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Test :
Kingdom Come: Deliverance II - Brushes with Death - PC
Avec « Brushes with Death », Warhorse Studios nous propose une escapade artistique dans la Bohême médiévale, mais sans vraiment bouleverser notre palette d’émotions. Ce premier DLC de Kingdom Come: Deliverance 2 s’apparente davantage à une esquisse qu’à une fresque épique, offrant une aventure sympathique mais loin d’être inoubliable.
Test effectué à partir d'une version PC
Test de Brushes with Death, le DLC de Kingdom Come: Deliverance 2
Dès les premiers instants, l'histoire pique la curiosité du joueur près du château de Trosky, où Henry découvre Voyta, un peintre excentrique attaché à un arbre, dialoguant avec un crâne mystérieusement décoré. Une fois libéré, ce curieux personnage entraîne Henry dans une série de quêtes pour retrouver ses précieux outils volés. Ce périple, qui occupera entre 7 et 12 heures selon votre rythme et votre penchant pour l'exploration, propose une variété appréciable d’activités, allant de simples collectes d’objets à des conversations introspectives surprenantes.
Voyta se révèle être un personnage fascinant, oscillant habilement entre génie créatif et instabilité psychologique. Au fil des échanges avec Henry, son histoire se dévoile par petites touches subtiles, esquissant une personnalité complexe hantée par des traumatismes passés et une vision troublée du réel. Malheureusement, si l'exploration de thèmes tels que la santé mentale et l'obsession artistique est louable, le scénario peine à approfondir ces éléments, ne parvenant jamais tout à fait à provoquer une véritable résonance émotionnelle chez le joueur.
Une aventure en demi-teinte
Le gameplay reste fidèle aux fondamentaux de Kingdom Come : dialogues immersifs, choix moraux déterminants et exploration libre. Toutefois, les quêtes proposées manquent d’originalité, se résumant fréquemment à des tâches répétitives de transport d’objets sans réel enjeu dramatique, rappelant tristement des missions classiques de type FedEx.
Parmi les rares nouveautés intéressantes figure la possibilité de personnaliser son bouclier grâce aux œuvres peintes par Voyta. Bien que purement esthétique, cette fonctionnalité permet d'ajouter une touche personnelle et visuelle au parcours du joueur, sans toutefois influencer significativement le gameplay.
Techniquement, l'intégration du DLC au jeu de base est réussie, avec des environnements toujours aussi soignés. Toutefois, on note quelques soucis techniques récurrents rapportés par des joueurs, tels que des bugs de textures et des crashs ponctuels, qui sans être rédhibitoires, nuisent légèrement à l'immersion, en particulier pour les plus exigeants.
« Brushes with Death » constitue une parenthèse narrative sympathique, qui saura certainement séduire les adeptes de l'univers riche et immersif de Kingdom Come: Deliverance 2. Cependant, avec un scénario secondaire qui peine à surprendre, des quêtes sans grandes ambitions et une exploration superficielle de ses thèmes pourtant prometteurs, ce DLC reste essentiellement destiné aux joueurs les plus fidèles ou à ceux recherchant une aventure légère en attendant des campagnes plus ambitieuses.