A la tête d'une colonie d'extraterrestres, pas plus grand qu'une grosse miette de pain. Pour arriver à vos fins, vous devrez alterner la production de récolteurs, constructeurs et guerriers pour optimiser votre développement. Fermement décidé à ne pas se faire marcher sur les pieds, ces nains de l'espace ont reussi une excellente adaptation au biotope terrestre avec notamment la récolte de 3 ressources bien de chez nous : énergie, nourriture et materiaux de construction. Tout cela est directement prélevé du champ de bataille, qui peut varier de la cuisine d'un pavillon à la chambre du gamin : morceau de pizza négligeament oublié sur la moquette, pile à moitié vide (ou à moitié pleine) trainant dans un coin de la cave. Tout est bon à prendre. Voila donc une idée interessante qui permet de renouveler l'habituellé récolte Or/Bois. Le tout est enveloppé d'un moteur graphique assez plaisant, détaillant bien les animations et design des unités. Ces dernières, tout comme les batiments, sont des recompositions de materiaux : capuchon de stylo, brosse à dent, etc... Le terrain de jeu est gentil tout plein, et certains pourront même aller jusqu'à regretter les quelques défauts qui minent le jeu.
Le truc-qui-cloche, marque de fabrique de Montecristo
C'est vrai ça, à chaque nouvelle simulation de gestion, un truc déconne.
The Partners par exemple, ou
Micro Commandos ici, même si ce dernier se rapproche carrément plus des STR. Car si tout semble à première vue accueillant, il n'en est rien de l'ergonomie. On a tout d'abord du mal à comprendre le système de production des unités : materiaux, nourriture, ça devient vite confus, sans parler des batiments qu'on a du mal à discerner. Parlons ensuite de la séléction des unités, et les ordres à donner : on tatonne entre clic gauche et clic droit, et le bordel s'installe rapidement lorsque les troupes deviennent trop importantes. De plus, pour ne rien compliquer, la carte est divisée en zone, et faire partir une unité sur le champ de bataille pourra prendre plusieurs journées : "sélectionner l'unité, cliquer sur la délimitation de zone (un trou de souris donnant sur la cuisine par ex.), la faire traverser la nouvelle salle, recliquer sur la délimitation de zone, arriver au champ de bataille". Vogue Galère. Efleurons le problème de l'IA désastreuse de nos unités, notamment des véhicules (qui demandent un conducteur), et c'est encore tonton qui s'y colle : "sélectionner un type, le faire entrer dans l'engin, déplacer le véhicule jusqu'à un certain lieu, reprendre un blessé par exemple, ramener le véhicule, faire descendre le blessé dans le batiment fait pour". Pourquoi les développeurs n'ont ils pas donné plus de liberté à certaines troupes, pour qu'elles puissent s'occuper des problèmes de tous les jours?? Je vous ai tout de même épargné les changements de zone qui font durer l'operation de sauvetage, et je ne vous dirai pas que, vu le nombre de cadavres à la fin d'un combat, cette action devient impossible (uniquement à cause de l'interace). Ouais, vous dirai rien.
Et c'est pas tout!
Micro Commandos, en plus de nous faire gérer 3 ressources, s'inquiète de la santé de nos petits gars. Vous devrez donc faire attention à leur faim et à leur fatigue, quitte à les faire rentrer à la maison. Tout cela fait bien sûr perdre énormement de temps, alors que cet aspect ne rajoute pas de piment aux parties, vu que l'ennemi n'a pas à les gérer. En multi peut être? Que nenni, ce dernier est absent. C'est bien le premier STR depuis... Warcraft 2, qui n'ait pas de multi. Chacun sa route, chacun son chemin...
Au fnal
Amusant les premières heures,
Micro Commandos finit par perdre le joueur, qui s'emmele avec les 3 petits aspects à gérer du jeu. Pourtant ce dernier n'a rien de compliqué à proposer et le challenge serait vraiment facile, comparé à d'autres titres bien plus complexes. Reste qu'on finit par se tirer en douce, surtout lorsqu'on apprend que Warcraft 3 est dans le commerce. Tenez, vous pouvez même trouver Warcraft 2 pour 7€. Chanceux...
