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Les shooters militaires tactiques sont tombés en désuétude ces dernières années. Il n’y a qu’à voir ce que sont devenus Ghost Recon et Rainbow Six, deux licences phares d’Ubisoft. Ces dernières années, elles ont délaissé leur aspect tactique pour mettre l’accent sur le multijoueurs et le jeu service. Heureusement, Krafton Inc. est là pour ressusciter le genre… Ou pas.
Test effectué à partir d'une version PC
Thunder Tier One ne s'embarasse pas de scénario. Tout au plus, vous trouverez dans les briefings des neufs missions, qui constituent la campagne du titre, un prétexte justifiant le massacre des pauvres terroristes autochtones. Mais si nous devions résumer l'histoire, cela ressemblerait à cela : vous êtes un soldat générique devant empêcher un groupe terroriste quelconque de lancer une attaque. Comme nous vous le disions, le scénario n'est clairement pas l'atout majeur du jeu.
Ça partait bien, pourtant
Dans ce cas-là, l'essentiel doit être dans le gameplay. Et sur le papier, c'est vrai. Le titre opte pour une vue aérienne et des contrôles de type dualstick shooter. Toutes les actions de base pour ce genre de jeu sont là, système de couverture inclus. Vous avez en plus la possibilité de donner des ordres à vos trois équipiers, que cela soit en groupe ou individuellement. Là encore, nombre d'ordres sont disponibles, et les amateurs du genre seront ravis. Le titre a un vrai potentiel à ce niveau-là, offrant un éventail de possibilités intéressant.
Et puis, c'est le drame
Mais le fait est que tout est contrebalancé par une exécution totalement aux fraises. Les contrôles sont lourds et désagréables. A titre d’exemple, le système de couverture manque cruellement de fluidité, rendant les déplacements lourdingues durant les combats. Qui plus est, le titre devient capricieux lorsqu’il s’agit de passer par-dessus des obstacles, vous forçant à vous mettre à couvert derrière ledit obstacle pour exécuter l’action. Et même comme ça, le jeu ne prendra pas forcément votre input en compte... A lui seul, ce problème rend le jeu incroyablement lourd à jouer. Mais à cela vient s’ajouter une difficulté élevée, quelques balles suffisant pour mettre les membres de votre équipe à terre. Si cet aspect là du jeu n’est pas problématique en soi, le gameplay lourd du jeu rend cette difficulté frustrante.
Krafton Games invente la CA
Abordons maintenant l'intelligence artificielle ou plutôt, dans ce cas précis, de la connerie artificielle. Si les ennemis ne sont pas bien malins, ce n'est pas trop grave. Nous avons l'habitude, et puis cela ne nous empêche pas de progresser dans le jeu. Pour les alliés, c'est plus gênant, surtout quand ils ont la fâcheuse manie de se laisser abattre sans broncher par un ennemi qu'ils ont en joue depuis cinq bonnes minutes... Oui, c'est bien arrivé, et pas qu'une fois. MAIS TIRE, BORDEL !
Pour faire simple, vos alliés ne font preuve ici d'aucune initiative. Si vous leur dites de se mettre à couvert à une position donnée, ils n'en bougeront pas, et cela même s'ils se font déborder. MAIS BOUGE DE LA, BORDEL ! Heureusement, le jeu est entièrement jouable en coopération, ce qui vous permet de ne pas avoir à subir cette IA erratique. Leur débilité a tout de même un avantage : ils se jettent volontier sur les balles ennemies sans poser de questions.
Sur le papier, Thunder Tier One a tout pour plaire. Le titre offre des possibilités tactiques intéressantes, mais son gameplay lourd et son IA complètement aux fraises viennent gâcher l’expérience. D’autant plus que l’intransigeance du titre vient ajouter une dose de frustration inutile. Cela fait plaisir de voir débarquer un nouveau shooter tactique, mais malheureusement le plaisir de jeu n’est pas là.
Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.