Preview : Stick It to the Stickman - PC

Stick It to the Stickman - PC

Stick It to the Stickman - PC

Genre : Beat'em up / roguelite

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Nous avons joué à Stick It to the Stickman en accès anticipé : un beat’em up roguelike physique où l’on incarne un stickman costaud prêt à tout pour gravir les étages d’une entreprise d'acharnés, entre bourrinage assumé et stratégie fine, le tout servi avec un humour noir parfaitement dosé.
Chaque étage ressemble à un mini-ring où l’on distribue des coups de poing, des agrafes et même des coups de tronçonneuse pour éliminer des stickmen rouges tous aussi énervés les uns que les autres. L’animation vire au fun total dès que les corps volent dans les casiers ou à travers les fenêtres. Elle évoque d’ailleurs ces petits films d’animation fan-made du début des années 2000, où un stickman enchaînait les arts martiaux contre une armée d’autres stickmen, sans temps mort.


Le système de combat repose sur une touche d’attaque qui enchaîne automatiquement toutes les capacités disponibles : un coup de karaté, un lancer de boîte, un double saut, un autre coup… dans cet ordre précis. Cela donne une prise en main très accessible et surtout ultra fluide. On peut button-masher à fond, mais c’est encore plus jubilatoire lorsqu’on planifie la suite d’attaques. L’impact visuel est incroyable : voir les stickmen s’envoler après un uppercut ou s’empiler façon dominos reste à la fois jouissif et hilarant.

Combo corporate et ambiance tordue



J’ai testé plusieurs classes et modes de jeu, et la variété est déjà au rendez-vous : 20 classes différentes, 4 modes accessibles et une belle dose de rejouabilité roguelite. Chaque partie change, entre les ennemis (stickmen costauds, petits stagiaires, mini-boss armés) et les décors générés aléatoirement. On retrouve sur le chemin des bonus aléatoires (nouveaux coups, armes, améliorations de statistiques) qui modifient radicalement le style d’attaque.

Stick it to the Stickman

La dimension corporate est bien intégrée : on combat pour gravir les étages jusqu’au PDG, perché sur le toit. Chaque victoire ouvre un choix narratif en mode texte qui donne vraiment la sensation de grimper dans la hiérarchie interne. L’idée est excellente : chaque poste débloqué (science, marketing, bunkers, lobbying) apporte des mécaniques uniques, comme prévu dans la version complète en accès anticipé.

Stick it to the Stickman

Testé sur PC et Steam Deck, le jeu tourne comme une horloge. Sur le Deck, la cadence est bien tenue, même en qualité basse. La densité d’ennemis ne plombe pas les performances, et la fluidité rend chaque session addictive. Le moteur physique est pleinement assumé : chaque collision, chaque corps qui s’écrase ou rebondit, transmet une vraie sensation de poids et de chaos maîtrisé. Autre point intelligent : la rareté des soins, qui oblige à jouer plus rusé que bourrin. Viser les effets de décor, exploiter le HUD environnemental… C’est un vrai plaisir de transformer chaque étage en champ de bataille stratégique.

Stick it to the Stickman

Après quelques sessions sur Stick It to the Stickman, le constat est clair : on tient là un beat’em up surprenant, où l’humour noir s’associe à une prise en main simple et à un système de combat aussi rythmé que spectaculaire. La diversité des classes, le côté roguelite, l’ambiance corporate déjantée et le rendu physique promettent un accès anticipé très engageant. Si vous cherchez un jeu addictif, à la fois fun et stylé, celui-ci mérite toute votre attention.
19 août 2025 à 14h21

Par Lorris

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Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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