Inquisition transpose le principe de
Metal Gear Solid, par la suite consolidé grâce à
Splinter Cell voila à peine... euh... quelques heures. (les 2 jeux sortent en même temps sur PC). Il se contente finalement de transposer le principe ingénieux d'infiltration en vue de dessus dans un univers bucolique, j'ai nommé le Moyen-Age.
Hey, je suis un voleur... mais je reste une loque
Vous, héros à vos heures perdues, poireautez sur la place du village, vous constituant spectateur des décapitations publiques à la moindre occasion. Incapable, idiot, naïf. Bref, vous commencez bien. Vous essayez de voler un riche, vous vous faîtes subtilement remarquer par les 200 spectateurs, et vous voila lancé dans une folle poursuite à travers les ruelles sombres de la bourgade. Vos espoirs sont bien vains, et quelques minutes plus tard, c'est en prison que vous reprenez connaissance. Génie mesquin que vous êtes, vous parvenez à prendre la fuite (bon, c'est pas non plus Fleury), et vous voila prêt à en découdre avec ces vils manants sensés représenter l'ordre public. Dans votre quête d'une police municipale plus juste, vous rencontrerez un templier, qui vous apprendra quelques new moves (yeah !), et vous donnera de nouveaux objets.
Un gameplay sans aucune originalité
Inquisition est une copie de MGS 2 et
Splinter Cell. La note tombe dès le premier écran de jeu, ce qui évite de se poser trop de question. Vue de dessus, des animations semblables, etc. Crocheter les serrures se fait de la même façon que
Splinter Cell, les cônes de vision sont semblables a MGS (ou plus anciennement a Commandos, précurseur du genre Infiltration). Bien sûr, l'univers étudié ici est totalement différent. Le Moyen-Age permet l'intervention d'une foule de babioles, que l'on a pu découvrir le mois précédent avec
Robin Hood : sac de pièces, flèches de toute sorte, etc. Reste qu'aucun élément nouveau ne fait ici son apparition. Il s'agit d'une compilation d'éléments propres au genre, sans grand effort de créativité. De plus, l'univers futuriste permettait de nombreuses scènes classes et stylées où on se prenait pour le roi des hautes technologies du gouvernement (caméras-glu, gaz soporifiques, vision thermique...) ce que l'on ne peut pas se permettre ici. Le jeu m'a donc paru un petit peu fade, surtout qu'une jouabilité difficile n'a pas arrangé les choses.
Des défauts qui en bloqueront plus d'un
Tout d'abord, la jouabilité est loin d'être au point. Après avoir joué à
Splinter Cell grâce au duo Clavier/Souris, il est vrai que j'ai eu du mal à me réhabituer au clavier comme seul instrument. Une fois le gamepad configuré, tout redevient à peu près dans l'ordre. Reste des animations pas toujours très souples, et un personnage pas toujours apte à répondre à nos attentes. Un autre point à revoir et le moteur graphique en lui-même, qui ne permet pas un déballage technique très impressionnant. On se limitera à une salle avec 2 ennemis, 3 meubles quelques objets, et des murs texturés à la va-vite, pendant 15h de jeu. Je vois que ça en fait saliver plus d'un.