Test : Call of Duty : Black Ops 6 - PC

Call of Duty : Black Ops 6 - PC
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Après une année marquée par un Modern Warfare 3 en demi-teinte, la franchise Call of Duty revient sur le devant de la scène avec Black Ops 6. Développé par Treyarch et Raven Software, cet opus promet de redynamiser la série en proposant une campagne captivante, un multijoueur innovant et un mode Zombies revisité.

Test effectué à partir d'une version PC

Située en 1991, en pleine guerre du Golfe, la campagne de Black Ops 6 nous entraîne dans une série de missions variées, mêlant infiltration, sabotage et combats intenses. Le joueur incarne Case, un membre d'une équipe de la CIA chargée de déjouer les plans de l'organisation terroriste Pantheon, qui menace la stabilité mondiale avec une arme biologique redoutable. Les missions offrent une diversité appréciable, allant de l'infiltration d'un gala politique à Washington à une opération de sabotage dans le désert irakien. Cette variété maintient l'intérêt tout au long de la campagne, évitant la monotonie souvent reprochée aux précédents opus. La narration, bien que parfois clichée, parvient à captiver grâce à des personnages bien développés et des dialogues percutants. Les choix de dialogues et la personnalisation de la base d'opérations ajoutent une dimension interactive bienvenue, renforçant l'immersion du joueur dans l'univers du jeu. Cependant, certains rebondissements scénaristiques manquent de profondeur et peuvent sembler prévisibles.

Omnimouvement : une révolution dans le gameplay

L'une des innovations majeures de Black Ops 6 réside dans le système d'Omnimouvement, permettant au joueur de se déplacer et d'esquiver dans toutes les directions. Cette mécanique apporte une fluidité et une dynamique inédites aux combats, offrant de nouvelles possibilités tactiques. Que ce soit pour esquiver une rafale ennemie ou pour surprendre un adversaire, l'Omnimouvement enrichit considérablement l'expérience de jeu. Néanmoins, cette nouveauté nécessite une période d'adaptation, et certains joueurs pourraient trouver la prise en main initiale déroutante. En effet, autant vous dire que les premières parties en multi vous piqueront les fesses, tant la glissade et le 360 no score sont devenus légion.

Call of Duty : Black Ops 6

Le mode multijoueur de Black Ops 6 propose 16 nouvelles cartes, chacune conçue pour exploiter pleinement les capacités de l'Omnimouvement. Les environnements variés, allant de zones urbaines densément peuplées à des paysages désertiques ouverts, offrent des expériences de jeu diversifiées. Les modes de jeu classiques tels que Match à mort par équipe, Domination et Recherche et destruction sont présents, aux côtés de nouvelles variantes comme l'Ordre d'Exécution, où chaque équipe doit protéger une cible prioritaire tout en tentant d'éliminer celle de l'adversaire. La progression des personnages et le système de récompenses sont bien équilibrés, incitant les joueurs à s'investir sur le long terme. Cependant, certaines cartes semblent moins optimisées pour l'Omnimouvement, ce qui peut entraîner des déséquilibres lors des affrontements. De plus, malgré les efforts pour innover, le multijoueur peut donner une impression de déjà-vu pour les vétérans de la série (notamment en ce qui concerne le grind de niveaux d’armes et autres joyeusetés).

Call of Duty : Black Ops 6

Zombies, the comeback kids

Le mode Zombies fait son grand retour avec des améliorations notables. La possibilité de sauvegarder sa progression en solo est une addition bienvenue, réduisant la frustration liée aux échecs répétés. Les cartes sont bien conçues, offrant des défis variés et une atmosphère oppressante. Les mécaniques de jeu, bien que classiques, sont efficaces et procurent une expérience coopérative intense. Cependant, le mode peut sembler répétitif sur le long terme, et l'absence de véritables innovations pourrait décevoir certains joueurs en quête de nouveautés. L’ajout de mises à jour de contenu sera déterminant pour la pérennité du mode, surtout lorsque Warzone et le multi battront leur plein, même si le public visé ne semble pas être le même.

Call of Duty : Black Ops 6

Graphiquement, Black Ops 6 est impressionnant. Les environnements sont détaillés, les effets de lumière réalistes et les animations fluides. Le sound design est également de qualité, avec des effets sonores immersifs et une bande-son adaptée à l'action. D’ailleurs, le titre propose une amélioration payante (20 dollars/euros) pour ceux souhaitant une personnalisation sonore plus avancée. Il appartient à chaque joueur de décider si cet investissement supplémentaire est justifié en fonction de ses préférences et de son expérience de jeu. En tout cas, le sujet fait débat mais ne change pas véritablement la donne, sachant que des services comme le Dolby Atmos (également payant) sont en vigueur depuis plus longtemps. Quelques bugs mineurs et des problèmes de performance ont été relevés, notamment des chutes de framerate lors de scènes particulièrement chargées. Rien de rédhibitoire, mais des correctifs seraient appréciés pour une expérience optimale.

Call of Duty : Black Ops 6

Après un MW3 décevant, Call of Duty : Black Ops 6 réussit à redonner un souffle nouveau à la franchise en proposant une campagne engageante, un multijoueur dynamique et un mode Zombies solide. Les innovations, notamment l'Omnimouvement, apportent une fraîcheur bienvenue, bien que certaines imperfections subsistent. Les fans de la série y trouveront leur compte, tandis que les nouveaux venus découvriront un FPS de qualité. En somme, un opus qui, sans révolutionner le genre, parvient à se hisser parmi les meilleurs de la série.
11 novembre 2024 à 11h31

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Points positifs

  • Campagne variée et immersive
  • Système d'Omnimouvement innovant
  • Multijoueur riche en contenu
  • Mode Zombies amélioré
  • Réalisation technique soignée

Points négatifs

  • Scénario parfois prévisible
  • Certaines cartes multijoueur moins optimisées
  • Mode Zombies pouvant devenir répétitif
  • Quelques bugs et problèmes de performance
  • Impression de déjà-vu pour les vétérans

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Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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