Graceful Explosion Machine,
GEM pour les intimes (et les feignants), se présente sous la forme d’un shooter 2D en vue de côté. Au premier abord, les seuls éléments trahissant ses origines contemporaines sont ses graphismes fins et ses couleurs flashy. La structure des niveaux, cylindriques, comme dans
Rezogun, apporte aussi son lot de modernisme dans la manière d’aborder les différentes situations.
Votre petit vaisseau, tout jaune et tout en rondeurs (un clin d’œil aux Beatles ?), doit faire face à des hordes d’ennemis toujours plus nombreux. Il est donc équipé en conséquence. Votre arme de base est un canon laser pouvant tirer en rafale, mais sujet à la surchauffe. Il est idéal pour déblayer un peu le terrain. Si certains assaillants se rapprochent un peu trop, vous pouvez déployer une épée qui nettoie les environs immédiats. Et si la situation devient vraiment trop tendue, un lance-missiles est à votre disposition pour faire un véritable massacre.
La clé de votre survie réside dans votre utilisation des différentes armes. Votre vaisseau ayant une réserve d’énergie limitée, bien que se remplissant progressivement, il est nécessaire d’user de vos différents moyens de destruction avec parcimonie. Cela permet d’éviter le bête matraquage de bouton. Cependant, on tombe vite dans une certaine routine. Et cela malgré l’introduction régulière de nouveaux ennemis. Car une fois leur pattern compris, ils ne représentent plus une réelle menace.
Pour ce qui est du scoring, le système mis en place est des plus basiques. Les ennemis tués font augmenter votre multiplicateur, ce dernier étant réinitialisé à chaque fois que vous subissez des dégâts. Et c’est tout. Obtenir un bon score se limite donc à ne pas se faire toucher. Cela suffira aux débutants, mais les amateurs du genre resteront sur leur faim.