Car en pratique, nous n'en avons pas vraiment vu plus que lors de l'E3. Le ton a été donné dès la présentation commencée : le développeur a avoué que la vidéo qui allait suivre était grosso-modo la même que celle que tous les joueurs avaient déjà vu auparavant, la seule différence étant que cette fois-ci elle était jouée. Nous avons donc assisté à une courte phase de gameplay pendant laquelle le joueur évoluait sur une planète remplie de sympathiques dinosaures, grimpait dans son vaisseau simplement en fonçant dessus, échappait à une bataille (à laquelle il aurait pu participer s'il le voulait) que se livraient plusieurs vaisseaux et atterrissait sur une autre planète en compagnie de trois autres vaisseaux, ses alliés. Bref, rien de franchement neuf, malheureusement. Pendant quasiment une heure, l'homme nous a un peu raconté sa vie, expliquant pourquoi l'équipe avait décidé de se lancer dans ce projet (l'idée étant de faire un jeu de science-fiction qui ne soit ni avec des zombies, ni avec des guerres futuristes), et que le tout ne semblait pas avancer spécialement vite au vu de l'équipe extrêmement réduite bossant sur
No Man's Sky (7 à l'heure actuelle et seulement 4 au tout début). Bien qu'étant accueillis par un développeur sympathique et n'hésitant pas à lâcher quelques blagues, impossible de dire que nous n'avons pas été déçus de ne pas en voir un peu plus.
Can I touch the sky ?
En revanche, l'homme a donné quelques détails quant à la manière dont le titre était fait. Ainsi, si l'univers de
No Man's Sky ne sera pas infini (impossible), il faudrait des siècles avant que toutes les planètes soient explorées de fond en comble, ces dernières se comptant en milliards de milliards, ce qui est tout de même plutôt vaste. La galaxie sera d'ailleurs la même pour tous les joueurs, et il leur suffira de connecter de temps à autres leur console (le titre peut être joué online ou offline, au choix) pour savoir quelle planète a été découverte ou non lorsqu'ils s'en approcheront à bord de leur vaisseau. Le but avoué de ce titre étant de faire passer l'émotion de la découverte, que l'on se dise «
Je suis le premier a voir ce que je suis en train de voir ». Mais quid du scénario dans ce cas ? Il a été précisé qu'il ne fallait pas s'attendre à quelque chose d'hyper scripté et il n'y aura d'ailleurs pas de mission. Il semblerait qu'il s'agisse plutôt d'une balade poétique qui suivrait tout de même un petit fil rouge. Les améliorations seront aussi de la partie pour le vaisseau, car celui du départ sera, dixit, «
le pire de la galaxie ». Pour ce faire, il faudra gagner de l'argent, car ces améliorations devront être achetées. Le joueur aura là plusieurs possibilités : travailler honnêtement en tant que trader, devenir un pirate... Il pourra aussi vendre des ressources qu'il aura trouvé grâce à un scanner spécifique.
Et pour le background du titre, c'est tout ce qui a été dit lors de cette présentation Gamescom. Il faudra donc prendre son mal en patience afin d'en savoir un peu plus sur tous les moyens permettant de gagner de l'argent, sur les races que l'on pourra rencontrer ou encore sur les interactions entre joueurs en online. Il a été aussi question de formules mathématiques permettant de créer des milliers de bestioles différentes, grâce à un système mixant au hasard différents éléments (têtes, pattes, queues, couleurs, etc.) et qui fonctionne aussi avec les vaisseaux. Enfin, concernant l'aspect graphique, le développeur nous a dit après avoir joué que «
le jeu ne ressemble plus vraiment à ça, il n'est plus aussi moche ! », sans pour autant nous montrer ne serait-ce qu'une ébauche du nouveau style graphique.