Preview : Timberborn - PC

Timberborn - PC

Timberborn - PC

Genre : City builder

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La dernière mise à jour de Timberborn, intitulée "Ziplines & Tubeways", promettait une révolution dans la gestion de nos colonies de castors. Avec des moyens de transport inédits et une refonte du terrain en 3D, l'expérience s'annonçait rafraîchissante. Mais derrière ces nouveautés, certaines mécaniques de jeu continuent de poser problème, notamment la gestion des districts et une interface toujours aussi peu intuitive.
Avec cette septième mise à jour, les développeurs de Mechanistry ont introduit deux nouveaux systèmes de transport propres à chaque faction : les ziplines pour les Folktails (Queue-de-platine) et les tubeways pour les Iron Teeth (Dents-de-Fer). Les ziplines permettent aux castors de se déplacer à 2,5 fois leur vitesse normale en survolant les structures, tandis que les tubeways offrent une vitesse quadruplée en empruntant des conduits souterrains ou subaquatiques.


Ces ajouts offrent une flexibilité accrue dans la conception des colonies, permettant des déplacements plus rapides et une meilleure optimisation de l'espace. La refonte du terrain en 3D permet désormais de construire sur plusieurs niveaux, d'aménager des tunnels et même de cultiver sur les toits des bâtiments.

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Des districts toujours aussi capricieux

Malgré ces avancées, la gestion des districts reste un point noir. Créer et maintenir de nouveaux districts s'avère toujours aussi laborieux. Les transferts de ressources entre districts sont peu intuitifs, et il est fréquent de voir des castors mourir de soif faute de distribution d'eau efficace.

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De nombreux joueurs expriment leur frustration face à ces mécaniques, certains allant jusqu'à éviter la création de nouveaux districts pour ne pas compliquer leur gestion. Les outils mis à disposition pour visualiser les portées et les connexions entre bâtiments sont insuffisants, rendant la planification difficile.

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Une interface à revoir


L'interface du jeu, au-delà du tutoriel, reste peu conviviale. Les menus sont souvent obscurs, et il est difficile de comprendre certaines mécaniques sans recourir à des guides externes. Par exemple, la gestion des priorités de transport ou la configuration des postes de distribution manquent de clarté, ce qui peut entraîner des erreurs coûteuses pour la colonie.

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Cette complexité excessive nuit à l'accessibilité du jeu, surtout pour les nouveaux joueurs. Une refonte de l'interface, avec des explications plus détaillées et des outils de visualisation améliorés, serait la bienvenue pour faciliter la prise en main et la gestion quotidienne des colonies.

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La gestion à poils, mais pas encore peaufinée

Malgré ces quelques accrocs, Timberborn reste un city-builder atypique et franchement séduisant. Son ambiance forestière, ses mécaniques de terraformation et sa gestion des saisons en font une proposition unique dans le paysage des jeux de gestion. On sent que derrière les bugs d’ergonomie se cache un vrai amour pour le genre. Le potentiel est là, solide, et les fondations sont clairement plus robustes que chez bien d’autres early access du même acabit.

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Aujourd’hui, Timberborn offre déjà plusieurs dizaines d’heures de gameplay satisfaisant pour ceux qui aiment optimiser, terraformer et voir évoluer une colonie organique dans un monde post-humain où les castors ont pris le relais. Il lui manque encore quelques outils pour se hisser au niveau d’un Banished ou d’un Anno, mais son identité visuelle et ses idées mécaniques le rendent déjà très recommandable pour les amateurs du genre

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L'Update 7 de Timberborn apporte des innovations notables, notamment en matière de transport et de conception verticale des colonies. Ces ajouts enrichissent l'expérience de jeu et offrent de nouvelles possibilités de gestion. Cependant, les problèmes persistants liés à la gestion des districts et à l'interface utilisateur freinent l'enthousiasme. Pour que Timberborn atteigne son plein potentiel lors de sa sortie officielle, il est impératif que les développeurs s'attaquent à ces lacunes. Mais pour les castorophiles patients, l’avenir s’annonce plein de barrages à franchir.
26 mai 2025 à 10h59

Par Lorris

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Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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