Test : Cossacks II : Napoleonic Wars - PC

Cossacks II : Napoleonic Wars - PC

Cossacks II : Napoleonic Wars - PC

Genre : Stratégie temps réel

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En chacun de nous vit un Napoléon, avide de pouvoir, de guerres, de conquêtes. Pour satisfaire ce besoin primordial, GSW nous pond non pas une suite quelconque du vénéré Cossacks mais bien un nouveau jeu fourmillant de nouveautés pour le plus grand bonheur de tous amateurs de STR.
L'histoire est formelle : Napoléon était un conquérant, un chef-né que rien n'arrêtait, pas même les batailles perdues d'avance. Il a tout gagné : la campagne de Russie, Waterloo... ah on me signale dans mon oreillette que mes fiches sont erronnées, tant pis je les balance. Le petit bijou qu'était Cossacks premier du nom laisse encore un goût sucré et palpable sur la langue malgré les nombreuses années qui ont passées depuis sa sortie. Tout y était : un gameplay original, un fond historique béton et surtout des milliers d'unités qui pouvaient se castagner en simultanés. Cossacks 2, digne suite de son papa, reprend donc les même ingrédients que sont un contexte historique mouvementé (c'est le moins qu'on puisse dire), un gameplay encore meilleure que le précédent et surtout des dizaines de milliers d'unités à l'écran. Faudrait peut être penser à s'arrêter, une fois le million dépassé ce sera moins crédible.

Tenez! Tenez!

On sent comme des airs victoriens s'élever dans nos coeurs à la vue des ancêtres de nos sympathique bidasses, les fusiliers avec leurs gros engins et leur accoutrement tellement folklorique. Le mode solo de ce nouvel épisode propose comme tout bon STR qui se respecte et surtout pour justifier la vente aux joueurs ne possédant pas de connexion, une bonne campagne longue, difficile et haletante. Vous l'aurez compris, tout se passe à l'époque de ce cher poilaubidon confronté à ces satanés Eurasiens qui ne perdent rien pour attendre. Premiers pas, première défaite. L'IA est sacrément mieux fichue que celle des anciens opus qui était presque prévisible, ou du moins banale. Maintenant, vos adversaires virtuels n'hésiteront plus à changer totalement de stratégie jusqu'à jouer un jeu bien dangereux, mais finalement rentable car la victoire nous échappe bien (trop) vite des mains face à une stratégie complétement inattendue, comme par exemple quand l'adversaire jouait de gros patés d'infanterie et qu'ayant perdu, il fait entrer ses colonnes de cavalerie sur vos flancs. Re-dou-table je vous dis. Un petit nouveau du mode solo fait son entrée avec cet épisode, nommé "Conquête de l'Europe". Il propose tout simplement une sorte de wargame dans lequel, à l'aide d'une bonne vieille carte rappellant un certain Risk, vous devrez envahir la quasi-intégralité de l'espace. Basique, mais il constitue de loin le mode de jeu le plus rigolo et le plus aléatoire de Cossacks 2 étant donné le nombre de possibilité à votre portée (et à celle de vos adversaires).

Baal il stick

Nous sommes maintenant loin des mesures approximatives du premier opus. Les developpeurs ont cette fois-ci témoignés d'une volonté de se rapprocher de la réalité au maximum, et ont totalement renouvellés le gameplay. La portée de vos armes à distances par exemple s'affiche d'une certaine couleur, qui déterminera les dégats. Plus vous serez près, plus vous infligerez de dégats, ce qui est le cas pour les arquebuses, mais certaines armes nesseciteront une plus grande distance, comme des mortiers. Ainsi, en plus de pouvoir snober vos amis en pretextant jouer comme N4p0130n, une meilleure appréciation des distances ainsi que de l'efficacité de votre armement vous aurez, ce qui n'était pas le cas dans le tout premier Cossacks dans lequel on se mettait à portée et "boum". Notons également un grand changement dans l'aspect gestion du jeu, qui se voit plutôt transformé en stratégie militaire. Maintenant, point de bases, ni de tas de mines à construire à partir du néant total et grâce à trois paysans (ce qui était pour le moins incongru) mais un systême de villages déjà présent sur les cartes qui permettent de s'intaller. L'armée ne laisse plus de villages-champignons derrière elle, mais elle s'installe et repart, ou même se fait foutre dehors mais dans ce cas le village n'en ressortira pas indemne. Rassurez-vous, l'IA gère parfaitement ce côté et même en mode facile on est toujours en retard par rapport au monstre économique adverse, contre lequel seule l'aspect militaire peut l'emporter.

Ya pas d'orcs?

C'est tellement réaliste qu'on se croirait au milieu d'une de ces magnifiques prestations guerrières avec Mel Gibson, dont nous tairons le patriotisme. Illustrons un peu tout ceci : au début du jeu, on la jouera d'une manière très conventionelle, selectionnera des pâtés d'unités et hop au casse-pipe. C'est pourtant d'une subtilité extrême. Une bataille rangée (qui porte bien son nom) exigera de vous une organisation impeccable et un ordre clair des groupes aussi bien dans la géographie que dans vos raccourcis clavier. Nous placerons les 400 fusiliers à l'avant, sur trois rang pour leur permettre de tirer 2 salves et de pouvoir recharger. Derrière, il faudra prévoir quelques unités médicales histoire de limiter les pertes et d'anticiper un petit repli et plus loin derrière ou sur les flancs, du moins hors de vue, votre cavalerie qui ne demandera qu'à foncer sur l'ennemi une fois désorganisé après une charge ou bien en cours de retraite. Je sens un William Wallace naître en moi...

Jouissez en groupe

C'est le plus beau conseil que j'ai jamais donné, snif. Ce jeu est deux milles fois plus mieux de la mort qui tue en multijoueurs et surtout entre amis. Fébriles, vous préparez votre stratégie, sacrifiez deux trois animaux histoire de sanctifier votre unité centrale et priez pour que ça fonctionne, mais vous n'aurez jamais de plus grande satisfaction qu'en jouant en multijoueurs, en atteignant le seuil maximum d'unité, à savoir 64 000, et en gagnant (ce que je n'ai pas encore fait). Seul vilain point noir sur la face angélique de Cossacks 2, le manque de liberté dans les parties escarmouche, principalement jouées en multi. En effet, impossible de paramétrer comme un Rise Of Nations ou un Age of Empires. Ici, a part la carte et quelques facteurs économiques, ce mode est trop limités et demanderait un petit patch extensif pour l'améliorer. Dommage, dommage.
Les amateurs de stratégie ont interdiction de passer à côté de ce soft qui s'inscrit dans la grande famille des STR à ne pas oublier. Les novices du genre s'y essaieront plus difficilement au début, mais leur fera à coup sûr prendre goût aux épopées Napoléoniennes.
22 avril 2005 à 16h27

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Points positifs

  • C'est réaliste à donf'
  • L'IA diablement intelligente

Points négatifs

  • Peu de possibilité en escarmouche
  • Mon PC rame xD

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