Test : Forza Horizon 5 - PC

Forza Horizon 5 - PC

Forza Horizon 5 - PC

Genre : Course automobile

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Depuis 2012, Playground Games n’a de cesse de nous livrer notre dose d’exotisme et de liberté avec sa série phare, Forza Horizon. A chaque nouvelle itération, le studio britannique livre un titre de grande qualité, et le public répond présent. Si bien que le spin-off a fini par supplanter sa grande sœur, Forza Motorsports, en termes de popularité. Trois ans après son escapade dans la campagne anglaise, Forza Horizon nous propose de faire vrombir nos bolides préférés au Mexique. La question est maintenant de savoir ce que ce Forza Horizon 5 a sous le capot.

Test effectué à partir d'une version PC


Forza Horizon 5

Depuis le départ, Horizon se définit comme le versant cool et exubérant de la licence Forza. Et cela se ressent dès les premières minutes de jeu, qui voient une Ford Bronco, une Corvette Stingray et une AMG Project One se faire parachuter d’un avion. Une ambiance bien plus chill qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui donne au titre une légèreté très agréable. Car Forza Horizon 5, tout comme ses prédécesseurs, est un jeu “feel good”. Son but n’est pas de vous proposer un challenge, et encore moins de vous frustrer, mais d’offrir une bonne dose de fun.

Le jeu prend place trois ans après le festival britannique d’Horizon 4, où vous avez fait des étincelles. Vous arrivez donc à l’édition mexicaine du festival avec le statut de superstar. Ceci étant dit, il vous reste encore du chemin à faire pour voir votre nom inscrit au temple de la renommée, but ultime de cet épisode. Pour ce faire, vous devrez obtenir des distinctions en participant à des épreuves. Et une fois que vous aurez accumulé assez de points de distinction, vous serez chargé d’ouvrir une nouvelle antenne du festival (ouvrant ainsi l’accès à un nouveau type d’épreuves) ou d’en développer une déjà existante (ce qui débloque de nouvelles épreuves).

Prends ta médaille et tais-toi

Et vous allez en bouffer des distinctions. Car, comme dit plus haut, le titre vise le plaisir immédiat, évitant de vous frustrer au maximum, en arrivant au point de constamment vous récompenser, même en cas d’échec. En effet, le simple fait de terminer une course, même en dernière place, suffira à gagner une distinction. Au-delà de ça, il y en a tellement à gagner (plus de 1 800) que le jeu vous récompensera pour le simple fait de conduire dans les premières heures de jeu. Cela peut paraître excessif, mais dans le contexte et l’ambiance posés par Forza Horizon, c’est grisant. Et cela nous encourage à continuer notre exploration du Mexique. Nous regrettons juste que, dans cette quête du plaisir immédiat, le titre nous offre sur un plateau des voitures très puissantes dans leurs catégories respectives, réduisant drastiquement la sensation de progression.

Forza Horizon 5

On ne change pas une recette qui marche

Vous l’aurez compris, ce Forza Horizon 5 reste sur une formule bien rodée. Nous retrouvons ici le même genre d’épreuves que dans les volets précédents : courses sur bitume, terre, mixte, sur circuit et routes ouvertes ou fermées. Si on peut reprocher un manque de renouvellement à ce niveau-là, on est tout de même obligé de reconnaître que le titre couvre déjà une très large partie de ce qui se fait dans la réalité. Les rassemblements sont aussi de retour : ces épreuves, exubérantes et spectaculaires, sont toujours aussi plaisantes à jouer. Malheureusement, elles sont toujours aussi peu nombreuses, cet épisode n’en comptant que 4. Pour le multijoueurs, le constat est le même, restant sur les modes et fonctionnalités déjà présents dans Forza Horizon 4.

Ce faisant, Playground Games fait preuve d’un certain manque de renouvellement, certes. Mais cela permet aussi au studio de s’appuyer sur des bases très solides pour nous fournir une quantité astronomique de contenu. Car ne vous y trompez pas : si les différentes épreuves et défis sont relativement peu nombreux en début de partie, ils se multiplient au fur et à mesure de votre progression, jusqu’à transformer la map en véritable sapin de Noël. C’est une manière habile de ne pas faire fuir une certaine catégorie de joueurs, ces derniers pouvant être intimidés par une trop grande quantité de choses à faire.

Forza Horizon 5

Viva Mexico !

Mais revenons sur ce qui fait la grande force de cet opus : sa map. En effet, non content de nous livrer la plus grande zone de jeu que la série ait connue, Playground Games nous livre aussi la plus diversifiée et la plus belle. De ses étendues désertiques au sommet de son volcan, le titre propose 11 biomes différents, bénéficiant tous d’une direction artistique et technique aux petits oignons. Car oui, le titre est magnifique. A tel point que cela en devient insolent. Le titre atteint un niveau de détails et une distance d’affichage encore sans précédent pour un jeu en monde ouvert. En plus de cela, les véhicules sont particulièrement bien modélisés et bénéficient de reflets saisissants de réalisme, sans avoir besoin du ray-tracing, ce dernier n’étant actif que dans le mode Forzavista.

Si les versions Xbox Series sont superbes, la version Xbox One n’en est pas moins impressionnante. Bien sûr, elle est un gros cran en-dessous des versions nouvelle génération. Les textures ne sont pas aussi nettes, et les reflets pas aussi précis. Mais le résultat obtenu reste visuellement bluffant pour une machine de 2013. La console crache ses tripes, mais le résultat est au rendez-vous. En fait, seule l’absence du SSD est réellement dommageable, occasionnant des temps de chargement vraiment longs. La bande-son n’est pas en reste. Nous retrouvons ici les stations radio habituelles, proposant une sélection musicale variée et de qualité, même si ce n’est pas la plus marquante de la série. Le sound design en général est de grande qualité. Les sonorités des moteurs varient en fonction des véhicules, mais aussi de l’environnement. Ainsi, vous pourrez entendre de l’écho en roulant dans un canyon.

Forza Horizon 5

A 300 km/h dans la pampa

En terme de conduite, les équipes de Playground Games ont procédé à quelques affinements. La physique générale du jeu a été modifiée, en particulier les suspensions, pour rendre le comportement des voitures plus proche de la réalité. Sans parler de simulation, loin de là, les véhicules ont un comportement plus cohérent par rapport à leurs homologues réels. Si cela peut laisser présager d’un pilotage plus pointu et exigeant sur le papier, manette en main, le constat est tout autre. La conduite est ici plus souple, plus intuitive et, surtout, plus agréable que dans le volet précédent. Au final, la conduite offre de bonnes sensations, tout en gagnant en accessibilité. On y gagne sur tous les plans. 

Forza Horizon 5


Avec Forza Horizon 5, Xbox fait enfin l’étalage de puissance de sa Xbox Series X. C’est bien simple, le titre nous en met plein la vue, dès les premières minutes de jeu. Mais Playground Games ne s’est pas contenté de cela, nous livrant un titre extrêmement généreux en terme de contenu. Le seul véritable reproche que l’on peut faire à ce nouvel épisode, c’est qu’il reste sur une formule bien connue, sans jamais la bousculer. Cela étant dit, ce défaut s’efface bien vite face à toutes les qualités dont jouit le titre. Forza Horizon 5 est un concentré de fun au physique aguicheur, mais il nous offre en plus une bonne dose de fraîcheur et de dépaysement. Ce qui est fort appréciable par les temps qui courent.
15 novembre 2021 à 10h48

Par

Points positifs

  • Tellement beau que cela en devient insolent
  • Une conduite plus plaisante et intuitive
  • Un contenu gargantuesque
  • Le Mexique, terrain de jeu varié et dépaysant
  • On peut enfin conduire à droite

Points négatifs

  • Une formule qui mériterait d'être renouvelée
  • Des voitures trop puissantes au début de l'aventure
  • Trop peu de rassemblements (encore)
  • Le côté extravagant pourra en rebuter certains

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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