Dévoilé il y a quelques années maintenant,
Cuphead a instantanément séduit grâce à son esthétique rétro et à la fluidité de ses animations. Mais depuis, il s’est fait très discret, allant jusqu’à reporter sa sortie à 2017. Alors nous ne nous sommes pas fais prier pour le tester à la
Paris Games Week. Nous avons pu voir un niveau se déroulant en forêt. La démo comportait peut-être d’autres niveaux mais, pour être honnête, nous avons été trop mauvais pour les atteindre.
Car Cuphead est dur, très dur. Le titre se présente sous la forme d’un run’n'gun, proposant tous les mouvements que nous sommes en droit d’attendre de ce genre de jeu. Il est donc possible de tirer vers la gauche, la droite, mais aussi à la verticale et selon un angle de 45°. Ici, vos munitions sont infinies. Et ce n’est pas du luxe, tant les ennemis sont nombreux. Heureusement, le jeu reste parfaitement fluide, tout en proposant un gameplay des plus précis. Au final, le joueur a un contrôle millimétré de son avatar. Ce qui lui permet de toujours savoir pourquoi il perd, et de modifier son approche en conséquence. Sauf si il est trop mauvais, comme l'auteur de ces lignes.
L’inspiration esthétique de
Cuphead est évidente. Nous retrouvons tout ce qui a fait le charme des films
Disney des années 30, dans les graphismes, les animations, mais aussi dans les rendus. Par exemple, les développeurs sont parvenus à imiter à la perfection l’effet produit par l’utilisation de la
caméra multiplane de Bill Garity. Ils l’ont même intégré au level design, cachant divers ennemis et collectibles derrière certains éléments du décor passant au premier plan.