Comme son nom l’indique, ce nouvel épisode de la série se concentrera sur le rally. Cela ne veut pas dire qu’il ne proposera que des épreuves de type WRC (même si c’est le cas actuellement), mais simplement que le titre fera l’impasse sur certaines disciplines, comme le gymkhana par exemple. Mais d’autres, comme les courses de côte et le rally-cross seront de la partie dans la version finale du jeu. Pour l’instant, les joueurs ayant investi dans cette version early access de
DiRT Rally n’ont accès qu’au versant rally WRC du jeu, soit 36 étapes réparties sur 3 pays : la Grêce, le Pays de Galles et Monte Carlo. Le jeu nous propose donc du gravier, de l’asphalte, de la neige et du verglas. Tout ce que les amateurs de jeux de rallye aiment.
Life is a bitch
Les étapes en question sont franchement vicieuses, un piège se cachant à chaque sortie de virage. Cela rend le jeu très éprouvant, mais cela nous ramène aussi aux débuts de la série. En effet, ce petit côté putassier nous évoque très fortement les premiers Colin McRae Rally, et c’est un vrai bonheur. De plus, les conditions météo peuvent varier d’une partie à l’autre, changeant l’adhérence de la piste, et donc la façon d’aborder le tracé. Il en est de même avec l’éclairage, celui-ci changeant en fonction de l’heure à laquelle vous prenez le départ. Bref, vous n’avez pas fini d’en baver, surtout que certaines d’entre elles durent environ sept minutes. Cela paraît peu dit comme ça, mais quand on roule à fond au milieu de la forêt en pleine nuit, c’est long, très long même.
Choisissez votre monture...
Côté voitures, le jeu en met actuellement 17 à votre disposition, dispatchées entre six classes, allant des tractions des années 60, aux quatre roues motrices d’aujourd’hui. Question conduite, le jeu se veut plus pointu, et plus réaliste que les DiRT précédents. Il vous faudra donc être encore plus pointilleux sur votre conduite. En plus des paramètres habituellement pris en compte dans une simulation automobile, l’altitude vient impacter les performances de votre véhicule. Que cela soit par rapport à la perte de puissance de votre moteur ou d’appui aérodynamique. La différence se ressent légèrement entre les rallyes de Grêce et du Pays de Galles. Mais cela sera surtout déterminant sur les courses de côtes, où la pression atmosphérique subira d’importantes variations au cours d'une spéciale. Le jeu de Codemasters offre déjà d’excellentes sensations, même si la physique est parfois un peu bizarre. Par exemple, alors que nous étions le pare-chocs avant collé à un mur avec une Lancia Fulvia, nous avons pu nous remettre en piste en accélérant comme un bourrin, le volant braqué à fond. Ce qui n'est pas très réaliste, il faut bien le reconnaître.
Et votre ingénieur tant qu'à faire.
Le titre propose également au joueur de gérer son équipe technique, en engageant des ingénieurs. Ces derniers peuvent vous aider à réparer votre voiture plus rapidement, mais aussi à débloquer quelques améliorations, pour gagner en puissance ou en tenue de route. Cet aspect là du jeu est intéressant sur le papier, mais il manque encore de profondeur pour être réellement captivant. Ceci étant dit, si les développeurs creusent davantage dans cette direction, nous pourrions bien avoir un véritable mini-jeu de gestion en bonus. C’est tout ce que l’on souhaite en tout cas.