Moonbreaker ne s’embarrasse pas d’un scénario. Il propose à peine un background. Cela a de positif que cela nous permet d’entrer immédiatement dans le vif du sujet. En revanche, l’absence de scénario entraîne fatalement une absence d’enjeu. Certains titres s’en passent très bien, mais cela manque cruellement ici, les différents affrontements semblant vains. Ceci dit, bon nombre de joueurs ne seront pas dérangés par ce manque.
Nous avons ici à faire à un jeu de stratégie au tour par tour, se jouant sur des maps de taille réduite, votre but étant de détruire le capitaine adverse. Au début de chaque confrontation, seuls les deux capitaines sont présents sur le champ de bataille. S’ils peuvent se battre entre eux, ils ont aussi la possibilité d’appeler des unités en renfort, ce qui est vivement conseillé.
Les unités, plutôt nombreuses, sont divisées en deux catégories : corps-à-corps et distance. Bien sûr, elles ont des capacités différentes à utiliser de manière coordonnée. Mais il faudra les garder à bonne distance du capitaine adverse, tant elles sont faibles comparé à eux. C’est bien dommage, car cela limite leur utilité.
A chaque début de partie, vous pouvez choisir entre 3 paires de capacités de soutien à utiliser au moment opportun. Elles permettent au choix de buffer/soigner vos unités ou d’attaquer vos adversaires. Cela ajoute une part d’aléatoire à la composition de votre équipe, vous forçant à adapter votre stratégie à la paire sélectionnée à ce moment-là. Ce qui permet aussi au titre de se renouveler efficacement au fil des parties.