Preview : Blightbound - PC

Blightbound - PC

Blightbound - PC

Genre : Dungeon crawler coopératif

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Disponible en accès anticipé depuis quelques jours, Blightbound est un hack’n slash/dungeon crawler développé par les Néerlandais de chez Romino Games et édité par Devolver Digital.
Sorte d’hybride étrange entre un Paper Mario et un Diablo, Blightbound est un hack and slash/dungeon crawler en vue de côté/2D isométrique. Derrière ces noms un peu barbares se cache un jeu empruntant énormément au mythique jeu de chez Blizzard aussi bien dans son ambiance que dans ses systèmes de jeu. Blightbound vous met dans la peau de plusieurs combattants qui luttent pour repousser le « Blight », une brume mortelle s’étant déposée sur le monde et qui putréfie toute créature vivante. Votre but ? Partir en quête d’équipements et de compagnons afin de repousser la menace et rétablir la paix sur le monde.


Le jeu étant à peine sorti en accès anticipé, le contenu est encore bien maigre. Toutefois, on a pris un certain plaisir à écumer les quelques donjons disponibles. Après avoir passé un tutorial, vous vous retrouvez dans le hub central du jeu (le sommet d’une montagne hors du « Blight ») rassemblant les divers artisans et commerces qui vous aideront dans votre progression. Ce hub permet également de gérer votre inventaire ou encore vos points de compétences, ce que vous ne pourrez pas faire directement en jeu. Durant vos sorties en donjons, vous ramasserez tous les objets que vous pourrez trouver dans un jeu classique du genre et plus : équipements, armes, mais aussi potions et autres composants d’artisanat ainsi que des PNJ que vous pourrez recruter et qui peupleront votre hub.

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D’ailleurs, les sorties en donjon se font facilement : toujours dans ce hub, après vous être équipé et avoir réparti vos compétences, il vous suffit de cliquer sur le bouton « Play » pour vous lancer dans une partie avec d’autres joueurs. S’en suivra une sélection du donjon désiré et choisi via un système de vote, sachant que la difficulté évolue selon le niveau sélectionné. Ce dernier est construit par les développeurs de manière réfléchie et vous invite à le parcourir et à le traverser en vous battant contre des monstres (ainsi que des mini-boss et un boss de fin), tout en résolvant de petits puzzles assez simples pour progresser. Ils prennent par exemple la forme de lanternes à illuminer en même temps pour ouvrir une porte ou d'interrupteurs au sol à activer en même temps par les joueurs pour débloquer un passage.

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Trois classes de personnages sont disponibles dès le début de jeu, que vous contrôlerez aléatoirement au début de la partie : le mage faisant office de soigneur, le voleur maître des dégâts rapides (notamment dans le dos des adversaires), ainsi que le guerrier assumant un rôle de tank. Si une vingtaine de héros aux compétences diverses et variées seront disponibles pour la version finale du jeu, sachez qu’ils ne feront que tenir le rôle du mage, du rogue ou du tank et que (normalement) aucune hybridation exotique ne sera permise. Au niveau de l’action, les combats manquent encore clairement de punch et de dynamisme et on ne prend pas spécialement de plaisir à se battre contre les différents ennemis. De plus, comme souvent dans le genre, l’action est assez confuse et on peine à bien placer son héros par rapport aux monstres, le jeu offrant cette fameuse vue de côté pas forcément idéale pour ce type d’action. On pourra toutefois saluer le travail effectué sur l’esthétisme ainsi que les animations qui méritent un petit coup de chapeau.

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Faisant écho aux combats à la lisibilité peu claire, les menus et l’interface du jeu ne sont pas les plus accueillants, surtout dans le hub. On a encore du mal à se retrouver dans toutes ces options, cette personnalisation et les différentes possibilités de transformations des personnages, le tout restant plutôt flou et mal expliqué, ce qui bénéficiera probablement d’une meilleure finition au fur et à mesure de l’accès anticipé.

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Fraîchement arrivé en accès anticipé, Blightbound propose une expérience très ancrée dans le style des hack’n slash d’antan. Bénéficiant d’une direction artistique notable et d’un système de progression plaisant, on aura moins aimé la lisibilité limite des combats et de l’interface ainsi que le côté très classique du jeu dans un genre déjà très visité. Il reste encore à voir combien de classes seront disponibles lors de la sortie et si le nombre de donjons sera conséquent pour éviter une routine qui s’installerait trop rapidement.
14 août 2020 à 09h50

Par Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

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