Test : Indiana Jones et le Cercle Ancien - PC

Indiana Jones et le Cercle Ancien - PC

Indiana Jones et le Cercle Ancien - PC

Genre : Action / Aventure avec un fouet

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Quel est le plus grand aventurier de la pop culture ? Si votre réponse à cette question est Benjamin Gates, franchement, vous faites de la peine. Pour frimer, vous pourriez répondre Bob Morane ou Corto Maltese. Mais si on se penche sérieusement sur la question 30 secondes, la réponse s’impose d'elle-même : je parle bien sûr du professeur Henry Jones Jr., aka Indiana Jones. Celui-là même qui a inspiré, entre autres, les créateurs de Lara Croft et Nathan Drake. Alors quand l’archéologue le plus célèbre de la planète fait l’objet d’une nouvelle adaptation vidéoludique, cela suscite notre intérêt. Que vaut Indiana Jones et le Cercle Ancien ?

Test effectué à partir d'une version PC


Indiana Jones et le Cercle Ancien

Chronologiquement, les évènements du Cercle Ancien se déroulent entre Les Aventuriers de l’Arche Perdue et La Dernière Croisade. Cela étant dit, le titre démarre avec une reproduction de la séquence d’ouverture du premier film, s’ouvrant sur le plan de la “montagne Paramount”. Un choix judicieux pour introduire le personnage tant la séquence est réussie de ce point de vue, tout en offrant un moment doudou aux fans des films. D'autant plus que le travail effectué sur Indiana Jones est saisissant. Le visage d'Harisson Ford est parfaitement reproduit, de même que sa gestuelle. C'est bien simple, on croirait presque voir le vrai Indy. Et avec Richard Darbois qui assure le doublage français, c'est le retour en enfance garanti. 
                                         
Le titre vous téléporte ensuite au Marshall College un an plus tard, par une nuit pluvieuse, alors qu’un colosse s’introduit dans le bâtiment pour voler un artefact apparemment sans importance. C’est alors que débute pour notre archéologue préféré une quête qui va l’emmener aux quatre coins du monde pour percer le mystère qui se cache derrière les grands sites archéologiques.


“Sa place est dans un musée.”

Le titre se présente comme une succession de zones ouvertes, chacune correspondant à une destination, séparées par des niveaux plus dirigistes. Ce sera donc pour vous l’occasion de percer les mystères du Vatican, de Gizeh ou du Sukhothai. Ces zones sont de véritables appels à l’exploration, celle-ci étant constamment récompensée par la découverte de salles secrètes et d’énigmes à résoudre (et ces dernières sont nombreuses).

Cet aspect ouvert offre également une certaine liberté dans l’approche des missions, rapprochant le titre de Machine Games, toutes proportions gardées, d’un Dishonored. Car comme dans le jeu d’Arkane, Indiana Jones pratique l’infiltration. Et les différentes zones à accès restreint regorgent de chemins détournés et autres passages dérobés, offrant autant de possibilités à l’aventurier. Mais si vous avez la flemme de vous faufiler par la fenêtre ou un trou dans le grillage, il est possible de se déguiser avec des uniformes que vous trouverez au fil de vos pérégrinations. Mais n’espérez pas en trouver à tous les coins de rue comme dans un Hitman. Ici, vous n’aurez qu’un exemplaire de chaque costume disponible sur toute la map. Il vous faudra donc ouvrir l'œil pour le trouver. En revanche, vous pourrez le mettre et l’ôter à l’envie.

Indiana Jones et le Cercle Ancien

“Des nazis. Je déteste les nazis.”

Si l’infiltration ne marche pas, il vous faudra en venir aux mains. L’essentiel des combats se fait au corps-à-corps, chaque gâchette contrôlant un poing et chaque coup étant accompagné de bruitages cartoonesques de bon aloi. Vous aurez la possibilité d’utiliser des objets qui traînent ça et là, comme des pelles, balais et autres binettes. Très efficaces, ces armes de fortune sont néanmoins fragiles et vous ne pourrez pas assommer plus d’un ou deux ennemis avec. Votre fouet sera aussi utile pour désarmer les ennemis ou les saisir et les rapprocher. Si la situation dégénère réellement, vous pourrez utiliser des armes à feu. En plus de votre pistolet, vous pourrez utiliser des fusils et mitraillettes que vous trouverez sur place. Cela étant, vous n’aurez que quelques balles sur ces armes, vous obligeant à vous en débarrasser rapidement ou à les utiliser comme massue.

Si le système de combat au corps-à-corps est efficace quand vous affrontez un adversaire, dès qu’un deuxième opposant se joint aux festivités l’ensemble devient brouillon. De même, les gunfights manquent légèrement de précision. C’est raccord avec le personnage, mais cela rend les phases de shoot un peu molles et pas franchement agréables à jouer. Cela étant dit, il faut vraiment faire n’importe quoi pour se faire repérer tant l’IA des ennemis est myope et sourde. Ils mettent un temps fou à réagir à votre présence et ils ne bronchent même pas si vous assommez un soldat à cinq mètres d’eux à peine. Mais vu qu’il faut être un peu con pour être nazi, cela reste raccord avec la réalité.

Indiana Jones et le Cercle Ancien

“Voler c’est facile, c’est l’atterrissage qui pose problème.”

Techniquement, le titre oscille entre le bon et le moins bon. Les décors sont globalement très réussis, offrant un dépaysement et une immersion de tous les instants. Les différents temples et cavernes sont imposants et offrent un level-design plaisant. Il est cependant dommage que les mêmes collectibles soient à récupérer sur toutes les zones, et que certaines missions, comme les combats de boxe, se répètent à chaque destination. Cela installe une certaine routine.

Nous avons également rencontré un certain nombre de bugs. Objets qui flottent dans les airs, ennemis qui passent à travers les murs (ou qui se téléportent), les exemples ne manquent pas. Cela étant dit, ils ne sont pas bloquants et ne détériorent que modérément l’expérience de jeu. D’un autre côté, les animations d’Indy sont franchement raides lors des séquences d’escalade qui se font à la troisième personne. Le clou du spectacle étant les séquences de balancier avec le fouet qui nous ramènent à la Playstation 2.

Indiana Jones et le Cercle Ancien

Indiana Jones et le Cercle Ancien n’est pas parfait, loin de là, mais Machine Games a réussi le plus important : capturer l’essence des films et insuffler à leur jeu un sens de l’aventure très plaisant, si bien que nous passons outre tous les défauts et bugs du jeu. Et après un cinquième film décevant, retrouver Indy au sommet de sa forme est un réel bonheur. Maintenant, je vous laisse, je dois aller re(re)voir Indiana Jones et la Dernière Croisade.
02 janvier 2025 à 12h14

Par

Points positifs

  • Une belle adaptation
  • Un véritable appel à l'aventure
  • Indy parfaitement reproduit (physique, gestuelle et voix)
  • Une histoire plaisante
  • Beaucoup d'énigmes
  • Des zones ouvertes bien construites
  • Taper sur des nazis
  • Bref, Indy au sommet de sa forme

Points négatifs

  • Quelques bugs
  • Les animations d'Indy à la 3ème personne
  • Des quêtes qui se répètent d'une zone à l'autre
  • Une IA bête au possible (pour ceux que cela dérange)

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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