Test : Unravel Two - PC

Unravel Two - PC

Unravel Two - PC

Genre : Puzzle / Plates-formes

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En 2015, Electronic Arts dévoilait durant l'E3 un certain Unravel, jeu de plates-formes tout mignon finalement sorti quelques mois plus tard. De toute évidence, le titre a plutôt bien marché puisque la firme a cette année réitéré l'opération, en précisant cette fois durant sa conférence que le soft était disponible immédiatement. Alors, faisons-en immédiatement le test.

Test effectué à partir d'une version PS4

Cette fois-ci, la petite boule de laine Yarny n'est plus toute seule, puisqu'elle fait la connaissance d'une autre ''bestiole'' dans son genre en échouant sur une plage. Les deux décident de faire équipe, font fusionner leurs fils et deviennent donc liés l'un à l'autre dans cette nouvelle aventure. Une aventure qui, comme dans Unravel premier du nom, raconte une histoire qui nous laisse un peu perplexes. Comme son aîné, Unravel Two n'est jamais très clair quant à son scénario et l'on ne comprend jamais totalement les scènes qui se passent en arrière-plan. La seule chose dont l'on est certains, c'est que les deux boules de laine suivent les pérégrinations de deux ados qui sont poursuivis par des adultes apparemment belliqueux, ce qui peut se comprendre au vu du bordel qu'ils causent parfois. Mais pourquoi, à la base, s'enfuient-ils ? Sont-ils maltraités ? Abusés ? Va-t-on les séparer ? Le mystère reste entier. Bref, vous l'aurez compris, vous n'allez certainement pas parcourir Unravel Two pour son scénario.

Le boléro d'Unravel

Côté gameplay, les développeurs de chez Coldwood Interactive ont quelque peu modifié leur formule. Si vous avez terminé Limbo, par exemple, vous serez en terrain conquis, Unravel Two préférant cette fois-ci laisser les énigmes un peu de côté pour miser sur de la plate-forme pure et dure, avec quelques passages de die & retry pour ceux qui foncent tête baissée. Et si il n'y a là rien de bien original, ça fonctionne tout de même et l'on prend un vrai plaisir à parcourir la poignée de niveaux que comprend le soft, aussi court que le premier ou presque. Mais le véritable intérêt reste de le faire à deux, le tout ayant très clairement été pensé pour la coopération. Deux joueurs peuvent donc s'amuser en même temps et il est très souvent nécessaire de réellement s'aider pour progresser. Un passage un peu trop long pour être traversé en sautant ? Pas de souci, il suffit qu'un joueur se cale sur une plate-forme et que l'autre se balance en dessous. Les deux étant reliés par un seul fil, lorsque le joueur deux aura assez d'élan pour se lancer et atteindre l'objectif autrement inatteignable, le premier joueur pourra suivre, d'autant plus qu'il est à tout moment possible de ''s'accrocher'' au fil et de se laisser tirer. Ou, pour les moins doués, de sauter sur le dos de l'autre pendant des phases un peu plus tendues (quand des ennemis sont là, ou lorsque les phases de plates-formes sont plus ardues, la mort d'un des deux héros suffisant à faire retourner l'équipe au checkpoint précédent).

Unravel Two

Évidemment, il est aussi possible de parcourir Unravel Two seul, mais l'intérêt n'est clairement pas le même. C'est même un peu triste de devoir contrôler soi-même les deux héros... Mais même de la sorte, on apprécie les quelques 6 / 7 heures que dure l'aventure, d'autant plus que son prix n'est pas vraiment déconnant (une vingtaine d'euros). Et si jamais vous n'en avez pas assez, sachez que vous pourrez également vous tourner vers des défis ainsi que sur le fait de trouver dans chaque niveau plusieurs petites choses à collectionner – et plutôt bien cachées. De quoi rajouter un peu de challenge, le titre ne bloquant jamais bien longtemps le joueur, qui peut même consulter des indices s'il le désire. Bref, entre une difficulté relativement basse, la possibilité de compter entièrement sur un seul joueur durant certaines phases et le côté vraiment mignon du titre, les parents comprendront rapidement qu'ils pourront s'amuser avec leur progéniture. Peut-être ces derniers ne verront-ils pas le recyclage parfois aberrant de certaines phases ou encore le fait qu'une bonne partie des énigmes peut être résolue par un seul joueur, l'autre pouvant uniquement se contenter de s'accrocher à la corde commune... Dommage, mais compréhensible pour ceux qui s'adonnent à ce soft en solo.
Unravel Two

Mauvaise à laine ?

Unravel premier du nom nous avait enchantés avec ses décors, cette suite continue logiquement dans la foulée. Si l'on regrette certes de revoir certains environnements, tels que la forêt ou la grange, l'aspect photo-réaliste est clairement une fois de plus une réussite. D'autant plus que, en dehors des scénettes montrant les deux gosses fuir l'autorité des adultes, les décors se montrent vraiment accueillant, à base de petites fleurs, d'oiseaux qui chantent ou de grenouilles qui accompagnent les deux héros. Attention tout de même à ne pas vous faire boulotter, toute la faune n'étant pas aussi charmante... Les animations des deux Yarny sont également vraiment trop mignonnes et sont donc, une fois de plus, une jolie réussite. En revanche, impossible de ne pas être déçu par la bande-originale, tellement discrète que l'on finit par ne plus l'entendre, ainsi que par les longs temps de chargement lorsque l'on rentre ou sort d'un niveau. Heureusement, une fois ces chargements passés, on a droit à un titre fluide et qui reprend quasi immédiatement lorsque l'une des deux boules de laine meurt. Ouf.
Unravel Two se classe dans la lignée de son prédécesseur, à savoir un sympathique jeu de plates-formes à prix doux mais un peu vite oublié une fois terminé, la faute à un manque certain d'innovation. Mais qu'importe, on prend un certain plaisir à parcourir cette aventure, tout seul ou à deux (ce qui est recommandé), à sourire devant les animations très mignonnes et à s'en mettre plein les mirettes grâce aux très jolis décors. L'histoire raconté n'est peut-être pas très intéressante, et les énigmes et phases de plates-formes finissent par un peu se ressembler, mais la magie opère malgré tout.
17 juin 2018 à 13h32

Par

Points positifs

  • Toujours aussi beau
  • La coopération bien pensée
  • Petit prix
  • La possibilité de sauter sur le dos de l'autre joueur et le laisser faire

Points négatifs

  • Des passages qui finissent par se recycler
  • Histoire pas bien claire, et donc pas bien intéressante
  • Pas très original

Gribouillé par...

Shauni

Shauni

Celle qu'on ne voit pas

Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.

Twitter : Shauni_Chan

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