Si vous avez suivi le dernier
E3, vous avez déjà entendu parler d’
Eagle Flight. C’est ce jeu qui fait la promesse absurde de nous mettre dans les plumes d’un aigle. Pour l’instant, rien de bien excitant. Cependant, le titre d’
Ubisoft se joue en réalité virtuelle, et ça change tout. Ne serait-ce que pour les contrôles, qui limitent au maximum l’usage de la manette. Vous avez en effet deux possibilités pour diriger votre volatile. Soit vous regardez dans la direction où vous voulez (difficile de faire plus intuitif), soit vous inclinez la tête sur le côté pour faire un virage serré dans cette direction. La manette vous servira principalement à gérer votre vitesse, via les deux gâchettes, ainsi qu'à tirer des ondes soniques. Le titre vous donne aussi la possibilité de déployer une protection, toujours via la manette.

Eagle Flight se présente sous la forme d’un monde ouvert prenant place dans un Paris futuriste, où la nature a repris ses droits. Vous aurez donc l’occasion d’y croiser la faune qui s’y est installée, étonnamment composée d’éléphants, flamants roses et autres animaux d’Afrique. La ville est proprement modélisée, offrant plein de passages cachés à explorer. De plus, son aspect cartoon sied parfaitement à l’univers fantaisiste du jeu. Cependant, il ne faut pas vous attendre à vous en prendre plein la vue. Ce n’est pas le but ici.

Le titre se dote d’un mode multijoueurs, dévoilé au dernier E3, mais aussi d’un solo. C’est ce dernier que nous avons testé. Sur le papier, il ne propose rien d’exceptionnel. Vous avez des épreuves éparpillées sur la carte, et il vous faudra les réussir pour en débloquer d’autres et ainsi progresser. Seulement, vous êtes un aigle. Et cela fait une sacrée différence en termes de sensations. Nous avons essayé trois types de missions : courses contre-la-montre, pêche au gros et chasse au vautour. Si le principe du contre-la-montre est connu de tous, les deux autres méritent une petite explication. Durant les épreuves de pêche au gros, il faut voler à basse altitude au dessus de la Seine pour attraper les poissons qui ont la mauvaise idée de sauter hors de l’eau. Pour le tir au vautour, il s’agit d’abattre le plus de vautours possible avec votre onde sonique durant le temps imparti.