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Un nouvel otome est de sortie sur PC et Nintendo Switch en ce début d'année, et une fois n'est pas coutume il ne provient pas de chez Idea Factory et Otomate. Édité par PQube, Genso Manège est développé par Love&Art et Mages, et il est temps de voir comment il s'en sort.
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch
Dans Genso Manège, les joueurs suivent les aventures d'Emma, une jeune femme de 17 ans en partie amnésique. Après avoir perdu ses parents, elle a été recueillie par une famille loin de Paris. Elle a donc fini de grandir avec son ami d'enfance Arnaud dans une petite bourgade où un parc d'attractions itinérant vient de se poser, la Foire du Rêve. Sur place, elle va faire connaissance avec le directeur Hugo qui va lui demander son aide. En effet, suite à un petit accident de magie, les employés ne peuvent plus quitter le parc : à Emma d'éveiller ses pouvoirs pour les libérer. Car oui, Emma est une sorcière.
Le manège enchanté
Néanmoins, il lui est impossible de le crier sur tous les toits puisque la magie est très mal vue dans cet univers, les sorcières étant bien souvent chassées des villes et laissées pour mortes. Voilà pour la route commune, mais évidemment au bout de quelques chapitres – assez peu, ce qui est plutôt une bonne nouvelle tant les routes communes peuvent parfois êtres longuettes – les choix faits en chemin mèneront Emma vers l'une des routes dédiées aux love interests. Il y en a six en tout : le directeur Hugo, son assistant Serge, l'artiste Crier, la mascotte Lyon, le mécanicien Luciole et enfin l'ami d'enfance Arnaud (qui n'est pas immédiatement accessible).
Dès le départ, on comprend que Genso Manège se classe dans la catégorie des otome rose bonbon guimauve toute douce. L'ambiance est globalement assez légère et les histoires, plutôt intéressantes à suivre – avec de la romance qui progresse de manière assez naturelle -, sont relativement mignonnes même si chaque personnage s'accompagne d'un background plus ou moins tragique. Quelques sujets plus sérieux sont abordés pour donner un peu plus de corps à l'ensemble, comme la ségrégation ou les complots militaires, mais c'est quand même toujours la bonne humeur qui l'emporte. Clairement, Emma et ses amis ne sont pas là pour déprimer les joueurs.
Les personnages, assez peu nombreux, ont évidemment tous une personnalité marquée et assez typique pour le genre. Luciole est un taiseux, Lyon très prévenant, Arnaud protecteur et ainsi de suite. Ils sont en tout cas globalement tous assez attachants à leur manière, ce qui est aussi vrai pour Emma qui est une héroïne n'hésitant parfois pas à prendre les choses en main. Ne vous attendez toutefois pas à l'équivalent de Lynette de Cupid Parasite puisqu'Emma a, rappelons-le, seulement 17 ans. Elle reste assez timide mais sa joie de vivre lui donne souvent des ailes. On aurait aimé qu'elle soit doublée, mais au moins elle dispose de ses propres sprites.
Amour, magie et barbe à papa
Contrairement à d'autres otome, Genso Manège dispose d'un petit mini-jeu revenant assez régulièrement. L'idée ici est d'aider Emma à réveiller ses pouvoirs en tapotant sur l'écran pour ramasser des étoiles et obtenir une note. Si l'on apprécie l'envie de proposer un peu de gameplay aux joueurs – autre que les traditionnels choix de dialogues -, ces interactions restent toutefois assez peu intéressantes. Heureusement, il est possible de les passer (sauf la première fois), ce qui donnera automatiquement la note de A à chaque fois. Un élément qui a son importance pour l'obtention des différentes fins. Précisons d'ailleurs qu'il est essentiel de terminer les routes de tous les love interests pour bien comprendre toute l'histoire.
Le côté tout doux de Genso Manège se ressent aussi dans sa direction artistique. Si les graphismes ne se classent pas en haut du panier, la faute à un chara design assez sommaire et à des environnements globalement assez vides, les couleurs pastel donnent un côté rassurant et cocooning à l'ensemble. Et puisque le tout se veut avant tout mignon et léger, les artworks – par ailleurs assez nombreux – restent très sages. Comme d'habitude pour le genre, les doublages japonais sont excellents mais il faut parler anglais pour en profiter puisqu'aucune traduction française n'est de la partie.
Si vous aimez les otome mignons et cosy, Genso Manège a tout ce qu'il faut pour vous plaire avec sa direction artistique pastel, ses histoires assez légères, ses personnages globalement adorables et ses artworks très sages. En revanche, si vous préférez quelque chose de plus adulte, que ce soit concernant le scénario principal ou les CG, vous pouvez passer votre chemin. Aussi, est-ce qu'on peut enfin arrêter avec les personnages mineurs, par pitié ???
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.