Test : GT Manager - PC

GT Manager - PC

GT Manager - PC

Genre : Simulation de Toto Wolf

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Depuis que Frontiers a abandonné la licence F1 Manager, les fans de gestion de course automobile sont sur leur faim. Heureusement, Tiny Build Games et IMV Studios sont là pour combler ce manque et occuper ce marché de niche dans une niche, elle-même dans une autre niche. Bref, voyons ce que GT Manager a sous le capot.

Test effectué à partir d'une version PC


GT Manager

Pas question de diriger une écurie de Formule 1 ici : comme son nom l’indique, GT Manager vous met aux commandes d’une équipe de Grand Tourisme. Le titre vous fait démarrer en GT4 pour vous faire gravir les échelons petit à petit jusqu’à la catégorie reine des Hypercars. Si GT Manager dispose des licences officielles pour les voitures et les pilotes, ce n’est malheureusement pas le cas pour les circuits. Pour ces derniers, les développeurs ont dû se contenter de créer des versions alternatives des circuits officiels, incluant des modifications significatives. Ainsi, vous reconnaîtrez les tracés de Silverstone, Laguna Seca ou Gilles Villeneuve sans qu’ils ne soient jamais nommés.

Des débuts modestes

Vous débutez donc en GT4. La première chose à faire est de sélectionner votre voiture, des indices de performance étant là pour vous guider. Accélération, vitesse max, maniabilité, usure des pneus et fiabilité sont autant de facteurs à prendre en compte dans votre choix. Et il en est de même pour les pilotes, ces derniers étant notés sur leurs capacité à être performants sur piste sèche ou humide, à dépasser, et leur endurance. Un mauvais choix ici peut être désastreux pour la saison qui suit. Mais si toutes les voitures se valent au final, les écarts de performance entre les pilotes sont tels que le choix va de soi (à moins d'être complètement débile).

GT Manager

Viens chez moi, j’habite chez une copine

À la base, votre écurie ne dispose que d’une usine, dans laquelle vous pouvez préparer votre voiture. Mais vous pourrez vite investir dans de nouvelles infrastructures pour améliorer vos performances, comme un département de R&D ou un centre d'entraînement pour les pilotes. Chacun de ces bâtiments a besoin de personnel pour fonctionner, et pour payer les salaires de tout ce petit monde, il est impératif d’obtenir de bons résultats en course.

Si la plupart des infrastructures contribuent efficacement au développement de l’écurie, nous avons tout de même noté deux écueils majeurs. Le premier concerne le département R&D qui, à l’heure où ces lignes sont rédigées, ne valide pas la fabrication de nouvelles pièces. Il permet cependant d’améliorer les pièces existantes. Nous regrettons aussi qu’il ne soit pas possible d’orienter le développement des pièces pour en améliorer une stat en particulier. Enfin, la piste d’essai ne nous a pas permis de trouver des écarts concluants entre les différents réglages, rendant l’infrastructure inutile.

GT Manager

La stratégie pour les nuls

Durant les week-ends de course, vous commencez par régler les voitures (quantité de carburant embarqué, pneus) avant de lancer les qualifications, puis la course elle-même. L’écran de préparation des séances est bien fait, restant lisible et ergonomique. Cependant, il ne permet pas de planifier votre stratégie ni de paramétrer vos arrêts aux stands à l’avance. En effet, le jeu vous oblige à paramétrer le tour à la fin duquel vous souhaitez effectuer l’arrêt. Une fois en course, vous pouvez dire aux pilotes quel rythme de course suivre et quand s'arrêter, en prenant en compte l’état des pneus et du moteur. Rien de nouveau sous le soleil, donc.

GT Manager

Soucis mécaniques

Visuellement parlant, GT Manager n’est pas d’une beauté foudroyante, au contraire même. Les voitures sont correctement modélisées, mais les environnements sont basiques. Les circuits, bien que n’étant pas sous licence, sont reconnaissables. Et voir Laguna Seca (et son corkscrew) aussi plat qu’une crêpe, ça fait de la peine. C’est un détail, mais cela contribue à l’aspect basique de la représentation des circuits, surtout lorsqu’on passe à la vue d’ensemble. Car si les éléments en bord de piste sont un minimum détaillés, les éléments plus en retrait n’ont eu droit qu’au minimum syndical, avec leurs textures monochromes.

Dans un autre domaine, si vous recherchez du challenge, GT Manager n’est sans doute pas le jeu pour vous. En effet, en restant un minimum attentif à votre stratégie, vous n’aurez pas de mal à placer vos 2 voitures dans les points et à gagner les divers championnats. Ce qui vous permettra d’investir dans vos infrastructures et d’améliorer vos performances, et de finalement devenir intouchable, tel Max Verstappen en 2022. Seules quelques courses optionnelles vous donneront du fil à retordre.

GT Manager

GT Manager n’a rien de révolutionnaire, mais ce n’est pas son ambition. Il reprend des éléments bien connus du genre, offrant ainsi une expérience agréable et bien rodée. Lancer une partie de GT Manager, c’est comme enfiler une bonne paire de pantoufles : c’est chaud et confortable. Peut-être un peu trop d’ailleurs, tant le challenge est aux abonnés absents. Cela étant dit, il est agréable à jouer et constitue une bonne porte d’entrée dans le genre pour les débutants.
02 juin 2025 à 17h19

Par

Points positifs

  • Une recette éprouvée qui fonctionne
  • Facile à prendre en main
  • Idéal pour les débutants
  • Un bon sentiment de progression

Points négatifs

  • N’invente rien
  • Pas de réels challenges
  • Visuellement en retrait
  • Pas de circuits sous licence

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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