En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l'installation et l'utilisation de cookies sur votre poste, notamment à des fins promotionnelles et/ou publicitaires, dans le respect de notre politique de protection de votre vie privée.
On ne va pas se mentir, les amateurs de polars sont un peu les laissés pour compte du jeu vidéo, les titres du genre n’étant pas nombreux. Parties de ce constat malheureux, les équipes de ColePowered Games ont décidé de remédier à ce manque avec Shadows of Doubt, un jeu d'enquête lorgnant du côté du film noir. Le titre étant disponible en accès anticipé, nous sommes allés voir à quoi cela ressemble.
Shadows of Doubt prend place dans une ville dystopique, dans un monde ravagé par l’industrialisation à outrance. C’est donc une ville sombre, entre misère et capitalisme effréné, que vous arpenterez. Cette ville, comme les enquêtes, sont générées procéduralement, dans une esthétique voxel. Ce rendu visuel particulier ne plaira pas à tout le monde, mais on retrouve l’ambiance des films noirs, et c’est bien là l’essentiel. Qui plus est, l’aspect procédural du titre lui assure une bonne rejouabilité.
Cet accès anticipé propose un mode sandbox, nous permettant d’enquêter sur différentes affaires générées procéduralement, et une enquête d’introduction destinée à montrer les ficelles aux joueurs. Si les mécaniques relatives à l'aspect "simulation de vie" du jeu sont limpides (chercher l'adresse d'une personne dans l'annuaire n'a rien de sorcier), la partie enquête mérite plus d'explications, sans pour autant être compliquée.
Les Voxels de Baskerville
Lorsque vous arrivez sur une scène de crime, votre première mission sera d'examiner le corps et les lieux, à la recherche d'indices. Tous les éléments que vous trouverez peuvent être épinglés sur votre tableau d'enquête, si bien qu'il vous faudra faire le tri entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Sans quoi, ce sera vite le bordel.
Les Experts : Voxel City
Dans votre quête d'indices, divers outils sont à votre disposition. Tout d'abord, vous avez la possibilité d'interroger tous les PNJ que vous croisez. Parler aux habitants est un bon moyen d'obtenir des informations, en tout cas en temps normal. Malheureusement, le système de dialogue est ici limité, vous proposant inlassablement les mêmes choix de répliques, peu importe le contexte et les informations à votre disposition. Il s'agit là d'une faiblesse qui, on l'espère, sera corrigée durant l'accès anticipé. Vous disposez également d'un scanner à empreintes digitales, très pratique pour prouver qu'une personne s'est trouvée à un endroit donné.
Voxel Gear Solid
Mais les témoins n'étant pas toujours de bonne foi et les empreintes digitales ne suffisant pas, vous aurez besoin de vous infiltrer dans différents lieux pour élucider votre affaire. Pour cela, vous pourrez, entre autres, dévisser des ampoules pour créer des zones d'ombre, pirater les systèmes de sécurité ou crocheter des serrures. Ces mécaniques sont toutes basiques, mais leur accumulation offre un champ des possibles intéressant.
Avec son ambiance travaillée et son gameplay offrant un large éventail de possibilités, Shadow of Doubt a déjà de sérieux atouts pour séduire les détectives en herbe. Mais il lui en manque encore pour être un incontournable. Un approfondissement de certaines mécaniques lui ferait le plus grand bien, surtout pour les dialogues. En tout cas, si les jeux d'enquête sont votre dada, nous conseillons vivement de garder un œil sur Shadow of Doubt
Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.