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Après le succès de The Case of the Golden Idol, les frères lettons de Color Gray Games nous replongent dans l'univers mystérieux et presque dérangeant de l'idole dorée avec The Rise of the Golden Idol. Cette fois-ci, l'action se déroule dans les années 1970, une époque marquée par le new age, les hippies et une société en pleine mutation.
Test effectué à partir d'une version PC
L'une des premières choses qui frappe dans The Rise of the Golden Idol est son changement d'époque. Alors que le premier opus nous plongeait dans le XVIIIᵉ siècle, cette suite nous transporte dans les années 1970. Ce saut temporel apporte une bouffée d'air frais, avec des décors et des situations reflétant parfaitement l'ambiance de cette décennie. Les développeurs ont su capter l'essence de cette époque, offrant une immersion pleine de cohérence, toujours teintée de ce délicieux humour noir.
Le cœur du gameplay reste fidèle à celui du premier opus : le joueur est confronté à des scènes figées qu'il doit scruter pour récolter des indices sous forme de mots-clés. Ces mots sont ensuite utilisés pour compléter des textes à trous, reconstituant ainsi le fil des événements. Cependant, des améliorations notables ont été apportées. Par exemple, l'interface a été repensée pour une navigation plus fluide, bien que nous ayons noté une certaine complexité dans la gestion des menus. De plus, la collecte automatique des mots-clés lors de l'examen des indices réduit le clic excessif, rendant l'expérience plus agréable.
Une narration captivante
L'intrigue de The Rise of the Golden Idol est tout aussi envoûtante que celle de son prédécesseur. Chaque scène, bien que semblant indépendante au premier abord, s'inscrit dans une trame narrative plus vaste. Les personnages sont bien développés, avec des motivations claires et des relations complexes. Les thèmes abordés, tels que le pouvoir, la trahison et le mysticisme, sont traités avec finesse, offrant une profondeur narrative appréciable.
Les énigmes proposées sont à la hauteur des attentes. Elles exigent une observation minutieuse et une réflexion approfondie. Certains puzzles introduisent de nouvelles mécaniques, ajoutant une couche supplémentaire de défi. Néanmoins, cette complexité peut parfois être déroutante, et un système d'indices récoltés plus robuste aurait été le bienvenu pour éviter la frustration.
Une direction artistique distinctive
Visuellement, le jeu conserve le style unique qui a fait la renommée du premier opus. Les personnages, avec leurs traits exagérés et parfois grotesques, ajoutent une touche d'humour à l'ensemble. Les décors, bien que statiques, regorgent de détails qui enrichissent l'expérience d'enquête. Cette esthétique particulière peut ne pas plaire à tout le monde, mais elle contribue indéniablement à l'identité du jeu.
Enfin, la musique et les effets sonores jouent un rôle crucial dans l'ambiance du jeu. Les compositions, bien que discrètes, renforcent l'atmosphère mystérieuse et tendue des scènes. Les effets sonores, quant à eux, apportent une dimension supplémentaire à l'immersion, rendant chaque découverte d'indice ou révélation narrative plus percutante.
The Rise of the Golden Idol réussit le pari délicat de proposer une suite à la hauteur de son prédécesseur. Avec une narration solide, des énigmes bien conçues et une direction artistique marquante, il s'impose comme un incontournable pour les amateurs de jeux d'enquête. Malgré quelques imperfections, notamment au niveau de l'interface et de la difficulté de certaines énigmes, l'expérience globale reste hautement satisfaisante.