Pour mettre les choses à plat, sachez que l’auteur de ces modestes lignes n’a pas touché à la série depuis F1 2012. Du coup, si vous êtes un fan de la série, achetant religieusement votre épisode annuel, ne soyez pas surpris si certaines nouveautés évoquées ici vous semblent anciennes.
Une heure, c’est court, surtout pour un essai en bonne et due forme de F1 2017. Cela nous a tout juste laissé le temps de survoler le premier week-end du mode carrière et de tester deux autres types d'épreuves. Ceci étant dit, cela nous a tout de même permis de voir quelle a été la ligne directrice de cet épisode : l’immersion. L’habillage du mode carrière a été complètement retravaillé, incluant plus de vidéos sur les à-côtés de la course. Qu’il s’agisse du briefing du directeur technique, de l’interview des pilotes ou de la présentation de la course, le tout se fait via des vidéos entièrement doublées. La version testée étant en VF, il nous est malheureusement impossible de dire si les pilotes ont été mis à contribution pour ce segment du jeu. Mais même si ce n’est pas le cas, cela n’enlève rien à la qualité du travail fourni par Codemasters.

En dehors de cet habillage que certains considèreront comme accessoire, le mode carrière bénéficie de quelques ajouts intéressants. Tout d’abord, il y a les programmes d’entraînement. Ces derniers peuvent être enclenchés durant les essais libres, et sont de cinq types. Ils ont pour but de vous faire travailler différents aspects de la course, comme les trajectoires, la consommation d’essence ou encore l’usure des pneus. Effectuer ces petits défis vous rapporte des points de développement à investir dans l’arbre de recherche et développement. Divisé en quatre branches (aérodynamique, chaîne motrice, longévité et châssis), c’est par lui que vous améliorerez votre voiture. A première vue, il semble bien fourni, il reste encore à voir à quel point il influe sur les performances de la voiture.

En parlant des voitures, Codemasters a, une nouvelle fois, fait du très bon boulot. Maîtriser ces monstres de puissance demande un certain doigté, et une grande précision dans les accélérations et freinages. Et c’est loin d’être évident, car en Formule 1, ça va vite, très vite. Et c'est d'autant plus vrai avec les voitures classiques, testées en contre-la-montre et lors d'un défi dépassement, qui sont bien plus promptes au blocage de roue et au patinage.
À ce niveau-là, le jeu s’est montré d’une fluidité à toute épreuve. Et cela, même avec une quinzaine de véhicules à l’écran. Et cela compense largement le fait que le titre ne soit pas le plus beau jeu de course à ce jour, souffrant notamment d’aliasing.