Dans la preview, nous avions pu nous essayer au premier scénario, qui fait office de tutoriel. Ici, nous nous sommes attardés sur les deux autres modes de jeu : bac à sable et survie. Comme dans un
, vous pouvez paramétrer votre partie dans ses moindres détails. Vous pouvez ainsi choisir votre Capo, votre point de départ et ajuster une multitude de paramètres influants sur la difficulté. Et si jamais vous êtes trop pressés, il reste possible de choisir parmi les paramètres prédéfinis, ou de tout choisir aléatoirement.
Nous vous conseillons tout de même de choisir le nom de votre cartel. Nous avons opté pour Las Fajitas. Voilà un nom qu'il est swagg. La première déception vient du fait que le titre ne dispose que d'une seule et unique map, ce qui nuit grandement à son intérêt sur le long terme. Là où un Civilization propose des maps générées aléatoirement.
Viva Las Fajitas
Comme vu dans notre preview, bâtir un cartel passe par la production de la marchandise. Opium, cannabis, cocaïne, drogue de synthèse, vous avez le choix. Ceci étant dit, à moins d’attaquer une installation rivale d’entrée de jeu, vous devrez commencer avec l’opium. Vous pouvez construire vos fermes et plantations où vous voulez sur la map tant que vous restez dans des régions sous votre contrôle. Mais ce n’est pas non plus une raison pour les construire n’importe où. En effet, suivant le produit que vous souhaitez produire, certaines zones, plus propices à sa culture, seront à privilégier, de manière à maximiser l’efficacité de vos installations. Pour écouler votre marchandise, vous aurez besoin d’un point de vente et, suivant la nature de ce dernier, de camoufler votre marchandise. A ce titre, vous avez la possibilité de produire des marchandises légales (légumes, café, viande, etc) et de cacher vos stupéfiants à l’intérieur, via des ateliers.
Les fajitas, c'est la vie.
Une fois vos chaînes de production et de distribution en place, vous devrez vous assurer du bon écoulement de la marchandise, et que votre logistique suit. Car dans le cas contraire, vos réserves vont se remplir et attirer l’attention des forces de l’ordre tout en remplissant la jauge de terreur. Cette dernière est composée de divers paliers qui déclencheront des interventions des forces de l’ordre. La police, la DEA et l’armée sont autant d’organisations qui peuvent vous mettre des bâtons dans les roues, que cela soit en montant des barrages routiers, en fermant vos chaînes de production ou en fermant les frontières. Ces interventions étant vraiment pénalisantes pour votre petite entreprise, vous ferez tout ce qui en votre pouvoir pour les éviter.
Faire profil bas et moduler votre croissance en fonction de la jauge de terreur est une solution, mais cela ralentit grandement votre croissance. Une autre méthode consiste à financer des événements dans les villes sous votre contrôle. Cela distraira la population et fera baisser la jauge de terreur. Et si jamais, malgré tous vos efforts, les autorités continuent de vous importuner, vous pouvez toujours glisser un billet à un maire sous votre coupe pour avoir la paix, au moins pour un temps. Plusieurs approches sont donc disponibles. A vous de voir si vous préférez adopter le style de Medellin ou de Cali.
Be my sicario
Pour faire tourner votre business, il vous faudra des hommes de confiance. Plusieurs possibilités s’offriront à vous au fil de la partie, à commencer par les hommes de main. Des profils vous seront proposés à intervalles réguliers et chaque sicario a ses propres caractéristiques et capacités. Certains augmentent le rendement de cultures spécifiques, d’autres permettent de blanchir votre argent sale plus rapidement, et enfin certains bénéficient d’une plus grande puissance de feu, indispensable pour défendre vos installations ou prendre le contrôle de celles des cartels rivaux. Les combats sont d’ailleurs bien trop simplistes ici, consistant simplement à envoyer vos hommes sur un bâtiment donné et attendre sagement que la confrontation se termine. De plus, ils ne laissent que peu de doute sur leur issue, l’équipe ayant la plus grosse force de frappe l’emportant systématiquement. La seule inconnue est le temps que durera la bataille en question. Et cette donnée est importante, car plus un affrontement dure, plus la jauge de terreur augmente.
S'ils survivent assez longtemps, vos hommes accumuleront assez d'expérience pour recevoir une promotion, ainsi que l'augmentation de salaire et la nouvelle capacité qui va avec. Il y a trois niveaux de promotion, suivant une structure pyramidale. Ce qui signifie que tout le monde ne pourra pas être promu au rang supérieur. Il vous faudra donc bien choisir qui promouvoir. A cela s'ajoute un système de loyauté, vous obligeant à veiller sur le bien-être de vos hommes si vous ne souhaitez pas qu'ils vous abandonnent ou qu'ils se retournent contre vous. Un autre aspect important du recrutement est que, lorsque votre Capo se fera descendre (et cela arrivera), c'est l'un de vos lieutenants qui prendra la relève. A la tête d'un cartel affaibli, mais toujours fonctionnel. Il est donc important de toujours avoir des lieutenants aux capacités intéressantes sous la main. Enfin, notez que si votre Capo meurt et que plus aucun lieutenant n'est disponible, c'est le Game Over.
C'est le moment de faire pleuvoir la moula !
Et enfin, il y a le système économique du jeu, qui représente l'une de vos principales préoccupations lors des parties. Le titre propose deux monnaies : l'argent sale, que vous obtenez via la vente de vos marchandises, et l'argent propre, obtenu en blanchissant l'argent sale. Le premier est pratique pour payer des pots de vin, mais il faut le livrer physiquement et, surtout, le stocker. L'argent propre permet de payer à distance et de financer des événements. Cependant, il s'acquiert via des bâtiments (compagnie de taxi, casino, banque, etc) qui blanchissent votre argent sale. Et ce processus est long. Il faut, au moins en début de partie, veiller à ne pas le jeter par les fenêtres.
Enfin, il est conseillé de construire très rapidement un centre de recherche. Ce dernier vous permettra de développer vos bâtiments pour les rendre plus efficaces. En soi, c'est un ajout pertinent, mais son exécution laisse un peu à désirer. En effet, ce dernier manque de logique et de clarté, et ceci malgré le fait qu'il reste basique, ne proposant pas une grande quantité d'évolutions à rechercher.
