Test : Into the Emberlands - PC

Into the Emberlands - PC

Into the Emberlands - PC

Genre : Exploration roguelite

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Sorti en début d'année sur PC, le Into the Emberlands de Tiny Roar et Daedalic Entertainment s'apprête à débarquer sur Nintendo Switch. Il est donc grand temps pour nous de vous proposer notre test de celui qui est présenté comme un roguelite cosy.

Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch

L'aventure d'Into the Emberlands prend place dans un monde où hélas les choses ont tourné au vinaigre puisque des Miasmes ont englouti tout sur leur passage. Heureusement, une lueur d'espoir brille dans tout ce bourbier : le joueur, incarnant un Porte-Lumière. Grâce à sa lanterne capable de transpercer les ténèbres, il va devoir s'aventurer dans le monde pour retrouver les Knacks perdus et les ramener au bercail. Ce qui permettra, peu à peu, de redonner vie à un village et de le faire grandir.

Promenons-nous dans les bois...

La boucle de gameplay d'Into the Emberlands est donc particulièrement simple : chaque run demande de s'aventurer dans les Miasmes pour retrouver des habitants, mais aussi des ressources. Celles-ci sont en effet nécessaires à la résolution des quêtes destinées à faire grossir le village, et il faut ensuite ramener tout ce beau monde sur place. En faisant tout de même attention à un paramètre, à savoir le nombre de pas restants. La lanterne n'est en effet pas infinie puisqu'elle permet de faire un certain nombre de pas en dehors du village. Si ces derniers tombent à zéro durant l'exploration, c'est Game Over, en tout cas pour le personnage du moment.

Into the Emberlands

Il s'agit là, aux côtés de l'inventaire extrêmement limité et de la lenteur de déplacement du personnage, de la seule grosse contrainte de ce jeu, qui ne propose par exemple aucun combat. Mais le monde n'est pas vide pour autant puisque le Porte-Lumière va tomber régulièrement sur des trolls, des poules ou d'autres habitants, et tous ont des quêtes à accomplir pour gagner des bonus (objets spécifiques, augmentation du nombre de pas possibles, etc). Ces missions sont toutefois toutes les mêmes, à base d'objets à trouver et à ramener. Des quêtes FedEx donc, qui viennent s'ajouter à celles du village.

Into the Emberlands

Le village, d'ailleurs, s'agrandit au fur et à mesure qu'il passe des niveaux. Pour passer un niveau, il faut terminer toutes les quêtes associées, celles-ci permettant de bâtir de nouvelles infrastructures. Et à chaque fois, côté roguelite oblige, le monde dans les Miasmes se régénère. Il faut donc constamment reprendre ses marques, ce qui permet au passage de ne pas tomber dans la routine en refaisant encore et encore le même chemin. Malheureusement, c'est aussi là le gros point faible du jeu, lié à son équilibrage.

Into the Emberlands

Le monde est rempli de rochers et d'arbres, qu'il est impossible de traverser. Il faut donc en amont les détruire en utilisant soit une pioche, soit une hache. Au début de chaque run, le maire en offre au héros, mais il faut ensuite en trouver dans la nature pour poursuivre l'exploration. Il n'est hélas pas rare de chercher en vain et de ne pas parvenir à progresser, des haches se trouvant par exemple derrière des arbres, sans raccourci à proximité. Nous avons également eu des parties où soit il n'y avait que des haches, soit que des pioches.

Into the Emberlands

Mais t'avais dit qu'on sauverait des Knacks...


Il est certes possible d'acheter certains objets au village, mais il faut avant ça récupérer de l'argent ou des matériaux... ce qui se fait en explorant. Bref, un vrai cercle vicieux. Heureusement, Into the Emberlands permet de régénérer le monde alentour dans ce genre de cas, sans pour autant perdre la progression du village. Toujours dans cette idée d'équilibrage à revoir, dans certaines parties nous n'avions quasiment aucunes nouvelles braises sur notre chemin, nous empêchant de nous enfoncer plus profondément dans les Miasmes. Là encore, c'est assez rageant.

Into the Emberlands

Heureusement, même si le début de l'aventure se montre un peu fastidieux, les choses s'améliorent peu à peu grâce aux améliorations permanentes. Par exemple, les stations de métro permettent de se téléporter et le nombre de pas accordés par la lanterne augmente au fur et à mesure. Il est toutefois grandement recommandé de rester sur de courtes sessions de jeu, ne dépassant globalement pas les 30 minutes, tant la boucle de gameplay est extrêmement répétitive et que le tout vire rapidement au grind intensif.

Into the Emberlands

Enfin, du côté de la réalisation d'Into the Emberlands, c'est globalement correct. La direction artistique, colorée et enfantine, est adorable, tout comme la modélisation des différents personnages et l'ambiance de chaque biome. Le tout tourne plutôt bien, sauf concernant les temps de chargement qui rament énormément, en tout cas sur Nintendo Switch 2. On aurait en revanche aimé profiter de contrôles tactiles, ce qui n'est hélas pas le cas ici, ainsi que d'une ambiance sonore un peu plus impactante. Il n'y a ni doublages, ni mélodies marquantes.
Si son équilibrage mériterait quelques ajustements et que sa boucle de gameplay basée sur le grind devient très vite répétitive, obligeant à jouer sur de courtes sessions, Into the Emberlands reste une bonne pioche pour les joueurs à la recherche d'un petit jeu peu cher (même pas 7 balles) et sans grosse prise de tête. On apprécie d'explorer pour trouver des survivants et faire peu à peu grossir le village, le tout en profitant d'une adorable direction artistique.
24 juin 2025 à 10h34

Par

Points positifs

  • Une direction artistique adorable
  • Une boucle de gameplay solide...
  • Un petit prix mais une bonne dose de contenu

Points négatifs

  • Un souci d'équilibrage
  • … Mais vite répétitive et basée sur le grind
  • Nécessaire de rester sur de courtes sessions

Gribouillé par...

Shauni

Shauni

Celle qu'on ne voit pas

Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.

Twitter : Shauni_Chan

Bluesky : shaunichan

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