Oui bon, j'avoue : il n'y a jamais eu de chanson officielle rattachée à l'univers de Duke Nukem. Il y a juste le héros (le gros type baraqué à la chevelure blonde butant des monstres un peu partout sur ces screenshots), les méchants (des hordes de cochons armés jusqu'aux dents, rien à voir avec SWINE, cependant), les armes (dont le super coup de pied, trop dangereux à utiliser, cependant) et le fameux jetpack (utilisé à fond dans ce nouveau Duke Nukem) et bien sûr et surtout, les phrases cultes ("I hate pigs", "Kick their ass" et tout le bataclan).
Come get some
Attendez, taratata, si vous êtes venus ici pour lire le test du prochain doom-like basé sur l'univers de Duke, vous pouvez retourner vous coucher, car vous vous êtes trompé, ici, on parle de
Duke Nukem : Manhattan Project, un petit en-cas en attendant le d'ores et déjà grandiose DUKE NUKEM FOREVER ! D'ailleurs, ce n'est pas l'équipe ayant créé Duke Nukem 3D qui s'est occupé de ce produit, mais Sunstrom à qui 3D Realms a vendu quelques droits de licence, histoire d'arrondir les fins de mois des employés bossant sur le doom-like. Mais rassurez-vous, l'univers de Duke reste le même : filles à délivrer, armes bien délirantes, cochons, etc.
On revient en arrière
Contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer, il ne s'agit pas non plus d'un jeu d'action vu de dos. En fait, on a carrément affaire à un jeu de plate-formes en 2D vu en 3D. Bon là je vais m'expliquer car je vous vois me regarder avec de grands yeux ronds (méfiez-vous, il y a pas mal de moucherons là, et... ah ben voilà, c'est malin : je vous avais dit de fermer les yeux ! Bon, on va faire une petite pause en attendant qu'une larme fasse sortir cet insecte de votre oeil). ELLIPSE TEMPORELLE (ou bien PUBLICITE, pour le commun des mortels). Bon, en fait, notre ami Duke ne peut se déplacer que sur deux dimensions, comme dans un jeu de plate-formes à l'ancienne : vous pouvez aller à droite, à gauche, sauter et se baisser. Parfois, vous aurez quand même l'occasion d'avancer au fond de l'écran (comme dans Hunter Hunted, pour les papys). Et je dis aussi 3D car le graphisme est fort heureusement en trois dimensions, apportant un peu de finesse à l'ensemble et tout plein d'effets spéciaux pour mieux se plonger dans l'ambiance.

Bourrin à souhait
Le principe du jeu est très (trop ?) simple : vous êtes à gauche de l'écran et vous devez aller à droite. Sur votre chemin, vous tuez tous les aliens qui vous barrent la route et vous allez être bloqué par une porte et un détecteur de clé. Alors vous rebroussez un peu chemin et vous tuez le gros méchant que vous aviez évité tout à l'heure parce que vous étiez à court de vie et vous récupérez la fameuse clé. Il ne faut surtout pas omettre de délivrer la meuf qui n'hésitera pas à agiter ses nichons en guise de récompense (désolé mesdames, mais Duke Nukem n'a jamais fait dans la finesse). Vous retournez ensuite à droite de l'écran et vous activez le détecteur qui reconnaîtra la fameuse clé. Et vous aurez droit à une nouvelle séquence. Et ainsi de suite jusqu'à la fin du niveau, où un boss vous attendra. Enfin, je terminerai ce paragraphe en reprochant aux développeurs de ne pas avoir rajouté trois ou quatre niveaux de plus et de ne pas avoir corsé la difficulté, car là, c'est quand même trop simple et beaucoup trop rapide à finir, dommage...

Bon bref, c'est une daube, c'est ça ?
Ahaha, bien joué Rick, mais tu te trompes ! Impossible de faire un verdict objectif de ce jeu, dans la mesure où il faut apprécier l'humour bien lourd et les bourrineries intenses pour apprécier ce soft à sa juste valeur. Si vous arrivez à franchir ce pas, vous allez adorer, je vous le garantis. Mais si vous êtes un p'tit nouveau, je vous conseille d'aller d'abord télécharger la démo jouable avant d'investir dans ce soft (30 €). Je peux déjà vous dire que si vous n'aimez pas les jeux d'action, ce n'est même pas la peine d'essayer, vous n'allez pas aimer.