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C’est lors des deux phases de bêta test de Diablo IV que nous avons eu le plaisir de tester la nouvelle mouture du légendaire hack’n slash de chez Blizzard. Eh bien, vivement juin.
À l’instar de Diablo III, la mise en production et la sortie de Diablo IV ont été une longue route semée d’embûches. Essayant de réparer les erreurs du passé tout en embrassant le désormais modèle économique de Blizzard basé sur le jeu-service, la firme californienne a bien fait attention à caresser la masse des fans dans le sens du poil : développer un Diablo plus ouvert, plus connecté que Diablo III tout en proposant une ambiance plus sombre et glauque à la Diablo II. Nous avons eu la possibilité de jouer sur les deux week-ends de test, à savoir la bêta fermée ainsi que la bêta ouverte qui suivait. Bilan : c’est du costaud.
L’histoire est rapidement introduite par une cinématique digne des studios Blizzard, magnifique en tous points, introduisant Lilith, la fille de Méphisto et antagoniste de cet opus. Il vous incombera donc la tâche de l’arrêter à l’aide de votre (ou vos) avatar pouvant endosser divers rôles (Nécromancien, Druide, Barbare, etc). La bêta nous permettait d’explorer le premier acte du jeu (comme c’était le cas sur Diablo III) et de fouiller toutes les zones concernées par ce début d’aventure. Nous avons donc pu participer à la trame principale du titre, tout comme pouvoir déambuler et profiter de petites quêtes annexes, favorisant l’exploration sauvage et nous permettant de profiter des magnifiques environnements du jeu. Ces quêtes bénéficient d’une narration peaufinée, profitant de fréquentes cutscenes, mettant en avant votre personnage en temps réel et offrant un vrai sentiment d’ancrage dans le monde. Des donjons sont disposés un peu partout sur une carte ouverte et peuvent être explorés pendant quelques minutes, le jeu favorisant les expériences courtes, mais intenses. Chaque donjon possède sa propre touche artistique et on ne pourra que souligner les impressionnants intérieurs mis au point par Blizzard.
Techniquement d’ailleurs, le jeu est bluffant de part en part : les décors sont peaufinés à l’extrême, le souci du détail est présent un peu partout, c’est très (très beau) et surtout bien optimisé (du moins sur PC, notre machine de test). La bande-son fait un bel hommage à l’œuvre musicale de la série puisqu’on retrouve certaines sonorités présentes dans les anciens opus, nous faisant repenser avec nostalgie à Uelmen et autres Brower qui ont bercé nos milliers d’heures de jeu par le passé.
Comme nous l’avons rapidement évoqué, plusieurs classes sont jouables et proposent un gameplay bien distinct les uns des autres. Sans entrer dans les détails de chaque classe, il y en a vraiment pour tous les goûts, que vous préfériez rester à distance et éviter le combat au corps-à-corps, ou bien, inversement, vous rapprocher des monstres pour absorber les dégâts tout en faisant du contrôle de leurs mouvements. Les combats à l’arme blanche ont rarement été aussi satisfaisants, avec une gestion très fine des temps de rechargement permettant de calibrer des synergies très intéressantes intra, mais aussi interclasses. Chaque classe bénéficie d’un arbre de talent qui évolue aussi en fonction de vos envies : le champ des possibles est beaucoup plus ouvert que sur Diablo III, toutefois il reste encore en deçà de ce que l’on peut trouver sur Path of Exile, par exemple.
Comme de nombreux jeux à l’heure actuelle, Diablo IV est un jeu en ligne et uniquement jouable en ligne. Cela pourra plaire à certains qui aiment avoir un monde toujours connecté et en mouvement (comme un petit frère de World of Warcraft) ou, inversement, hérisser les poils à ceux préférant se concentrer sur une expérience solo, comme à l’époque de Diablo I & II. Cependant, le côté connecté apporte de bonnes choses comme le fait de toujours trouver des compagnons pour les activités à plusieurs (comme la chasse de World Bosses), faciliter les échanges de matériaux ou encore de ne pas se sentir seul et perdu face aux horreurs de Sanctuaire. Une roue d’emotes bien sympathique est présente et accessible à tout moment dans le jeu, permettant de communiquer rapidement avec les autres joueurs ou encore de sortir d’un donjon en une touche. Cette roue est personnalisable à souhait pour rendre votre expérience la plus flexible possible. Qui dit « en ligne » et « Blizzard » dit aussi « problèmes de connexion » aux heures de pointe. Certes, une bêta est quasiment TOUJOURS en heure de pointe et il était effectivement difficile de se connecter aux serveurs durant le week-end. Cependant, Blizzard est maintenant fort expérimenté dans les lancements chaotiques (World of Warcraft, Diablo III…) et devrait bien pouvoir gérer la masse de joueurs lors de la sortie du jeu, en juin prochain.
À quelques mois de la sortie finale du jeu, nous sommes très emballés par la proposition de Diablo IV. Tous les ingrédients sont présents pour ceux qui cherchent leur morceau de hack’n slash à venir grignoter, mais c'est la qualité de la narration et l'attention portée aux détails dans les environnements qui nous ont vraiment séduits. Si vous voulez jouer à plusieurs, il n'y aura peut-être pas de meilleure proposition en juin, et probablement cette année.
