Test : Ashwalkers - PC

Ashwalkers - PC

Ashwalkers - PC

Genre : Promenade à la fraîche

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La scène indépendante du jeu vidéo regorge de petites pépites. Et ce ne sont pas les récents succès d’Among Us et de Fall Guys qui vont me contredire. Aujourd’hui, c’est Ashwalkers, un petit jeu d’aventure à la direction artistique atypique, qui retient notre attention.

Test effectué à partir d'une version PC


Ashwalkers

Le point de départ d’Ashwalkers n’est pas sans rappeler celui de La Horde du Contrevent. Une escouade est envoyée en expédition dans un environnement hostile afin de trouver un nouveau refuge pour les habitants du Bastion, ces derniers étant condamnés si elle échoue. Remplacez le vent par le froid, et vous aurez une idée assez précise du cheminement du jeu. Ce dernier a une ambition narrative prononcée, et propose en ce sens une histoire avec différents arcs. Malheureusement, il ne développe jamais réellement les différents aspects de son scénario. L’univers est là, mais le jeu ne l’exploite jamais réellement. Les différentes factions rencontrées ne font que de la figuration, leurs spécificités, leur histoire, etc, n’étant qu’effleurées dans le meilleur des cas.


Doucement le matin…

Ashwalkers se joue exclusivement à la souris, à la manière d’un point’n click. Axé sur la survie, le titre de Nameless XIII vous demandera de prêter attention à votre environnement afin de collecter les ressources nécessaires au bon déroulement de votre expédition. Vous avez trois types de ressources au total : le combustible, la nourriture et les trousses de soin. Vous pouvez les utiliser lors de vos haltes, que vous pouvez faire n’importe quand. Ces haltes se traduisent par le déploiement d’un campement. Dans ce dernier, vous devez distribuer les rations et les soins nécessaires. Différentes actions peuvent aussi être assignées aux différents membres de votre équipe. Monter la garde, se reposer, discuter ou explorer les environs, chacune de ces tâches affecte les statistiques de vos personnages. Malheureusement, les deux dernières tâches ne servent à rien.

Ashwalkers

… Pas trop vite l'après-midi.

La caractéristique la plus intéressante d’Ashwalkers reste les choix qu’il nous propose de faire. Le titre restant volontairement opaque quant à leurs conséquences (à quelques exceptions près), chacune de nos décisions est un saut vers l’inconnu. Et c’est d’autant plus vrai que certains d’entre eux impliquent de se détourner de l’objectif initial. Une autre chose intéressante concernant ces choix est le fait qu’ils nécessitent souvent la présence d’un membre particulier de l’équipe, chacun d’entre eux ayant une spécialité, parfois indispensable pour prendre une voie plutôt qu’une autre. Qu’il s’agisse de la force, l’intelligence, la diplomatie ou la furtivité, si un membre de votre équipe meurt, la spécialité qui lui est associée disparaît avec lui. Ceci étant dit, le challenge, totalement absent, fait que vous n’aurez pas à vous inquiéter pour votre escouade.

Ashwalkers

Sur le papier, Ashwalkers a de sérieux atouts. Un jeu de survie proposant un scénario largement influencé par nos choix ingame, voilà une idée séduisante. Malheureusement, il fait tout à moitié. La partie survie ne propose strictement aucun challenge, tuant toute sensation de danger. Et l’écriture est très superficielle, ne développant ni les personnages, ni l’univers. Et nous n’avons pas encore abordé son plus gros problème : son rythme affreusement lent. La vitesse de déplacement des personnages est si lente que le jeu en devient soporifique. Si l’on devine aisément les intentions derrière Ashwalkers, l’exécution n’est pas au rendez-vous, le jeu étant, dans le meilleur des cas, ennuyeux. Et c’est bien dommage.
10 mai 2021 à 11h04

Par

Points positifs

  • Un univers intéressant...
  • Un synopsis prometteur...
  • Une bonne rejouabilité...
  • Des choix qui ont une réelle incidence sur votre aventure

Points négatifs

  • ... Mais honteusement sous-exploité
  • ... Dont le développement est trop léger
  • ... Mais encore faut-il vouloir refaire le jeu
  • Un challenge inexistant
  • Un jeu affreusement lent

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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