Ce que nous avons testé de
Far Cry 4 n'était pas bien compliqué et ne dépaysera pas ceux qui ont joué au dernier opus. Le but était de prendre un camp ennemi de 3 différentes manières. La première était la manière forte, avec un éléphant pour destrier. Vraiment très drôle, on défonçait l'entrée à coups de crâne de pachyderme pour faire une entrée en fanfare parmi des ennemis quelque peu décontenancés. Bourrin comme il faut, on piétine, on choppe avec la trompe pour secouer très fort les soldats ennemis, et plaisir suprême, on peut même envoyer valdinguer les voitures ennemies. Pratique lorsque celles-ci transportent une mitrailleuse lourde ou tout simplement les renforts. Vous pouvez descendre à tout moment de Dumbo pour défoncer les ennemis à pieds, même s'il est parfaitement envisageable de tirer directement à bord de l'éléphant.
Un éléphant, le genre de véhicule qui ne se trompe pas
Triste en revanche, l'éléphant n'est pas immortel et peut tomber sous les feux ennemis. Si
Ubisoft avait eu quelques désaccords avec la PETA au moment de la chasse à la baleine dans
Assassin's Creed IV, je n'ose imaginer leur tronche quand ils verront une espèce protégée se faire utiliser à des fins militaires, puis mourir sous les balles sans autre forme de procès. Seconde approche, plus stratégique, du camp militaire : la discrétion. Armé d'une arbalète, vous escaladez les remparts avec un grappin pour vous glisser sans faire de bruit et décocher une flèche dans le cou du premier garde venu. Puis, pour que l'alarme ne se déclenche pas et qu'aucun renfort ne vienne interrompre votre massacre, vous la désactivez. Pour rappel, lorsque vous tirez sur une alarme, celle-ci ne sonnera plus mais les autres du camp peuvent toujours s'enclencher. En revanche, si vous désamorcez manuellement une alarme, elles deviennent toutes silencieuses. On s'est donc infiltré et avons dû couper les freins d'une Jeep. Celle-ci est partie dévaler une pente, écrasant un soldat sur sa route et a attiré l'attention de toute la garde. Le temps pour nous de bidouiller l'alarme. Ceci effectué, c'est un jeu d'enfant que de tuer les soldats restants, en toute intimité et sans risque de se faire interrompre.

Envole moi. Envole moiiiiaaaahaaaaa
Dernière manière proposée pour faire un massacre de soldats, l'engin volant non identifié. On aurait dit un genre de tuk tuk avec une hélice. Un hélicoptère du pauvre. Probablement plus dangereux à manipuler que d'affronter une armée indépendantiste de l'Himalaya avec sa bite et son couteau. Bref. Malgré une maniabilité un petit peu difficile à aborder, il était possible de survoler le camp ennemi et de l'innonder littéralement de grenades depuis les airs. Rigolo sans être transcendant, ce genre d'option devrait diversifier le gameplay un petit peu, sans pour autant révolutionner quoique ce soit.