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Dans le genre des city-builders, Frostpunk 2 a frappé fort le mois dernier. Mais sans remettre en cause ses qualités, le côté post-apo et dépressif du titre d’11 Bit Studios a de quoi en refroidir plus d’un. Heureusement, 5PM Studio est là pour nous apporter un peu de légèreté avec Memoriapolis.
Disponible en early access depuis le 29 août dernier, Memoriapolis nous propose de bâtir une ville et de la faire prospérer à travers les âges. Vous commencez à l’Antiquité, le but étant de faire de votre cité une capitale incontournable d’ici le siècle des Lumières. Et, comme dit en introduction, Memoriapolis prend le parfait contrepied de Frostpunk, offrant un monde chatoyant et coloré.
Poser les fondations
La première chose à faire est de bâtir votre centre-ville et des fermes pour attirer de nouvelles populations. Il est aussi indispensable de construire des infrastructures de récolte des matières premières, en plus d'agrandir votre ville avec de nouveaux édifices. Notez que vous n’aurez pas à vous occuper de la construction des logements. Cela étant dit, en progressant dans votre partie, vous débloquerez la possibilité de modifier les règles d’urbanisme, en limitant le nombre d’étages maximum des bâtiments, par exemple.
Les bâtiments que vous pouvez construire sont de plusieurs types. En plus des bâtiments de production déjà évoqués plus haut, vous pourrez bâtir des “édifices culturels”. Ces derniers sont tout aussi importants, permettant de faire grimper différentes jauges de satisfaction chez vos administrés. Ces dernières sont : santé, sécurité, appartenance, estime et créativité. Suivant le degré de satisfaction de vos habitants, il vous faudra construire un bâtiment plutôt qu’un autre.
Tu l'aimes, ma grosse bâtisse ?
Les bâtiments de services permettent de débloquer des options, comme la possibilité de passer des décrets, de commercer avec les villes voisines ou encore de gérer l’urbanisme. Les édifices décoratifs génèrent de l’attraction, tout comme les merveilles, bien plus longues à construire mais qui contribuent au rayonnement de votre ville en contrepartie.
La plupart de ces bâtiments ne se débloquent pas via des recherches, mais en les achetant avec une monnaie dédiée : les plans. Ces derniers sont générés par une maison d’architecte construite en tout début de partie. Si vous souhaitez pouvoir construire un édifice en particulier, il suffit donc d’attendre d’avoir le nombre de plans requis pour l’acheter. Cette façon de faire n’est pas des plus gratifiante, surtout que le jeu nous donne peu de levier pour améliorer la production de plans.
T'as quel âge, déjà ?
Memoriapolis fonctionne par cycles, ces derniers s’écoulant indépendamment de vos actions. Nous ne sommes pas dans un jeu en tour par tour. Vous avez cependant la possibilité de mettre le temps en pause si vous avez besoin de réfléchir. Le but étant de traverser les âges, vous disposez d’un certain nombre de cycles pour faire entrer votre cité dans une nouvelle ère de l’Histoire. Une fois cet objectif atteint, la plupart de vos édifices culturels construits seront détruits et vous devrez tout recommencer avec des bâtiments plus modernes. Cela étant dit, votre population reste la même et il vous faudra donc batailler pour remettre à niveau les indices de satisfaction.
C’est aussi à ce moment-là que les premières tensions entre les différentes factions qui peuplent votre cité apparaissent. Et que lesdites factions commencent à montrer leur mécontentement quant à votre gestion de la ville. Vous avez plusieurs possibilités pour les apaiser, comme construire des bâtiments spécifiques ou baisser les impôts. Mais pour être honnête, nous n’avons rien fait et il ne s’est rien passé... Ce qui trahit le statut d'accès anticipé du titre.
En l’état, la proposition de Memoriapolis est intéressante sur le papier. Mais sur le papier, le titre de 5PM Studio nous met trop souvent dans une position passive, ne laissant régulièrement rien d’autre à faire qu’attendre. Cela étant, les bases sont en place et il reste encore pas mal de temps aux développeurs pour peaufiner l’expérience.
Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
