Everspace 2, disponible en accès anticipé depuis le 18 janvier, est la suite du jeu éponyme sorti en 2017 et vous met dans la peau d’Adam, un soldat de l’espace malgré lui. Installé dans votre vaisseau « Sentinel », vous parcourez l’espace à la poursuite d’objectifs principaux tout en dérivant et explorant coins et recoins stellaires à la recherche d’équipements et de quêtes annexes.
Everspace 2 prend la forme d’un RPG spatial puisque vous vous déplacez librement, à vaisseau, dans différentes galaxies (du moins, dans la version finale du jeu), rencontrez plusieurs personnages (tous doublés et uniquement en anglais pour le moment) et participez à une quête principale vous obligeant à mener bataille, récolter des matériaux et gagner des niveaux pour devenir de plus en plus fort. C’est d’ailleurs le sel du jeu. À la manière de tout bon RPG, chaque ennemi abattu, quête terminée, matériau récolté vous fera engranger des points d’expériences pour monter en niveau. Chaque palier supplémentaire atteint vous permet d’améliorer certaines de vos compétences, dont les arbres qui ne sont pas encore terminés et finalisés. D’ailleurs, l’ergonomie et la clarté des menus ne sont pas encore satisfaisantes et il reste encore des ajustements à faire pour rendre la navigation plus digeste.
La quête principale s’enchaîne facilement, avec des objectifs clairs à remplir allant de l’escorte de vaisseaux à la destruction de parasites sur des antennes relais jusqu’à la simple élimination d’une bande de mercenaires. Les combats dans Everspace 2 sont, en grande partie, satisfaisants. Le « feeling » de vol est bon, tout comme l’utilisation des différentes armes équipées sur votre vaisseau de la mort. Seul reproche actuel : la puissance des adversaires. En effet, s’il est plutôt facile de se débarrasser de deux ou trois ennemis du même niveau, sachez qu’ils ne loupent jamais leur cible, l’I.A. va vite vous embêter à faire mouche à CHAQUE TIR, ce qui vous obligera à déployer des stratégies de va-et-vient afin de grignoter la vie de vos ennemis petit à petit sans trop prendre de dégâts. Pour vous défendre comme pour attaquer (et à la manière de n’importe quel RPG), il vous faudra acquérir de l’équipement de qualité, aussi bien en récompenses de quêtes que via des marchands ou du « craft ». Le vaisseau est hautement personnalisable, aussi bien esthétiquement qu’à l’aide de nouvelles pièces vous permettant d’être plus performant. Cela concerne des noyaux d’énergie pour renforcer vos déplacements, de nouvelles armes, des pièces de coque pour être plus résistant ou augmenter vos boucliers.
Les déplacements dans Everspace 2 se font sur plusieurs échelles : vous avez les déplacements à vitesse normale à l’intérieur d’une même galaxie avec la possibilité d’augmenter temporairement votre vitesse sur de petits déplacements ou d’activer un plus gros boost pour des trajets moyennement longs, toujours à l’intérieur d’une même zone (qui semble instanciée). Pour voyager d’une galaxie à une autre, vous pourrez charger votre vitesse superluminique et « sauter » en allant à la vitesse de la lumière. Pendant le trajet, il vous est toujours possible de bifurquer vers d’autres destinations et partir à l’exploration de lieux inconnus repérés sur votre radar. C’est ce qui permet, par moments, de déclencher de nouvelles quêtes ou de tomber sur des ennemis puissants, du nouvel équipement ou encore des matériaux rares.
S’il y a bien une chose qu’Everspace 2 montre avec brio, c’est sa magnifique plastique. Que vous voliez à travers un champ d'astéroïdes, que vous enquêtiez sur les entrailles d'une épave flottant dans le cosmos, ou même que vous brisiez l'atmosphère et survoliez de vastes planètes, vous verrez que les environnements de ce jeu réservent tous de belles surprises pour vos yeux. Malgré ses qualités techniques, on regrettera cependant le manque de diversité qui aurait été évité avec la possibilité de visiter les planètes en surface (un peu à la No Man’s Sky).