Deux démos jouables étaient proposées. Dans tous les cas, on se devait de libérer un camp occupé par les hommes de Pagan Min : la première partie nous offrait une approche tactique et discrète tandis que la deuxième nous larguait direct avec des armes de gros balourd. Que ce soit l’un ou l’autre, c’était l’occasion de tester les différents mécanismes du jeu et voir un peu ce que ce dernier avait dans les tripes.
« A dos de Dumbo, j’te dire dans le dos »
Tout d’abord, avouons-le, le jeu est beau. Bien plus que ne pouvait l’être
Far Cry 3 sur consoles (et encore heureux, me direz-vous) : les décors sont fins, l’aliasing a été grandement diminué et de nombreux détails apparaissent à l’écran, appuyant une direction artistique magnifique faisant hommage aux régions montagneuses de l’Himalaya. Malgré tout, on semble encore loin de la qualité présentée à l’
E3 2014 (qui devait tourner sur un PC de la
NASA), voire même de celle de
FC3 en ultra. On laissera le doute à une version encore en développement, et on croise les doigts pour avoir un rendu graphique encore amélioré lors de la sortie du jeu.
Concernant le jeu lui-même, il serait fourbe de ne pas dire que le jeu ressemble cruellement à son prédécesseur. La faute à l’objectif de la mission proposée (délivrer une forteresse de ses occupants), vraiment peu original pour un
Far Cry puisque l’on s’est déjà tapé ces quêtes annexes pendant des heures sur le troisième volet de la série. De plus, de manière générale, tous les principaux mécanismes du jeu ont été repris exactement à l’identique : l’appareil photo, la visée, et quelques animations. Si au premier abord on a vraiment l’impression de se retrouver face à un
FC3 1.5, il se trouve que le jeu dispose de pas mal de petits ajouts sympathiques.
« Si t’as plus de pieds, d’mande pourquoi à mon canon scié »
Effectivement, le gameplay s’avère un peu plus conséquent qu’auparavant. Par exemple, il est désormais possible de tirer en conduisant une bagnole, ce qui a le ton de fluidifier certaines bastons. Ecraser les jambes d’un ennemi entre son pare-choc et la porte après une course à 90 km/h, pour le finir au fusil à pompe, ça a clairement de la gueule. Mais encore, ce n’est rien comparé au sentiment de puissance qui s’empare de vous quand vous montez un éléphant et détruisez tout à grandes rafales de défenses et de mitrailleuses. Un ajout gadget, mais assez jouissif. Il en est de même pour le pilotage de ces petits hélicoptères, dont le maniement demandera un petit temps d’adaptation.
L’approche discrète, quant à elle, est plus classique mais toujours aussi efficace. Munis d’une arbalète et d’une arme à feu munie d’un silencieux, on pouvait se cacher dans tous les recoins et jouer avec l’attention des ennemis. Malgré tout, le personnage n’était pas encore assez développé pour que l’on puisse tester des exécutions plus avancées : à savoir donc ce que le jeu proposera dans son contenu final.