Tout d'abord, commençons par le principe de
Hostile Waters. Ah là là, c'est vrai que ce jeu à un nom ridicule, à quand les WC hostiles ? Bon, blague à part, sachez que
Hostile Waters est un mélange de stratégie temps réel, avec des unités à construire et des ressources à collecter, et d'action avec des séquences de shoot bien sympa où vous devrez anéantir une base ennemie par exemple. Vous pouvez visionner le terrain sur lequel vous combattez l'ennemi de deux façons : soit vous le voyez en 3D texturée et vous voyez les unités combattre, soit vous le voyez grâce à une carte stratégique, dont le terrain est simplifié pour mettre en valeur les différentes unités que vous possédez. C'est assez peu pratique comme jouabilité et rien ne vaut un système à la
Earth 2150 (même si ici, on peut prendre le contrôle d'une unité à l'instar de Battlezone).
C'est moche
Si vous jouez un jour à
Hostile Waters, vous serez déçus par les graphismes. Certes, le moteur 3D a l'air bien performant et permet quelques effets comme le coucher du soleil, mais la modélisation et surtout les textures ne suivent pas. C'est très trouble, mais il y a quand même pas mal de polygones pour reconstituer le terrain. C'est vrai qu'on attendait mieux de la part de [[2882]] qui nous a toujours habitué à du bon boulot. Mis à part les graphismes décevants, les musiques et les sons sont tout à fait convenables, même si quelques bruits d'ambiance supplémentaires n'auraient pas été superflus.
C'est pas génial
Cependant,
Hostile Waters est un jeu bien médiocre, surtout à cause de son interface peu ergonomique. Vous devez passer d'un écran à l'autre et c'est assez gênant, surtout quand on pense que les développeurs ont essayé de réduire le nombre de touches à connaître. De plus, les jeux de stratégie sont nombreux et quand on voit un
Dark Reign 2 à 100 balles qui est bien plus intéressant, on se demande pourquoi on devrait acheter
Hostile Waters. Le jeu n'est pas mauvais, mais son retard l'a pénalisé. S'il était sorti plus tôt, il aurait eu sa chance, mais maintenant, c'est trop tard.