En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l'installation et l'utilisation de cookies sur votre poste, notamment à des fins promotionnelles et/ou publicitaires, dans le respect de notre politique de protection de votre vie privée.
Jamais deux sans trois, parait-il, et après The Isle Dragon Roars et The Forsaken Maiden, la série Voice of Cards est de retour avec The Beasts of Burden. Si les deux premiers opus étaient plutôt réussis, ils se ressemblaient tout de même énormément. Ce troisième épisode parvient-il à renouveler l'expérience ?
Test effectué à partir d'une version PS5
Non, clairement pas. Une fois de plus, on se retrouve avec quelque chose de très similaire aux deux précédents jeux, ce qui s'explique sans doute par le fait que tous ces titres ont de toute évidence été développés plus ou moins en même temps et que les développeurs ont réutilisé les mêmes assets, ce qui permet un vrai gain de temps. Néanmoins, ça ne signifie pas que The Beasts of Burden se repose sur ses lauriers, loin de là. Il se permet même une petite nouveauté qui n'est au final pas si anodine que ça, à savoir la possibilité de capturer des monstres au sein de cartes pour les utiliser au combat. On vous voit venir, et non : rien à voir avec un Pokémon.
Pikacard
Mais d'abord, parlons un peu de l'histoire. Dans The Beasts of Burden, nous suivons les aventures d'une demoiselle venant de fêter ses 14 ans et dont la mission principale est de protéger son village des attaques des monstres. Son bled se situe sous terre, et son plus grand rêve est de voir un jour les étoiles. Ce qui risque bien d'arriver plus tôt que prévu, puisque des bestioles particulièrement remontées attaquent le village et tuent tout le monde. La demoiselle est heureusement sauvée par un mystérieux garçon qui l'emmène dans son propre village. Là, elle découvre bien vite qu'elle est en fait dotée d'un pouvoir très utile : capturer des monstres pour les soumettre à sa volonté.
Après une petite poignée d'événements que nous ne spoilerons pas ici, l'héroïne et ce jeune homme vont se retrouver à explorer le vaste monde afin de voir ensemble les étoiles. Car oui, petite subtilité : cela fait bien longtemps que la nuit ne tombe plus. Fâcheux. Et comme dans tout bon RPG qui se respecte, ils feront la connaissance de personnages qui les suivront ou non, combattront des bestioles, exploreront des donjons, trouveront des trésors, s'offriront de nouvelles pièces d'équipement et ainsi de suite. Bref, vous connaissez les bails.
Beastie Girl
Avec The Beasts of Burden, même si on retrouve encore et toujours l'humour décalé et absurde de Yoko Taro, l'ambiance est assez différente des autres épisodes puisque l'on est directement plongés dans quelque chose de plus sombre et lourd, où la mort n'est jamais très loin. Le narrateur / maître du jeu est néanmoins toujours là pour désamorcer un peu certaines situations, et signalons à ce sujet que ce dernier n'est pas le même que dans les autres épisodes (et c'est d'ailleurs cette fois-ci une femme), ce qui vient rajouter un peu de fraîcheur. Une nouvelle narratrice qui se montre tout aussi agréable à écouter que l'ancien, même si on se retrouve toujours avec une histoire et des personnages globalement assez clichés, avec une trame de fond qui tourne essentiellement autour des liens entre humains et monstres, et comment on peut avoir une vision erronée du monde en fonction de notre background.
Côté combat, on se retrouve toujours avec des cartes et du tour par tour, même si l'aspect capture de monstres vient un peu renouveler l'expérience. Si les personnages disposent tous de commandes qui leurs sont propres, comme le fait d'attaquer, se défendre ou créer une gemme, ils peuvent être équipés avec les cartes monstres. Celles-ci permettent à chaque fois de lancer une seule et unique attaque propre au monstre en question. Par exemple, le loup inflige une attaque unique de X points de dégâts, la boule de poils soigne X PV, le slime empoisonne si le lancé de dé est bon, et ainsi de suite. Ces cartes fonctionnent en fait comme des invocations ou des attaques spéciales et nécessitent l'utilisation de gemmes.
Altered Beast
Ce n'est toutefois pas au joueur de capturer le monstre lui-même puisqu'il s'agit de quelque chose de généré aléatoirement par l'IA. Après chaque combat, il y a une chance pour que l'on ait un butin à récupérer, sachant que plusieurs coffres sont disponibles. Si on choisit le bon, on récupère la carte du monstre que l'on vient d'affronter. Les cartes sont plus ou moins fortes, ce qui est représenté sous la forme d'étoiles, ce qui se ressent dans l'action effectuée par le monstre. Par exemple, un Loup 1 étoile fera 7 points de dégâts là où un Loup 2 étoiles en fera 8, et ainsi de suite. Bien sûr, on tombe régulièrement sur les mêmes cartes, et le jeu modifie automatiquement celle que l'on possède par celle de niveau supérieur si on a la chance de la trouver.
Les nouveautés sont une fois de plus bien maigres, mais la formule fonctionne malgré tout toujours bien, d'autant plus qu'elle s'est affinée au fur et à mesure. Par exemple, la fonction d'avance rapide est une fois de plus implantée dès le départ, ce qui n'était pas le cas dans le premier épisode. Les combats sont un peu moins nombreux, même s'ils restent conséquents, et on ressent un léger frémissement au niveau de la difficulté, même si The Beasts of Burden reste largement accessible à tous, d'autant plus qu'il est traduit en français. Enfin, l'aspect visuel à base de cartes fonctionne toujours très bien, même si on aurait aimé un peu plus de diversité au niveau du bestiaire par rapport aux épisodes précédents.
Effectivement, jamais deux sans trois. Voice of Cards : The Beasts of Burden est quasiment identique en tous points à The Forsaken Maiden, qui l'était lui-même de The Isle Dragon Roars. La direction artistique fonctionne bien, le Narrateur (qui est cette fois-ci une Narratrice) est toujours réussi, le scénario et les personnages sont agréables à découvrir et suivre, et enfin la petite touche d'originalité repose ici sur le système de capture de monstres. Une fois de plus, le charme fonctionne. Mais, une fois de plus, on regrette de ne trouver que si peu de nouveautés...
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.