra d'être bien défendu. On a pu voir différentes manières de procéder. La première étant d'introduire différents tracés dont la plupart se terminent en cul-de-sac. Pour se faire, on peut ajouter des pièces qui sont mises à disposition afin de créer des embranchements. L'ajout et le déplacement de pièce se fait de manière très simple et apparemment très intuitive. Bien entendu, ce procédé utilisé seul n'est efficace en aucune manière. Alors il faut corser les choses en ajoutant des monstres et des pièges. Il semble qu'on ai déjà une bonne variété de monstres à notre disposition à ce stade du développement. Ce qui permet de faire des combos bien dégueulasses pour pourrir les sauvageons qui auraient l'outrecuidance de s'introduire dans votre demeure sans y être invités. Par exemple, on peut mettre dans une pièce une escouade de monstres attaquant au corps-à-corps avec en renfort une espèce de chaman qui les ressuscite au fil de leur élimination. Pour éviter que les châteaux soient saturés en monstres, des limitations ont été mises en place. Chaque monstre dispose d'une zone à l’intérieur de laquelle il attaquera les joueurs. Mais cette zone impose aussi une limitation dans le nombre de créatures.
Pour soutenir les gardes et leur mâcher le travail, la pose de pièges peut s'avérer efficace. On en a vu de différents types comme un tourniquet crachant des flammes, des roues dentées roulant de part et d'autre d'une entrée, des mines, etc... Là encore, il est possible, et même recommandé, de faire la pute. On a pu voir le développeur se faire projeter sur deux immenses cyclopes par un tremplin caché dans le sol.
Le casse du siècle
La seconde phase de jeu se déroule un peu à la manière d'un
Diablo. En vue du dessus, vous devez traverser les différentes salles du château de votre choix afin d'atteindre la salle du trésor et vous servir. Bien sûr, ce château appartient à un autre joueur. Et comme vous, il l'a truffé de monstres et autres pièges tordus. Le jeu proposera différentes classes de personnages pour ces phases, mais nous n'avons vu que le chevalier à l'action. Notez que, pour l'instant, la seule autre classe à être confirmée est l'archer. Bref, on commence par choisir sa victime, ces dernières étant classées par niveaux afin d'éviter aux joueurs de se retrouver dans des demeures impossibles à piller pour eux, et ensuite on prie pour éviter les déconvenues. Mais jusqu'à preuve du contraire, les prières ne servent à rien, alors on équipe son personnage avec les armes et armures qui vont bien. Et on embarque si possible un max de potions. Mais on peut aussi s'équiper de quatre compétences qui pourront être très utiles en combat. On a donc pu voir une attaque circulaire très efficace contre les groupes d'ennemis ainsi qu'une autre dont la particularité réside dans sa puissance et la grande quantité de dégâts qu'elle inflige, très utile contre les ennemis plus costauds comme les boss. Car oui, on peut mettre un putain de boss dans son château. Ici, c'est un dragon qu'on a vu à l’œuvre. Et il avait pas l'air commode. Ces compétences seront spécifiques pour chaque classe. Et si l'on n'a pas pu obtenir le nombre de compétences disponibles au moment de la sortie du titre, notez que le chevalier en a déjà une quinzaine à disposition.
